25 août 2013

Marcel Aymé : Les Contes du Chat Perché (1/18)

Ah que coucou !
 
Aujourd’hui nous allons démarrer une série de contes écrits par Marcel Aymé qu’il présente lui-même ainsi :
 
Ces contes ont été écrits pour les enfants âgés de quatre à soixante-quinze ans. Il va sans dire que par cet avis, je ne songe pas à décourager les lecteurs qui se flatteraient d’avoir un peu de plomb dans la tête. Au contraire, tout le monde est invité. Je ne veux que prévenir et émousser, dans la mesure du possible, les reproches que pourraient m’adresser, touchant les règles de la vraisemblance, certaines personnes raisonnables et bilieuses. A ce propos, un critique distingué a déjà fait observer, avec merveilleusement d’esprit, que si les animaux parlaient, ils ne le feraient pas du tout comme ils le font dans « Les Contes du Chat perché ». Il avait bien raison. Rien n’interdit de croire en effet que si les bêtes parlaient, elles parleraient de politique ou de l’avenir de la science dans les îles Aléoutiennes. Peut-être même qu’elles feraient de la critique littéraire avec distinction. Je ne peux rien opposer à de semblables hypothèses. J’avertis donc mon lecteur que ces contes sont de pures fables, ne visant pas sérieusement à donner l’illusion de la réalité. Pour toutes les fautes de logique et de grammaire animales que j’ai pu commettre, je me recommande à la bienveillance des critiques qui, à l’instar de leur savant confrère, se seraient spécialisés dans ces régions-là.
Je ne vois rien d’autre à prier qu’on insère.

Source : Les Contes du Chat Perché
 
Comme vous l’indique le titre de ce billet, je vais insérer sur ce blog non pas tous les contes en une seule fois (comme j’avais pensé le faire au départ), mais l’un à la suite de l’autre (de façon espacée afin que ceux qui ne sont pas intéressés par leur lecture ne soit pas gênés) dans l’ordre de l’ouvrage comme indiqué ci-dessous :
 
Conte n°1 : La patte du chat (cliquez ici)
Conte n°2 : Les vaches (cliquez ici)
Conte n°3 : Le chien (cliquez ici)
Conte n°4 : Les boîtes de peinture (cliquez ici)
Conte n°5 : Les bœufs (cliquez ici)
Conte n°6 : Le problème (cliquez ici)
Conte n°7 : Le paon (cliquez ici)
Conte n°8 : Le loup (cliquez ici)
Conte n°9 : Le Cerf et le Chien (cliquez ici)
Conte n°10 : L’Eléphant (cliquez ici)
Conte n°11 : Le Canard et la Panthère (cliquez ici)
Conte n°12 : Le mauvais Jars (cliquez ici)
Conte n°13 : L’Ane et le Cheval (cliquez ici)
Conte n°14 : Le Mouton (cliquez ici)
Conte n°15 : Les cygnes (cliquez ici)
Conte n°16 : Le petit Coq noir (cliquez ici)
Conte n°17 : La Buse et le Cochon (cliquez ici)
 
A cette présentation j’y ajouterai les liens avec la mention cliquez ici (qui fonctionneront au fil du temps) afin que vous puissiez les retrouver tous le plus facilement possible (vu qu’ils ne seront pas postés le jour même et seront séparés, chronologiquement parlant, par d’autres œuvres littéraires)…
 
 
Mais pourquoi ne pas les mettre dans le même e-book, demanderaient certains…
Il s’agit là d’une petite ruse visant à encourager à la lecture nos têtes blondes principalement et ceux qui n’aiment pas trop lire. 17 contes, comme vous vous en doutez, cela fait un gros paquet… et si certains de nos chérubins retirent de la fierté à annoncer qu’ils sont capables de lire autant de pages (à ceux-là on peut facilement leur remettre l’ouvrage dans sa globalité), ils restent malheureusement minoritaires face aux autres qui ignorent que la lecture est un accès simple et rapide à la culture et à un enrichissement personnel et qui sont refroidis quand ils constatent qu’en attaquant la lecture de tels ouvrages, ils en ont pour plus de 50 pages (pour info : dans la version livre de poche que je possède, ce livre contient 375 pages, de quoi en refroidir plus d’un ;)).
Autre raison aussi à mon choix, qui rejoint un peu le point précédent, est que ces contes peuvent être lus avant le dodo des plus petits… et tous les lecteurs de contes avant dormir savent parfaitement qu’un enfant tente de grappiller tant qu’il reste des pages à lire ;)…
Troisième point vient de l’observation que j’ai faite en relisant ce livre. La première fois que j’ai lu les contes j’avais 9 ans et comme tous les enfants, la lecture s’en était faite au premier degré. En relisant ces contes en tant qu’adulte, la vision et la compréhension sont différentes et je cherche, en vous les faisant découvrir un à un, vous en démontrer toute la richesse qu’un adulte peut, lui aussi, en retirer… surtout pour la génération d’avant le premier conte, dans laquelle ils sont nombreux ceux qui ne les ont jamais lus (estimant qu’ils étaient strictement destinés à leurs enfants).
 
Maintenant je vais vous rappeler qui était Marcel Aymé (pour ceux et celles qui ont un trou de mémoire)…
 
Né à Joigny, dans l’Yonne, en 1902, Marcel Aymé était le dernier d’une famille de six enfants. Ayant perdu sa mère à deux ans, il fut élevé jusqu’à huit ans par ses grands-parents maternels qui possédaient une ferme et une tuilerie à Villers-Robert, une région de forêts, d’étangs et de prés. Il entre en septième au collège de Dole et passe son bachot en 1919. Une grave maladie l’oblige à interrompre les études qui auraient fait de lui un ingénieur, le laissant libre de devenir écrivain.
Après des péripéties multiples (il est tour à tour journaliste, manœuvre, camelot, figurant de cinéma), il publie un roman : Brûlebois, aux Cahiers de France et, en 1927, Aller retour, aux Editions Gallimard qui éditeront la majorité de ses œuvres. Le Prix Théophraste-Renaudot pour La Table aux Crevés le signale au grand public en 1929. La Jument verte paraît en 1933. Avec une lucidité inquiète il regarde son époque et se fait une réputation d’humoriste par ses romans et ses pièces de théâtre : Travelingue (1941), Le Chemin des écoliers (1946), Clérambard (1950), La Tête des autres (1952), La Mouche bleue (1957).
Ses recueils de nouvelles Les Contes du Chat Perché (1939), Le Passe-Muraille (1943) conquièrent tous les publics.
Marcel Aymé est mort en 1967.

Source : Les Contes du Chat Perché
 
Bon, évidemment, pour les puristes, vous n’y trouvez là pas tous ces ouvrages… Je vais donc les ajouter ici afin que vous vous rendiez mieux compte de l’étendue de son œuvre :
 
Les Jumeaux du Diable
La Rue sans nom
Le puits aux images
Le Vaurien
Le Nain
Maison basse
Le Moulin de la Sourdine
Gustalin
Derrière chez Martin
Le Bœuf clandestin
La Belle Image
La Vouivre
 
Le vin de Paris
Uranus
En arrière
Les Tiroirs de l’inconnu
Le confort intellectuel
Silhouette du scandale
 
Les Oiseaux de la Lune
Louisiane
Les Maxibules
Le Minotaure
La Convention Belzébir
Consommation
Vogue la galère
Lucienne et le Boucher
 
Enjambée
 
Nous commencerons donc à partir de la semaine prochaine la mise en ligne de ces 17 contes…
 
Bisous,
@+
Sab
 


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