Ah que coucou !
Aujourd’hui nous allons démarrer une série de contes
écrits par Marcel Aymé qu’il présente lui-même ainsi :
Ces contes ont été écrits pour les enfants âgés de quatre
à soixante-quinze ans. Il va sans dire que par cet avis, je ne songe pas à
décourager les lecteurs qui se flatteraient d’avoir un peu de plomb dans la
tête. Au contraire, tout le monde est invité. Je ne veux que prévenir et
émousser, dans la mesure du possible, les reproches que pourraient m’adresser,
touchant les règles de la vraisemblance, certaines personnes raisonnables et
bilieuses. A ce propos, un critique distingué a déjà fait observer, avec
merveilleusement d’esprit, que si les animaux parlaient, ils ne le feraient pas
du tout comme ils le font dans « Les Contes du Chat perché ». Il
avait bien raison. Rien n’interdit de croire en effet que si les bêtes
parlaient, elles parleraient de politique ou de l’avenir de la science dans les
îles Aléoutiennes. Peut-être même qu’elles feraient de la critique littéraire
avec distinction. Je ne peux rien opposer à de semblables hypothèses. J’avertis
donc mon lecteur que ces contes sont de pures fables, ne visant pas
sérieusement à donner l’illusion de la réalité. Pour toutes les fautes de
logique et de grammaire animales que j’ai pu commettre, je me recommande à la
bienveillance des critiques qui, à l’instar de leur savant confrère, se
seraient spécialisés dans ces régions-là.
Je ne vois rien d’autre à prier qu’on insère.
Source : Les Contes du
Chat Perché
Comme vous l’indique le titre de ce billet, je vais
insérer sur ce blog non pas tous les contes en une seule fois (comme j’avais
pensé le faire au départ), mais l’un à la suite de l’autre (de façon espacée
afin que ceux qui ne sont pas intéressés par leur lecture ne soit pas gênés)
dans l’ordre de l’ouvrage comme indiqué ci-dessous :
Conte n°1 : La patte du chat (cliquez ici)
Conte n°2 : Les vaches (cliquez
ici)
Conte n°3 : Le chien (cliquez
ici)
Conte n°4 : Les boîtes de peinture (cliquez
ici)
Conte n°5 : Les bœufs (cliquez
ici)
Conte n°6 : Le problème (cliquez
ici)
Conte n°7 : Le paon (cliquez
ici)
Conte n°8 : Le loup (cliquez
ici)
Conte n°9 : Le Cerf et le Chien (cliquez
ici)
Conte n°10 : L’Eléphant (cliquez
ici)
Conte n°11 : Le Canard et la Panthère (cliquez
ici)
Conte n°12 : Le mauvais Jars (cliquez
ici)
Conte n°13 : L’Ane et le Cheval (cliquez
ici)
Conte n°14 : Le Mouton (cliquez
ici)
Conte n°15 : Les cygnes (cliquez
ici)
Conte n°16 : Le petit Coq noir (cliquez
ici)
Conte n°17 : La Buse et le Cochon (cliquez
ici)
A cette présentation j’y ajouterai les liens avec la
mention cliquez ici (qui
fonctionneront au fil du temps) afin que vous puissiez les retrouver tous le
plus facilement possible (vu qu’ils ne seront pas postés le jour même et seront
séparés, chronologiquement parlant, par d’autres œuvres littéraires)…
Mais pourquoi ne pas les mettre dans le même
e-book, demanderaient certains…
Il s’agit là d’une petite ruse visant à encourager à la
lecture nos têtes blondes principalement et ceux qui n’aiment pas trop lire. 17
contes, comme vous vous en doutez, cela fait un gros paquet… et si certains de
nos chérubins retirent de la fierté à annoncer qu’ils sont capables de lire
autant de pages (à ceux-là on peut facilement leur remettre l’ouvrage dans sa
globalité), ils restent malheureusement minoritaires face aux autres qui
ignorent que la lecture est un accès simple et rapide à la culture
et à un enrichissement personnel et qui sont refroidis quand ils
constatent qu’en attaquant la lecture de tels ouvrages, ils en ont pour plus de 50
pages (pour info : dans la version livre de poche que je possède, ce livre
contient 375 pages, de quoi en refroidir plus d’un ;)).
Autre raison aussi à mon choix, qui rejoint un peu le
point précédent, est que ces contes peuvent être lus avant le dodo des plus
petits… et tous les lecteurs de contes avant dormir savent parfaitement qu’un
enfant tente de grappiller tant qu’il reste des pages à lire ;)…
Troisième point vient de l’observation que j’ai faite en
relisant ce livre. La première fois que j’ai lu les contes j’avais 9 ans et
comme tous les enfants, la lecture s’en était faite au premier degré. En
relisant ces contes en tant qu’adulte, la vision et la compréhension sont
différentes et je cherche, en vous les faisant découvrir un à un, vous en
démontrer toute la richesse qu’un adulte peut, lui aussi, en retirer… surtout
pour la génération d’avant le premier conte, dans laquelle ils sont nombreux
ceux qui ne les ont jamais lus (estimant qu’ils étaient strictement destinés à
leurs enfants).
Maintenant je vais vous rappeler qui était Marcel Aymé
(pour ceux et celles qui ont un trou de mémoire)…
Né à Joigny, dans l’Yonne, en 1902, Marcel Aymé était le
dernier d’une famille de six enfants. Ayant perdu sa mère à deux ans, il fut
élevé jusqu’à huit ans par ses grands-parents maternels qui possédaient une
ferme et une tuilerie à Villers-Robert, une région de forêts, d’étangs et de
prés. Il entre en septième au collège de Dole et passe son bachot en 1919. Une
grave maladie l’oblige à interrompre les études qui auraient fait de lui un
ingénieur, le laissant libre de devenir écrivain.
Après des péripéties multiples (il est tour à tour
journaliste, manœuvre, camelot, figurant de cinéma), il publie un roman : Brûlebois, aux Cahiers de France et,
en 1927, Aller retour, aux
Editions Gallimard qui éditeront la majorité de ses œuvres. Le Prix Théophraste-Renaudot pour La Table aux Crevés le signale au
grand public en 1929. La Jument verte
paraît en 1933. Avec une lucidité inquiète il regarde son époque et se fait une
réputation d’humoriste par ses romans et ses pièces de théâtre : Travelingue (1941), Le Chemin des écoliers (1946), Clérambard (1950), La Tête des autres (1952), La Mouche bleue (1957).
Ses recueils de nouvelles Les Contes du Chat Perché (1939), Le Passe-Muraille (1943) conquièrent tous les publics.
Marcel Aymé est mort en 1967.
Source : Les Contes du
Chat Perché
Bon, évidemment, pour les puristes, vous n’y trouvez là
pas tous ces ouvrages… Je vais donc les ajouter ici afin que vous vous rendiez
mieux compte de l’étendue de son œuvre :
Les Jumeaux du
Diable
La Rue sans nom
Le puits aux
images
Le Vaurien
Le Nain
Maison basse
Le Moulin de la
Sourdine
Gustalin
Derrière chez
Martin
Le Bœuf clandestin
La Belle Image
La Vouivre
Le vin de Paris
Uranus
En arrière
Les Tiroirs de l’inconnu
Le confort
intellectuel
Silhouette du
scandale
Les Oiseaux de
la Lune
Louisiane
Les Maxibules
Le Minotaure
La Convention
Belzébir
Consommation
Vogue la galère
Lucienne et le
Boucher
Enjambée
Nous commencerons donc à partir de la semaine prochaine
la mise en ligne de ces 17 contes…
Bisous,
@+
Sab
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire