29 décembre 2016

Honoré de Balzac [Comédie Humaine] : La Femme de Trente Ans

Ah que coucou !

Maintenant que la mise en ligne des quelques nouvelles préparant la Comédie humaine est terminée pour la partie allant jusqu'en 1831, nous allons continuer, avant d'attaquer une seconde série, avec le roman suivant :

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Langue : Français

Lors d'une parade militaire aux Tuileries, Julie y rencontre un beau et jeune cavalier, officier dans l'armée napoléonienne, dont elle est tombe follement amoureuse. Quelques mois après, et cela malgré les avertissements de son père, elle se marie avec ce bel officier et devient la nouvelle marquise d'Aiglemont... mais, hélas, elle s'aperçoit très rapidement qu'elle avait fait une erreur en ne tenant aucun compte des avertissements de son père et, quelques mois après son mariage, elle regrette d'avoir épousé un mari si... stupide... avec qui elle s'ennuie... à mourir...
Moins d'un an après son mariage, elle croise, au détour du chemin, un jeune officier anglais, prisonnier de guerre de son état qui...

Vous voulez savoir ? Et bien, si vous lisiez ce roman, hein ?

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

27 décembre 2016

Maurice Leblanc [Arsène Lupin, Gentleman-Cambrioleur] : L'Evasion d'Arsène Lupin

Ah que coucou !

Arsène Lupin a promis haut et fort qu'il n'assisterait jamais à son procès. C'est pour cela que tous ceux en charge de son dossier le fouille, fouille sa cellule, fouille sa nourriture, fouille ses tiroirs... et malgré cela, Arsène Lupin parvient à correspondre avec ses complices qui se trouvent à l'extérieur de la Prison de la Santé.
Un jour les inspecteurs Dieuzy et Folenfant découvrent un cigare décoré d'or (alors qu'Arsène Lupin ne peut recevoir de cadeaux) dans lequel le juge d'instruction découvre le message d'une amie d'Arsène Lupin lui confirmant la mise en place d'un plan d'évasion... non seulement on décide de laisser-faire, mais, en plus, on s'arrange pour ne pas quitter des yeux Arsène Lupin qui ramène son escorte :

A LA PRISON DE LA SANTE !

Suite à cette "évasion" on décide alors de changer Arsène Lupin de cellule et, depuis ce jour-là, Arsène Lupin se tient tranquille et semble même faire une dépression... quand le jour du procès arrive et...

Et ? Arsène Lupin va-t-il donc être présent pour son procès ???


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Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab
AJOUT : Certains remarqueront l'erreur qui s'est glissé à notre insue concernant la date de naissance de Maurice Leblanc... après vérification auprès des Archives Départementale de la Seine-Maritime, il s'avère que Maurice est bien né à Rouen mais non pas le 11 novembre mais le 11 décembre 1864.
 
 Source : Page 106 du registre des naissances

Bien sûr, cette erreur sera rectifiée dans les e-books prochains dont je m'occupe actuellement et sera corrigée dans ceux mis en ligne (contrairement à ceux qui sont sur mon disque dur pour lesquels cette erreurs est corrigée dans l'immédiat) en même tant que les lecteurs me signaleront les erreurs que je n'aurais pas vues lors de la relecture malgré le soin mis pour les découvrir toutes...

25 décembre 2016

Mikhaïl Saltykov-Chtchedrine : Conte de Noël

Ah que coucou !

En ce jour de Noël, rien de mieux que de vous offrir un Conte de Noël... toutefois je ne propose pas aujourd'hui un de ces contes à l'eau de rose qui est basé sur une image d'Epinal... non, je vous propose un conte de Noël basé sur la réalité russe du 19e siècle... un conte basé sur la difficulté (existante encore aujourd'hui) de suivre les préceptes religieux concernant la charité à cause des réalités et exigences économiques.

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Nota : pourquoi 1886 alors que l'auteur est décédé en 1869 ? Ben, juste parce que le dit-texte a été traduit en 1886 (et l'ouvrage dans lequel il a été copié date de 1899)...

Malgré toute la pauvreté qui se développe autour de nous. Malgré toutes les difficultés économiques que la France traverse actuellement, et cela depuis plusieurs décennies, à cause de l'incompétence de plus en plus énorme de nos dirigeants. Passez un Joyeux Noël 2016 ! (et par pitié, en 2017, NE VOTEZ PAS POUR UN CON ! ou un ANE PUBLIC !!! mais pour quelqu'un qui propose des solutions REALISABLES et qui ne se propose pas d'assassiner une partie de la population pour asseoir SA puissance personnelle tout en nous enculant !!)

Domenico Ghirlandaio (1449 – 1494) : Nativité

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

23 décembre 2016

Georges Feydeau : Gibier de potence

Ah que coucou !

Mme Plumard, de son nom d'artiste "princesse Lamballe", est mariée à un ancien herboriste dont elle a eu un enfant 5 mois après son mariage... Chez le couple Plumard vient si souvent Mr Taupinier que Mr Plumard commence en avoir marre... surtout qu'à chaque fois, Mme Plumard l'envoie jouer avec "Bébé"...
Aujourd'hui Mme Plumard est très impatiente de voir arriver Mr Taupinier (tout comme Mr Plumard, mais pour une toute autre raison) afin de l'envoyer chercher le journal pour savoir si la police a réussi à arrêter l'Assassin de Suresnes, un certain Mr Lemercier... justement, un certain Mr Lemercier demande à rencontrer Mme Plumard... Est-ce l'Assassin de Suresnes ?

Et bien vous le saurez en lisant cette pièce de théâtre d'1 acte :

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

21 décembre 2016

Albert Camus : Discours en Suède

Ah que coucou !

Aujourd'hui je ne vous propose pas de roman, je ne vous propose pas d'histoire que nous pouvons conter le soir, au coin du feu... non. Aujourd'hui je vous propose 2 discours qu'Albert Camus a tenus les 10 et 14 décembre 1957, en Suède. Le premier pour le Prix Nobel. Le second lors de la conférence "L'Artiste et son Temps" qui s'est tenue à l'Université d'Upsal, où il explique ce que signifie, pour lui, un "écrivain réaliste".

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

19 décembre 2016

Molière : Dom Garcie de Navarre ou le Prince jaloux

Ah que coucou !

Qui n'a jamais été enquiquiné par des crises de jalousie (plus ou moins importantes) faites par ceux qui prétendent nous aimer ? et bien aujourd'hui, je vous propose une comédie héroïque qui nous narre ce que subit Done Elvire du fait qu'elle soit amoureuse de Dom Garcie, qui mériterait bien que Done Elvire mette un point final et définitif à leur relation... mais bon, comme Molière lui-même était un jaloux incurable, cette pièce se termine bien - pour Dom Garcie ;)...

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Bonne lecture !
Bisous,
@+
Sab

17 décembre 2016

Maurice Leblanc [Arsène Lupin, Gentleman-cambrioleur] : Arsène Lupin en prison

Ah que coucou !

Arsène Lupin, malgré qu'il soit en prison (cf. l'Arrestation d'Arsène Lupin) décide d'utiliser son temps libre pour mener à bien ses affaires... en plus cela le distrait... justement, non loin de Rouen, dans le château Malaquis appartenant à Mr Cahorn se trouvent 2 Rubens et un Watteau qu'il aimerait bien ajouter dans sa collection... mais voilà, Mr Cahorn est si méfiant, qu'il ne laisse personne admirer ses collections. Damne ! Arsène Lupin est Arsène Lupin et aucune porte, aucune serrure aussi bien gardée soit-elle, ne lui résiste et c'est un homme totalement ébahi qui reçoit, un matin de septembre, une lettre recommandée émanant de la Prison de Santé et signée : Arsène Lupin, avertissant Mr Cahorn qu'au cas où il ne fait pas livrer la liste d'objets mentionnés dans sa lettre en gare de Batignolles, qu'il s'occupera lui-même du déménagement de ses oeuvres.

Comment Arsène Lupin pourra-t-il, de Paris, voler des oeuvres d'art dans un château gardé par son propriétaire armé et prêt à tirer ? et bien lisez cette nouvelle et découvrez la solution en même temps que l'inspecteur Ganimard ;) :

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab
AJOUT : Certains remarqueront l'erreur qui s'est glissé à notre insue concernant la date de naissance de Maurice Leblanc... après vérification auprès des Archives Départementale de la Seine-Maritime, il s'avère que Maurice est bien né à Rouen mais non pas le 11 novembre mais le 11 décembre 1864.
 
 Source : Page 106 du registre des naissances

Bien sûr, cette erreur sera rectifiée dans les e-books prochains dont je m'occupe actuellement et sera corrigée dans ceux mis en ligne (contrairement à ceux qui sont sur mon disque dur pour lesquels cette erreurs est corrigée dans l'immédiat) en même tant que les lecteurs me signaleront les erreurs que je n'aurais pas vues lors de la relecture malgré le soin mis pour les découvrir toutes...

15 décembre 2016

Honoré de Balzac : Le Claqueur

Ah que coucou !

A l'aide de cette nouvelle Honoré de Balzac nous explique ce qu'est un claqueur, quel est son rôle, son utilité, etc.

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J'en profite pour confirmer aussi que toutes les nouvelles postées dernièrement et écrites par Honoré de Balzac ont un lien direct avec la Comédie humaine et plus spécialement avec la partie Esquisses parisiennes...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

PS : nous reviendrons à la Comédie humaine proprement dit (en commençant par la Femme de Trente ans) quand toutes nouvelles écrites en 1831 et sources de la Comédie humaine auront été postées sur ce blog.

13 décembre 2016

Jan Neruda : Elle a ruiné un mendiant

Ah que coucou !

Allez, hhhhhoupppp ! une petite nouvelle d'un écrivain tchèque, ça va nous changer un peu...

Mr Voïtichek, vous connaissez ?
Eh bien, il est un mendiant dans la Mala Strana... mendiant si apprécié qu'il obtient des habitants et nourriture, et argent, et tabac... jusqu'à ce jour funeste, où...
Où quoi ? où la rumeur court comme quoi ce mendiant possède 2 grandes maisons de l'autre côté du pont et 2 filles qui jouent aux demoiselles...
Vrais ? Faux ? à vous de voir en lisant les quelques pages de la nouvelle suivante :
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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

11 décembre 2016

Maurice Leblanc [Arsène Lupin, Gentleman-Cambrioleur] : L'arrestation d'Arsène Lupin

Ah que coucou !

Imaginez que nous voguions sur l'Atlantique quand arrive la nouvelle suivante : "Arsène Lupin se trouve à bord, il voyage seul en première classe et son nom est R..." Que faites-vous ? Et bien Miss Nelly Underdown décide de découvrir qui est Arsène Lupin, et pour cela, elle est aidé de Bernard d'Andrézy. Parviendront-ils à découvrir sous quelle identité se cache notre célèbre gentleman cambrioleur ? et bien vous le saurez en lisant la nouvelle suivante :

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

AJOUT : Certains remarqueront l'erreur qui s'est glissé à notre insue concernant la date de naissance de Maurice Leblanc... après vérification auprès des Archives Départementale de la Seine-Maritime, il s'avère que Maurice est bien né à Rouen mais non pas le 11 novembre mais le 11 décembre 1864.
 Source : Page 106 du registre des naissances

Bien sûr, cette erreur sera rectifiée dans les e-books prochains dont je m'occupe actuellement et sera corrigée dans ceux mis en ligne (contrairement à ceux qui sont sur mon disque dur pour lesquels cette erreurs est corrigée dans l'immédiat) en même tant que les lecteurs me signaleront les erreurs que je n'aurais pas vues lors de la relecture malgré le soin mis pour les découvrir toutes...

9 décembre 2016

Honoré de Balzac : Le Banquier

Ah que coucou !

Parmi les nouvelles qui ont créé la Comédie humaine, nous trouvons aussi ce court texte qui décrit la journée d'un banquier fashionable ;)...

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

7 décembre 2016

Denis Diderot : Pensées philosophiques et Addition aux Pensées philosophiques

Ah que coucou !

Pour présenter ce nouvel ouvrage de Diderot, rien de mieux que les mots suivants qui sert d'introduction et qui ont été écrits par l'auteur :
J’écris de Dieu ; je compte sur peu de lecteurs, et n’aspire qu’à quelques suffrages. Si ces pensées ne plaisent à personne, elles pourront n’être que mauvaises ; mais je les tiens pour détestables, si elles plaisent à tout le monde.
Oui, dans ses Pensées philosophiques et son Addition aux Pensées philosophiques (regroupées ici dans un seul e-book) Diderot nous parle beaucoup de Dieu et nous explique pourquoi, lui, philosophe et savant du 18e y croit... et vous voulez savoir pourquoi Diderot croit en Dieu ? et bien lisez donc les quelques pages qui constituent cet ouvrage :

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

5 décembre 2016

Marcel Aymé [Le Passe-Muraille] : En attendant

Ah que coucou !

Cette dernière nouvelle est à mettre sous les yeux de tous ceux qui nous énervent à se plaindre toujours de ce qui se passe toujours dans leur vie alors qu'ils ne font absolument rien pour y remédier : sauf nous casser les oreilles, à nous, qui ne pouvons rien y changer, rien y faire...
Et cette nouvelle sera certainement la dernière que je proposerai aussi vu que j'ai posté les 3 recueils de nouvelles que j'avais de cet auteur dans ma bibliothèque :
  1. Les contes du Chat Perché
  2. Le Nain
  3. Le Passe-Muraille
Dans cette dernière nouvelle, il ne faut pas oublier qu'elle a été éditée et écrite pendant l'Occupation allemande lors de la seconde guerre mondiale, et qu'à cette époque-là, les Français (ainsi que le monde entier) pensaient que la guerre allait encore durer très longtemps... si longtemps que Marcel Aymé parle ici de la guerre de 1939-1972 ;)... oui, il ne s'agit pas d'une faute de frappe ;)... et oui, en 1942-1943 on n'imaginait pas que la guerre puisse se finir quelques mois plus tard...

Ici Marcel Aymé nous parle de ces célèbres files d'attente qui jonchaient tous les différents trottoirs devant les magasins, il nous parle de "marché noir", il nous parle des cartes d'alimentation, il nous parle des restrictions... Il nous parle aussi de cette amitié qui se créait lors de ces attentes interminables pendant lesquelles un individu parlait avec un autre, liait connaissance, devenait ami...

Dans cette file d'attente 14 personnes se connaissent et nous narrent leur vie ou ce à quoi elles pensent sur le moment. Le premier est un veuf qui nous raconte comment sa femme est morte. Ensuite vient l'enfant qui attend parce qu'il a faim et veut manger. C'est au tour d'une jeune épouse d'un prisonnier de guerre à prendre la parole ensuite suivie par la très courte explication d'une vieille dame, qui en veut à Dieu, parce qu'en rentrant chez elle, elle a cassé les 2 œufs qu'elle était parvenus à acheter. Après vient le tour de la mère de famille à crier contre sa pauvreté et contre les restrictions... qui précède la fillette de 12 ans qui s'est fait voler ses lacets la veille au soir... Vient ensuite la narration de la vieille demoiselle couturière qui explique pourquoi maintenant elle est si démunie qu'elle ne peut pas acheter d'étoffe au marché noir... que suit la prière du garçonnet qui a perdu les cartes d'alimentation pour le pain que sa mère lui a confiées. Dans cette file vient ensuite la prostituée qui, malgré ce qu'on peut penser, explique les raisons pour lesquelles elle n'a plus assez d'argent... suivie par une vieille dame qui veut acheter du mou pour son chat... suivie par un poivrot qui râle parce qu'on ne lui autorise qu'un litre de vin par semaine alors qu'avant il buvait six litres par jour... qui précède un Juif... qui lui-même se trouve avant la jeune fille qui avait seize ans au début de la guerre... et pour finir, cette malheureuse épouse de prisonnier de guerre qui, pendant cette attente, meurt...

Malgré ce qu'on peut croire, ce texte n'est pas ennuyeux à lire, tout au contraire, il nous fait voyager dans une autre époque et nous rappelle qu'il y a toujours plus pauvre et plus malheureux que nous...

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

3 décembre 2016

Pierre Corneille : Le Menteur (suite)

Ah que coucou !

Comme promis la semaine dernière, je ne vous propose pas d'attendre une année pour avoir la suite du Menteur... et c'est dans une prison lyonnaise que nous retrouvons Dorante que retrouve Cliton, son valet. Nous avons le souvenir, encore frais, que Dorante est un fieffé menteur et que son père ne le considère plus tel un gentilhomme (d'ailleurs, vous vous souvenez de Lucrèce ? Et bien Dorante en fait, ne l'a pas épousé et s'est enfui en Italie et c'est à Rome qu'il a appris le décès de son père...). De son voyage à Rome Dorante est revenu en France avec la "bonne resolution" suivante : ne plus mentir !! un si grand menteur qui décide de s’amender et de ne plus mentir ?!?!?!?!! Invraisemblable, n'est-ce pas ? Est-ce une promesse en l'air ou parviendra-t-il à la tenir ? et bien vous le saurez en lisant la pièce de théâtre suivante :

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

1 décembre 2016

Tolstoï : L'Evasion

Ah que coucou !

Dans cette nouvelle Tolstoï nous parle des conséquences pour les Polonais de leur insurrection loupée contre l'autorité occupante russe du milieu du 19e siècle...

Le vieux Mr Iatcheski, veuf et remarié, a de son premier mariage 2 filles : Wanda, l'aînée, et Albine. Joseph Migourski est un jeune homme qui s'engage dans la lutte contre l'occupation russe. Il fréquente si souvent la famille Iatcheski que le père pense à le marier à son aînée... La révolution éclate. Au départ les révolutionnaires parviennent à bouter les Russes hors de Pologne, mais Nicolas Ier n'a pas dit son dernier mot et, à l'aide de renfort, l'armée russe revient et écrase l'insurrection. Migourski, dont tous les biens sont confisqués, est alors condamné à l'exil dans la ville d'Oural et y a l'obligation de servir l'armée russe en tant que simple soldat. Par écrit il fait donc ses adieux à la famille Iatcheski...
Mais Albine, elle, admire cet homme devenu un héros avec lequel elle échange une nombreuse correspondance, et, après le décès de son père, elle décide de le rejoindre à Oural afin de pouvoir l'épouser - s'il le veut... Le but d'Albine est atteint, accompagnée de sa vieille nourrice Louise, elle parvient à Oural où elle loge chez la famille du commandant de la garnison en l'attente de son mariage avec son "José". Après 5 ans de mariage, le couple ont 2 merveilleux enfants : un garçon et une fille. Mais ceux-ci, faute de soins médicaux car il n'y a pas de médecin à Oural, meurent ce qui rend Albine si triste que, si son José n'avait pas été là, elle se serait jetée dans la rivière pour y mourir...
Arrive alors de Sibérie un Polonais nommé Rossolowski qui, un soir alors qu'il est en visite chez le couple Migourski, leur narre les raisons de son déplacement: il faisait partie du complot visant à soulever tous les Polonais exilés en Russie contre l'autorité russe pour pouvoir regagner leur Pologne chérie.
Suite à cette conversation, Albine se met alors à réfléchir à un plan d'évasion...

Et vous avez là l'explication du titre de cette nouvelle... il ne vous reste plus qu'à lire celle-ci afin de savoir quel plan a émergé dans le cerveau d'Albine, si ce plan est réalisable, et si oui ou non ils vont parvenir à s'évader de Russie pour se réfugier en Perse, car il leur serait alors dangereux de rejoindre la Pologne...

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Bonne lecture !
Bisous,
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Sab

29 novembre 2016

Honoré de Balzac : Le Dimanche

Ah que coucou !

Pour faire suite à la nouvelle précédente : Paris en 1831, Balzac nous dépeint schématiquement ici une journée dominicale des Parisiens... mais, au fait, et vous alors, que faites-vous le dimanche ??? peut-être que ces quelques lignes vous donnerons des idées pour dimanche prochain ;)

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

27 novembre 2016

Marcel Aymé [Le Passe-Muraille] : L'Huissier

Ah que coucou !

Me Malicorne est un huissier très scrupuleux et qui fait si bien son travail que son étude lui rapporte beaucoup d'argent. Mais un jour, alors qu'il dort paisiblement, il décède et se retrouve devant saint Pierre, aux Portes du paradis, où il pense qu'il ne peut qu'y entrer. Mais voilà, saint Pierre ne partage pas son avis et le condamne à l'Enfer. Me Malicorne fait alors appel à Dieu qui est dans l'obligation de lui donner une seconde chance de mériter son entrée au Paradis. Et c'est ainsi que Me Malicorne ressuscite...
Le lendemain matin, alors qu'il se réveille, il se remémore son passage devant et saint Pierre et Dieu et décide alors de faire des bonnes actions... mais voilà, est-ce que ce qu'il appelle "bonne action" est la même chose pour saint Pierre et pour Dieu ?

Et bien vous saurez si Me Malicorne a gagné sa place au Paradis en lisant l'histoire suivante :

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

25 novembre 2016

E-books : Hébergeur non HS

Ah que coucou !

Amusantes, certaines questions ;)... ne lit-on donc pas les commentaires avertissant que l'hébergeur fonctionne maintenant correctement ? La panne n'a duré qu'une demi-heure... Certains s'en sont vite aperçu... tandis que d'autres posent la question aujourd'hui encore...

Bisous,
@+
Sab qui ne voit pas l'utilité d'éditer un billet pour avertir alors qu'elle l'a fait déjà dans un commentaire... et cela dès qu'elle a constaté que tout fonctionnait à nouveau très bien ;)...

Pierre Corneille : Le Menteur

Ah que coucou !

Cela faisait bien longtemps que je n'avais posté une pièce de Corneille dont la préface est signée par Voltaire... et bien, aujourd'hui et la semaine prochaine vous aurez la chance de pouvoir rire (oui, rire) des péripéties de Dorante, un fieffé menteur ;)...
Aujourd'hui je vous propose la première version que Corneille a écrite en 1642 (la Suite du Menteur date de 1643), où nous faisons la connaissance de Dorante, fils de Géronte, et amoureux de Lucrèce/Clarice...

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Dorante vient de terminer ses études à Poitiers et revient vivre chez son père à Paris. Le lendemain de son arrivée, aux Tuileries, il rencontre une fort charmante jeune fille dont il a décidé de faire sa maîtresse... et, afin de se faire "mousser", il décide de mentir à cette belle en lui racontant qu'il revient de la guerre d'avec l'Allemagne où il fut très valeureux, pendant que son valet, Cliton, se renseigne auprès du cocher, de l'identité de la belle et de sa compagne. Et c'est ainsi que Clarice, la Belle, ou Isabelle, deviennent dans l'esprit de Dorante et Cliton : une cousine de Clarice, prénommée Lucrèce...
En même temps, chez Clarice, Géronte demande, au nom de son fils, Clarice à son père qui accepte alors qu'un des amis de Dorante, Alcippe, attend patiemment le bon vouloir de son père pour pouvoir convoler en juste noces avec elle dont il est aimé...
Géronte, quand il apprend à Dorante son dessein à le marier avec Clarice, ne se doute point que celui-ci, pensant être amoureux de Lucrèce, va lui inventer une hyménée qu'il aurait conclu à Poitiers auprès d'une certaine Orphise, dont le père Armédion / Pyriandre est un noble sans fortune... Résulat : Géronte retourne chez Clarice pour dégager son fils de la promesse de mariage...

Comment notre menteur va-t-il pouvoir assouvir sa flamme ?
Et bien vous le saurez en lisant cette première version ;).

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

23 novembre 2016

Agatha Christie [Le Club du Mardi continue] : Le Géranium bleu

Ah que coucou !

Nous voici à la dernière nouvelle du recueil qui aurait pu être placée au tout début ou en seconde position parce que la narration se passe avant que les Bantry n'aient entendu parler du Club du Mardi... et Mrs Bantry est étonnée d'apprendre, de la bouche même de Sir Henry, que Miss Marple est capable de résoudre des cas mystérieux en s'inspirant de ce qu'elle connaît à St Mary Mead...

Aujourd'hui donc, lors d'un dîner organisé chez les Bantry où Sir Henry à demander à son hôtesse, Mrs Bantry, d'y convier Miss Marple, celle-ci en profite pour faire narrer à son mari, le colonel, l'étrange aventure qu'est arrivée à un de ses amis : George Pritchard... ou plutôt, non... celle survenue à son épouse qui y trouva la mort...

Mrs Pritchard est une femme malade et acariâtre qui fait vivre un véritable enfer à tout son entourage. Très superstitieuse, elle croit dur comme fer que ce que racontent les médiums, diseuses de bonne aventure, etc. est la stricte vérité. Un jour elle convoque Zarida, une extra-lucide de l'Avenir, qui lui assure qu'elle vit dans une pièce où beaucoup de "mauvaises ondes" sont enfermés. Quelques temps après elle reçoit une lettre de Zarida qui la menace de mort si elle découvre, par nuit de pleine lune, primevère, rose tremière et géranium ayant la particularité suivante : être bleus. Paniquée par cette prédiction, elle met à mal les nerfs de tout son entourage immédiat jusqu'au jour où...

La suite ? Elle se trouve dans la nouvelle suivante :

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Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

21 novembre 2016

Marcel Aymé [Le Passe-Muraille] : Les Bottes de sept lieues

Ah que coucou !

Germaine Buge est femme de ménage qui vit sous une mansarde. Elle a un fils prénommé Antoine. Un jour, alors qu'elle attend Antoine à la sortie de l'école, elle ne voit pas celui-ci sortir et c'est un autre écolier qui l'avertit qu'Antoine est parti, dans les premiers, avec Frioulat.
Frioulat est le fils d'un couple de commerçants et a été désigné "chef de la bande"... cette bande comprend 6 membres au moment où se déroule l'histoire : Naudin, Baranquin, Antoine, Huchemin, Frioulat et Rogier. Et au lieu de rentrer chez eux après l'école, cette petite bande décide d'aller Rue Elysée-des-Beaux-Arts pour observer des bottes de sept lieues dans une vitrine d'un magasin de bric-à-brac... Mais voilà, pendant le trajet Antoine se rebiffe contre le chef Frioulat et... et quoi ? ben, vous n'avez qu'à le lire vous-même, ce conte...

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

19 novembre 2016

Honoré de Balzac : Le Provincial

Ah que coucou !

Dans cette courte nouvelle, Honoré de Balzac caricature le Provincial quand il vient, pour la première fois, à Paris. Si aujourd'hui les provinciaux et les Parisiens se moquent moins l'un de l'autre, en 1831, ce n'était nullement le cas encore et l'ami Balzac s'en donne, comme qui dirait, à cœur joie ;). Petite revanche, Monsieur Balzac, le Parisien ;) ?

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

17 novembre 2016

Marcel Aymé [Le Passe-Muraille] : Le Percepteur d'épouses

Ah que coucou !

Mr Gauthier-Lenoir est percepteur dans la petite ville de Nangicourt. Il est marié avec une belle femme et, comme de très nombreux de nos concitoyens, il connaît des fins de mois très difficiles (amplifiés par le fait que Mme Gauthier-Lenoir est très dépensière en toilettes et coiffures afin de plaire à un officier qui passe tous les matins sous ses fenêtres). Pourtant il s'applique à bien séparer sa vie privée (de contribuable) à sa vie professionnelle (de percepteur) et quand en cette année de 1938 il ne parvient pas à payer ses impôts à temps, il s'expédie un avertissement par "courrier sans frais". Mais voilà, quand un midi il rentre chez lui, il apprend que sa femme l'a quitté. Pris d'une grande douleur, il a du mal à la surmonter et finit par se convaincre que le fisc lui a volé sa femme... Là-dessus, il... quoi ? et bien, si vous lisiez cette nouvelle vous-même pour le savoir : elle est bonne, l'idée, hein ?

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

15 novembre 2016

Agatha Christie [Le Club du Mardi continue] : Une Noyée au village

Ah que coucou !

C'est grâce au Club du Mardi que Miss Marple a rencontré Sir Henry et c'est parce que Sir Henry a beaucoup d'estime pour la brave vieille demoiselle qu'il accepte de sortir de sa chaise-longue confortable pour aller mener l'enquête avec le colonel Melchett et l'inspecteur Drewitt... Pourquoi une enquête ? Et bien, voilà, Rose Emmott a été retrouvée noyée... et, selon le docteur, ce n'est ni un accident, ni un suicide (comme tous le pensait d'abord). Qui a tué Rose Emmot ? et bien vous le saurez en lisant la nouvelle suivante :

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

13 novembre 2016

Honoré de Balzac : Longchamp

Ah que coucou !

Tout le monde connaît plus ou moins Longchamp... tout le monde, au minimum, en a entendu parler... mais connaissez-vous l'histoire mondaine et pour quels motifs ce lieu fut très prisé ? et continue à l'être, d'une certaine manière ? Et bien c'est ce que propose de nous résumer Balzac dans ces quelques lignes qui forment la nouvelle suivante :

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

12 novembre 2016

Hébergeur HS !!

Ah que coucou !

pfff !!!
Ca commence sérieusement à me pomper l'air !!


et dire que tout à l'heure ça fonctionnait encore bien...

Bon et bien désolée pour la gêne occasionnée par cette panne... comme l'annonce le message : les équipes font tout leur possible pour un retour à la normal le plus rapidement possible...

Bisous,
@+
Sab

11 novembre 2016

Albert Camus : La Peste

Ah que coucou !

Aujourd'hui Albert Camus nous mène à Oran... dans cette Algérie encore française et qui (attention il s'agit là d'une fiction !!) souffre de la peste... comment combattre cette épidémie ? le Moyen-âge enseigne qu'il faut clôturer la population entre les murs de la ville, lui interdire de sortir, d'échanger quoi que ce soit avec l'extérieur afin d'éviter la propagation de la maladie... mais voilà, les hommes et les femmes du 20ème siècle ont d'autres habitudes que nos ancêtres médiévaux et... vont-ils pouvoir tenir ? et la maladie, grâce à la science, va-t-elle être vite vaincue ? Entre Dieu et la Nature et la science, qui sera le plus fort ?

Pour avoir les réponses : une seule et unique solution : lire ou relire ce roman :

accessible à la lecture / téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français


Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

PS : Evitez de le lire avant les repas car certain passage peut couper l'appétit...

9 novembre 2016

Agatha Christie [Le Club du Mardi continue] : Les Quatre Suspects

Ah que coucou !

Aujourd'hui c'est au tour de Sir Henry de nous narrer sa petite histoire mystérieuse. Et en tant qu'ancien policier, Sir Henry nous narre là une histoire dont lui-même n'a pas trouvé la solution avant son départ à la retraite.

La "Main Noire" était un organisme de style mafieux qui sévissait en Allemagne et que le Docteur Rosen a permis de supprimer. Evidemment cela ne va pas si bien car certain des survivants ont décidé de l'éliminer. C'est donc pour le protéger que la police berlinoise demande à Scotland Yard de l'aider à s'installer en Angleterre. Il choisit le petit village de King's Gnaton, dans le Sommerset, où il achète un cottage où il va vivre en compagnie de sa nièce Gerda, de sa vieille servante/cuisinière Gertrude, d'un secrétaire Charles Templeton. Pour le jardin il a embauché un homme du pays : Mr Dobbs. Alors qu'on aurait pu croire que l'organisation l'avait oublié, on le retrouve mort, chez lui, des suites d'une chute dans les escaliers... meurtre prémédité par l'organisation ou simple accident ? et puis, en cas de meurtre, qui en est l'auteur quand aucun "étranger" n'a traversé le village pour se rendre au cottage du Docteur Rosen ? Voilà la dernière enquête que devait résoudre Sir Henry avant son départ en retraite et racontée dans l'e-book suivant :

accessible à la lecture / téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

7 novembre 2016

Denis Diderot : Essai sur le Mérite et la Vertu (Livre 2)

Ah que coucou !

Dans cette seconde et dernière partie que compose ce livre 2 de l'Essai sur le Mérite et la Vertu Denis Diderot nous explique comment atteindre le Bonheur (avec un B majuscule), même si cette notion est abstraite et personnelle (ce qu'il n'ignore et n'oublie pas ;), contrairement à d'autres qui veulent soi-disant faire le bonheur de tous... et qui s'étonnent que nous, les autres, la refusions, leur pseudo définition du bonheur (avec un b minuscule cette fois) car c'est extrêmement rare que leur Bonheur corresponde même à notre bonheur). Oui, Denis Diderot, pour faire simple, explique que pour être heureux, il faut que nous nous comportons de telle manière à ce que nous soyons heureux... bon, dans notre langage du 21e siècle, nous pourrions traduire cela par : "c'est toi-même qui construis et/ou ton Paradis et/ou ton Enfer" (oui, il y en a qui paraissent être heureux aux Enfers, et c'est leur droit... donc, je vous propose aujourd'hui : La Recette du Bonheur (oui, rien que ça ;))...

accessible à la lecture / téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français du 18eme siècle + latin

et comme pour le précédent... mes petits souvenirs de latin sont trop faibles pour toutes ces longues parties latines constituant quelques passages... alors si un latiniste accepte de se pencher sur ces phrases latines qui, peut-être, contiennent des erreurs de copie (le support original, comme je l'ai déjà mentionné pour le précédent, étant assez en piteux état), merci de les indiquer afin qu'elles puissent être corrigées.

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

6 novembre 2016

E-books : hébergeur en maintenance

Ah que coucou !

Certains l'auront remarqué : depuis vendredi il n'est pas possible d'accéder aux e-books. Pour quel motif ? Simplement parce que l'hébergeur filesanywhere.com est actuellement en maintenance et cela jusqu'à aujourd'hui 10 heures CST, soit, 17 heures, dans notre fuseau horaire...

Désolée pour la gêne occasionnée. Et merci pour votre patience...

Bisous,
@+
Sab

5 novembre 2016

Amin Maalouf : Les Croisades vues par les Arabes

Ah que coucou !

Aujourd'hui, pour des raisons de droits d'auteur, je ne peux vous proposer l'ouvrage suivant en téléchargement gratuit :


Toutefois je vais vous donner envie de le découvrir...


Mieux nous connaissons nos ennemis, mieux nous pouvons les battre. Ce livre, malgré qu'il ait été écrit dans les années 80, nous fournit plusieurs renseignements sur nos ennemis : Daesch et ses sbires, ces assassins de masse. Pourquoi ? car ils se sont arrêtés de vivre au Moyen-Age, et plus précisément, au temps des Croisades. Oui, eux, ils n'ont pas évolués contrairement au reste du monde ;)... cet ouvrage est donc d'abord à conseiller à nos chefs de guerre, aux dirigeants de nos Etats-Major, aux dirigeants de nos armées... il est aussi recommandé à tous nos alliés. Il est si riche d'enseignement sur ce que tous ces ASSASSINS croient être juste ;) qu'il nous permet d'apprendre à connaître la majorité de leurs points faibles (auxquels il faut ajouter l'envie, l'orgueil, la jalousie, l'appât du gain...).
Pour nous, qui ne sommes pas musulmans, il est aussi très riche d'enseignements question historique, et nous met dans une position, en tant que lecteur, que certains (= les racistes) pourront avoir des difficultés à supporter car, nous, nous sommes dans le camp des "méchants" ;). Toutefois la neutralité de l'auteur ne nous donne pas envie, nous, de repartir en croisade ;) mdrr ! et nous permet de réfléchir sur les déviations que l'homme fait de la religion et du nom de Dieu afin d'assouvir ses ambitions personnelles. Oui, car les croisades, qu'est-ce qu'elles étaient ? une tromperie pseudo-religieuse visant à accroître le territoire d'abord de l'Empereur grec. Oui, nos ancêtres ont été manipulés au nom de Dieu, comme le sont aujourd'hui quelques-uns des participants aux tueries de masse... et au nom de Dieu ils ont cru avoir le droit de se comporter tels des porcs (viols, pillages, usurpations, spoliations... même envers des autres chrétiens : coptes, orthodoxes)... au nom de Dieu, ils ont même été jusqu'à attaquer et piller des villes portuaires grecques afin que les Vénitiens puissent être les seigneurs de la Méditerranée... ce qui nous invite à penser à tout ce qu'on peut faire faire aux gens au nom de Dieu, alors que la religion énonce tout le contraire dans ses préceptes, dans ses commandements, dans sa philosophie...

Cependant, alors que nous, Chrétiens, semblons avoir fait cette remise en question qui nous a permis d'avancer, l'auteur reconnaît que ce travail de fond n'a pas été fait par les musulmans, même ceux des années 80 et, de ce fait, a prévenu des risques que cela comportait pour la religion musulmane... passage important que je vous mets au-dessous de ma signature et qui n'est autre que l'épilogue de cette œuvre.

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab


En apparence, le monde arabe venait de remporter une victoire éclatante. Si l’Occident cherchait, par ses invasions successives, à contenir la poussée de l’islam, le résultat fut exactement inverse. Non seulement les Etats francs d’Orient se retrouvaient déracinés après deux siècles de colonisation, mais les musulmans s’étaient si bien repris qu’ils allaient repartir, sous le drapeau des Turcs ottomans, à la conquête de l’Europe même. En 1453, Constantinople tombait entre leurs mains. En 1529, leurs cavaliers campaient sous les murs de Vienne.
Ce n’est, disions-nous, que l’apparence. Car, avec le recul historique, une constatation s’impose : à l’époque des croisades, le monde arabe, de l’Espagne à l’Irak, est encore intellectuellement et matériellement le dépositaire de la civilisation la plus avancée de la planète. Après, le centre du monde se déplace résolument vers l’ouest. Y a-t-il relation de cause à effet ? Peut-on aller jusqu’à affirmer que les croisades ont donné le signal de l’essor de l’Europe occidentale - qui allait progressivement dominer le monde - et sonné le glas de la civilisation arabe ?
Sans être faux, un tel jugement doit être nuancé. Les Arabe souffraient, dès avant les croisades, de certaines « infirmités » que la présence franque a mises en lumière et peut-être aggravées, mais qu’elle n’a pas créés de toutes pièces.
Le peuple du Prophète avait perdu, dès le IXe siècle, le contrôle de sa destinée. Ses dirigeants étaient pratiquement tous des étrangers. De cette multitude de personnages que nous avons vus défiler au cours de deux siècles d’occupation franque, lesquels étaient arabes ?
Les chroniqueurs, les cadis, quelques roitelets locaux - Ibn Amman, Ibn Mouqidh - et les impuissants califes ? Mais les détenteurs réels du pouvoir et même les principaux héros de la lutte contre les Franj - Zinki, Noureddin, Qoutouz, Baibars, Oalaoun - étaient turcs ; Al-Afdal, lui, était arménien ; Chirkouh, Saladin, Al-Adel, Al-Kamel étaient kurdes. Bien entendu, la plupart de ces hommes d’état étaient arabisés culturellement et affectivement, mais n’oublions pas que nous avons vu en 1134 le sultan Massoud discuter avec le calife Al-Moustarchid par l’intermédiaire d’un interprète, parce que Seldjoukide, quatre-vingts ans après la prise de Baghdad par son clan, ne parlait toujours pas un mot d’arabe. Plus grave encore : un nombre considérable de guerriers des steppes, sans aucun lien avec les civilisations arabes ou méditerranéennes, venaient régulièrement s’intégrer à la caste militaire dirigeante. Dominés, opprimés, bafoués, étrangers sur leur propre terre, les Arabes ne pouvaient poursuivre leur épanouissement culturel amorcé au VIIe siècle. Au moment de l’arrivée des Franj ils piétinaient déjà, se contentant de vivre sur les acquis du passé. Et s’ils étaient encore nettement en avance sur ces nouveaux envahisseurs dans la plupart des domaines, leur déclin était amorcé.
Seconde « infirmité » des Arabes, qui n’est pas sans lien avec la première, c’est leur incapacité à bâtir des institutions stables. Les Franj, dès leur arrivée en Orient, ont réussi à créer de véritables Etats. A Jérusalem, la succession se passait généralement sans heurts ; un conseil du royaume exerçait un contrôle effectif sur la politique du monarque et le clergé avait un rôle reconnu dans le jeu du pouvoir. Dans les Etats musulmans, rien de tel. Toute monarchie était menacée de la mort du monarque, toute transmission du pouvoir provoquait une guerre civile. Faut-il rejeter l’entière responsabilité de ce phénomène sur les invasions successives, qui remettaient constamment en cause l’existence même des Etats ? Faut-il incriminer les origines nomades des peuples qui ont dominé cette région, qu’il s’agisse des Arabes eux-mêmes, des Turcs ou des Mongols ? On ne peut, dans le cadre de cet épilogue, trancher une telle question. Contentons-nous de préciser qu’elle se pose toujours, en des termes à peine différents, dans le monde arabe de la fin du XXe siècle.
L’absence d’institutions stables et reconnues ne pouvait être sans conséquences pour les libertés. Chez les Occidentaux, le pouvoir des monarques est régi, à l’époque des croisades, par des principes qu’il est difficile de transgresser. Oussama a remarqué, lors d’une visite au royaume de Jérusalem, que « lorsque les chevaliers rendent une sentence, celle-ci ne eut être modifiée ni cassée par le roi ». Encore plus significatif est ce témoignage d’Ibn Jobair aux derniers jours de son voyage en Orient :

En quittant Tibnin (près de Tyr), nous avons traversé une suite ininterrompue de fermes et de villages aux terres efficacement exploitées. Leurs habitants sont tous musulmans, mais ils vivent dans le bien⁻être avec les Franj - que Dieu nous préserve contre les tentations ! Leurs habitations leur appartiennent et tous leurs biens leur son laissés. Toutes les régions contrôlées par les Franj en Syrie sont soumises à ce même régime : les domaines fonciers, villages et fermes sont restés aux mains des musulmans. Or le doute pénètre dans le cœur d’un grand nombre de ces hommes quand ils comparent leur sort à celui de leurs frères qui vivent en territoire musulman. Ces derniers souffrent, en effet, de l’injustice de leurs coreligionnaires alors que les Franj agissent avec équité.

Ibn Jobair a raison de s’inquiéter, car il vient de découvrir, sur les routes de l’actuel Liban Sud, une réalité lourde de conséquences : même si la conception de la justice chez les Franj présente certains aspects qu’on pourrait qualifier de « barbares », ainsi qu’Oussama l’a souligné, leur société a l’avantage d’être « distributrice de droits ». La notion de citoyen n’existe certes pas encore, mais les féodaux, les chevaliers, le clergé, l’université, les bourgeois et même les paysans « infidèles » ont tous les droits bien établis. Dans l’Orient arabe, la procédure des tribunaux est plus rationnelle ; néanmoins, il n’y a aucune limite au pouvoir arbitraire du prince. Le développement des cités marchandes, comme l’évolution des idées, ne pouvait qu’en être retardé.
La réaction d’Ibn Jobair mérite même un examen plus attentif. S’il a l’honnêteté de reconnaître des qualités à « l’ennemi maudit », il se confond ensuite en imprécations, estimant que l’équité des Franj et leur bonne administration constitue un danger mortel pour les musulmans. Ceux-ci ne risquent-ils pas en effet de tourner le dos à leurs coreligionnaires - et à leur religion - s’ils trouvaient le bien-être dans la société franque ? Pour compréhensible qu’elle soit, l’attitude du voyageur n’en est pas moins symptomatique d’un mal dont souffrent ses congénères : tout au long des croisades, les Arabes ont refusé de s’ouvrir aux idées venues d’Occident. Et c’est là, probablement, l’effet le plus désastreux des agressions dont ils ont été les victimes. Pour l’envahisseur, apprendre la langue du peuple conquis est une habileté, pour ce dernier, apprendre la langue du conquérant est une compromission, voire une trahison. De fait, les Franj ont été nombreux à apprendre l’arabe alors que les habitants du pays, à l’exception de quelques chrétiens, sont demeurés imperméable aux langues des Occidentaux.
On pourrait multiplier les exemples, car, dans tous les domaines, les Franj se sont mis à l’école arabe, aussi bien en Syrie qu’en Espagne ou en Sicile. Et ce qu’ils y ont appris était indispensable à leur expansion ultérieure. L’héritage de la civilisation grecque n’aura été transmis à l’Europe occidentale que par l'intermédiaire des Arabes, traducteurs et continuateurs. En médecine, en astronomie, en chimie, en géographie, en mathématiques, en architecture, les Franj ont tiré leurs connaissances des livres arabes qu’ils ont assimilés, imités, puis dépassés. Que de mots en portent le témoignage : zénith, nadir, azimut, algèbre, algorithme, ou plus simplement « chiffre ». S’agissant de l’industrie, les Européens ont repris, avant de les améliorer, les procédés utilisés par les Arabes pour la fabrication du papier, le travail du cuir, le textile, la distillation de l’alcool et du sucre - encore deux mots empruntés à l’arabe. On ne peut non plus oublier à quel point l’agriculture européenne s’est elle aussi enrichie au contact de l’Orient : abricots, aubergines, échalotes, oranges, pastèques… La liste des « arabes » est interminable.
Alors que pour l’Europe occidentale l’époque des croisades était l’amorce d’une véritable révolution, à la fois économique et culturelle, en Orient, ces guerres saintes allaient déboucher sur de longs siècles de décadence et d’obscurantisme. Assailli de toutes parts, le monde musulman se recroqueville sur lui-même. Il est devenu frileux, défensif, intolérant, stérile, autant d’attitudes qui s’aggravent à mesure que se poursuit l’évolution planétaire, par rapport à laquelle il se sent marginalisé. Le progrès, c’est désormais l’autre. Le modernisme, c’est l’autre. Fallait-il affirmer son identité culturelle et religieuse en rejetant ce modernisme que symbolisait l’Occident ? Fallait-il, au contraire, s’engager résolument sur la voie de la modernisation en prenant le risque de perdre son identité ? Ni l’Iran, ni la Turquie, ni le monde arabe n’ont réussi à résoudre ce dilemme ; et c’est pourquoi aujourd’hui encore on continue d’assister à une alternance souvent brutale entre des phases d’occidentalisation forcée et des phases d’intégrisme outrancier, fortement xénophobe.
A la fois fasciné et effrayé par ces Franj qu’il a connus barbares, qu’il a vaincus mais qui, depuis, ont réussi à dominer la Terre, le monde arabe ne peut se résoudre à considérer les croisades comme un simple épisode d’un passé révolu. On est souvent surpris de découvrir à quel point l’attitude des Arabes, et des musulmans en général, à l’égard de l’Occident, reste influencée, aujourd’hui encore, par des événements qui sont censés avoir trouvé leur terme il y a sept siècles.
Or, à la veille du troisième millénaire, les responsables politiques et religieux du monde arabe se réfèrent constamment à Saladin, à la chute de Jérusalem et à sa reprise. Israël est assimilé, dans l’acceptation populaire comme dans certains discours officiels, à un nouvel Etat croisé. Des trois divisions de l’Armée de libération palestinienne, l’une porte encore le nom de Hittin et une autre celui d’Ain Jalout. Le président Nasser du temps de sa gloire, était régulièrement comparé à Saladin qui, comme lui, avait réuni la Syrie et l’Egypte - et même le Yémen ! Quant à l’expédition de Suez en 1956, elle fut perçue, à l’égal de celle de 1191, comme une croisade menée par les Français et les Anglais.
Il est vrai que les similitudes sont troublantes. Comment ne pas penser au président Sadate en écoutant Sibt Ibn Al-Jawzi dénoncer, devant le peuple de Damas, la « trahison » du maître du Caire, Al-Kamel, qui a osé reconnaître la souveraineté de l’ennemi dans la Ville Sainte ? Comment distinguer le passé du présent quand il s’agit de la lutte entre Damas et Jérusalem pour le contrôle du Golan ou de la Bekaa ? Comment ne pas demeurer songeur en lisant les réflexions d’Oussama sur la supériorité militaire des envahisseurs ?
Dans un monde musulman perpétuellement agressé, on ne peut empêcher l’émergence d’un sentiment de persécution, qui prend, chez certains fanatiques, la forme d’une dangereuse obsession : n’a-t-on pas vu, le 13 mai 1981, le Turc Mehemet Ali Agca tirer sur le pape après avoir expliqué dans une lettre : J’ai décidé de tuer Jean-Paul II, commandant suprême des croisés. Au-delà de cet acte individuel, il est clair que l’Orient arabe voit toujours dans l’Occident un ennemi naturel. Contre lui, tout acte hostile, qu’il soit politique, militaire ou pétrolier, n’est que revanche légitime. Et l’on ne peut douter que la cassure entre ces deux mondes date des croisades, ressenties par les Arabes, aujourd’hui encore, comme un viol.
Amin Maalouf, Les Croisades vues par les Arabes, Epilogue