30 octobre 2016

Denis Diderot : Essai sur le Mérite et la Vertu - Livre Premier

Ah que coucou !

Comme annoncé dans le Discours préliminaire servant d'introduction aux 2 livres composant cet Essai, en voici le premier dans lequel Denis Diderot définit le déisme par rapport au théisme, définit le bien et le mal...


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Format : pdf
Langue : Français du 18e siècle + Latin
(le latin n'étant pas mon point fort, et ayant eu des problèmes à relire les phrases latines dans l'original (ben... ça ne se conserve pas toujours bien, le papier, et l'encre... ben... sur certains papier, ça s'étale très bien et rend les caractères d'imprimerie illisibles ;))... un latiniste pourrait-il le vérifier et me dire où il faut corriger, SVP ? Il y a des mots qui m'ont semblé étranges et des formes grammaticales qui m'ont fort étonnée).

Concernant le texte en français. Comme pour les Discours préliminaire, j'ai choisi de ne pas l'adapter aux règles de notre époque. Pourquoi ? cela va peut-être paraître étrange à certain, mais c'est pour, justement, lui laisser cette facilité à le lire, à le comprendre. Adapter un texte ancien à notre époque, je trouve ça toujours un tantinet dangereux à effectuer car, par exemple, les "traducteurs" changent bien les mots... mais la ponctuation ??? oui, ils laissent la ponctuation telle qu'elle est... or, nous savons tous qu'une virgule, par exemple, à telle place, apportera au texte une toute autre signification et, nous savons tous aussi, que notre vocabulaire moderne ne correspond pas forcément, au vocabulaire ancien - notre langue est vivante : notre langue évolue : alors remplacer, par exemple seroit par serait (pour lequel nous sommes tentés de dire, il n'y a rien qui ne nous en empêche : le premier est la version ancienne du second), nous fait oublier que le dit-texte a été élaboré et écrit au 18e siècle et ne nous fait pas garder en mémoire que nous devons nous projeter dans le passé pour le comprendre au mieux... c'est pour cela que je me suis "amusée" à laisser la graphie ancienne à certains mots comme toute-fois pour toutefois, quelqu'individu à quel qu'individu, à-moins à à moins, allarme à alarme, fidelle à fidèle, etc. Toutefois j'ai remis apercevoir à la place d'appercevoir, (parce que mettre 2 p, je trouve que pour ceux qui ignore encore les exceptions graphiques des mots commençant par le son "ap" peut perturber leurs prochaines rédactions), désir à la place de desir (là, j'ai l'impression qu'il s'agit d'une faute d'imprimerie, tout comme celle-ci : dégré pour degré)...

Ceci étant dit...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

28 octobre 2016

Marcel Aymé [Le Passe-muraille] : Le Proverbe

Ah que coucou !

Qu'il est toujours difficile d'expliquer une chose qui nous semble très évidente... surtout quand il s'agit, comme ici, d'un devoir à rendre... Oui, Lucien Jacotin, élève médiocre, doit expliquer le proverbe suivant : "Rien ne sert de courir, il faut partir à point", devoir qu'il a à faire depuis une semaine déjà et qu'il doit rendre le lendemain matin... évident, cette nouvelle fâche son père qui est inscrit sur la liste pour recevoir les prochaines palmes académiques. Et parce qu'il travaille aussi dans le même bureau que le père du meilleur élève de la classe de son fils, Béruchard, qui l'énerve à vanter les bons résultats scolaires de l'élève Béruchard, il décide de faire faire son devoir de français à Lucien, même si cela doit prendre toute la nuit !

Ce père parviendra-t-il, avec menaces ou attendrissements, à décider son fils à faire son devoir et quelle sera la note que donnera le maître d'école à celui-ci ? et bien, et si vous la lisiez vous-même, cette nouvelle, pour le savoir ?

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Format : pdf
Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

26 octobre 2016

Agatha Christie [Le Club du Mardi continue] : Le Pouce de Saint-Pierre

Ah que coucou !

Pour cette seconde enquête du recueil Le Club du Mardi continue ou la 9e de la version originale, c'est au tour de Miss Marple de nous narrer un cas mystérieux (pour la seconde fois). Et, cette fois, sans se faire prier, Miss Marple nous parle de sa nièce Mabel qui épousa Geoffrey Denman, fils d'un Mr Denman dont l'esprit est dérangé et qui habite chez eux.
Mabel et Geoffrey ont souvent invité Miss Marple à venir chez eux leur rendre visite... et Miss Marple a toujours refusé... pourtant, quand elle reçoit une lettre de Mabel, écrite quelques temps après la mort de Geoffrey et la priant de venir l'aider, Miss Marple s'organise alors pour quitter Sainte Mary Mead et partir chez sa nièce. Là, elle découvre, comme le lui avait annoncé Mabel dans son courrier, que sa nièce ne supporte plus les rumeurs qui circulent sur son compte et sur la mort de Geoffrey et Miss Marple, après avoir soutiré toutes les informations nécessaires de Mabel et des domestiques pour disculper sa nièce, se met en chasse.
Réussira-t-elle à réhabiliter l'honneur de sa nièce ? les membres du Club parviendront-ils à ressoudre cette énigme ? et bien vous le saurez en lisant la nouvelle suivante :

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Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

24 octobre 2016

Denis Diderot [Essai sur le Mérite et la Vertu] : Discours préliminaire

Ah que coucou !

Voici un texte qui me met bien dans l'embarras... non pas sur son contenu mais pour son contenant... oui, je reste encore indécise concernant la présentation à adopter aussi bien pour ce discours qui sert d'introduction et d'explication que des 2 livres que composent cet Essai sur le Mérite et la Vertu...
Il est vrai que je pourrais regrouper dans le même e-book ce Discours préliminaire et les 2 livres de l'Essai (mais cela ferait, je crains, fuir certains lecteurs qui recherchent des e-books de moins de 50 pages, parce que, par exemple, le logiciel de lecture qu'ils ont choisi n'a pas l'option "signet" ou autre permettant d'accéder directement, et cela dès l'ouverture, à la dernière ligne qu'ils lisaient avant de fermer le livre pour en reprendre la lecture plus tard). Je pourrais aussi faire, comme je le fais déjà pour la Comédie Humaine, et d'autres nouvelles regroupées dans des recueils, à savoir, insérer la dite-introduction dans chacun des 2 livres ; mais, là, je crains, au vu du contenu du dit-discours que ceux, qui lisent les 2 livres à dates différentes et espacées, se trouvent, malgré eux, à ne plus rien comprendre entre la lecture de l'introduction et du contenu du livre 2... j'adopte donc, pour l'instant et pour la mise en ligne, une troisième option : celle qui consiste à séparer cette introduction des 2 livres et les 2 livres... donc cet Essai sur le Mérite et la Vertu se divisera, sur ce blog, en 3 e-books distincts... comme je l'ai fait, il y a bien longtemps, pour l'Art de la Guerre de Sun Tzu et pour les Lettres à un jeune poète de Rainer Maria Rilke... sans les mettre, toutefois, dans le même lien de téléchargement.
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Format : pdf
Langue : Français 19e siècle + Anglais du 19e siècle  + Latin

qui, à la fin, rappellera à tous les lecteurs que cet Essai comporte 2 livres :


Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

22 octobre 2016

Marcel Aymé [Le Passe-Muraille] : Le Décret

Ah que coucou !

Je sais que ce n'est pas la période (quoi que... à la date où j'élabore cet article j'ignore encore la date exacte à laquelle ce dit-article apparaîtra sur mon blog) mais dans cette nouvelle, Marcel Aymé nous parle du changement d'heure... et de l'absurdité à changer notre heure 2 fois par an (oui, c'est grâce à l'Occupation allemande que la France avait réussi à abandonner la plus absurdité des choses que des élus ignares avaient obligées à faire à toute la population française... nous n'allons tout de même pas demander, à nouveaux, aux cousins germains, de venir envahir la France pour nous permettre d'abandonner toutes les âneries votées par des personnages stupides que nous plaçons, par vote, à leurs postes, surtout qu'eux aussi, ont décidé d'adopter l'heure d'été pendant la période estivale et d'avancer leurs horloges d'une heure sans avoir protesté). Et pour nous en démontrer la bêtise aiguë, Marcel Aymé ne fait pas changer la pendule de son héros d'une heure, mais de dix-sept ans ;)... ben oui, quand des imbéciles obligent la population à placer midi à 14 heures, pourquoi ne pas imaginer que les dits-imbéciles n'obligent la population à placer 1959 en 1942 ou 1942 en 1959 ? vu que personne ne bronche, trouve cela même normal, et que tout le monde obéit ;)... 

Donc le récit, rédigé à la première personne du singulier, débute au commencement de la seconde guerre mondiale où le gouvernement décide de refuser de vivre la guerre qui s'annonce longue. Pour cela on élabore un décret qui fait faire un bond de dix-sept années à la France car on estime qu'à cette date la guerre sera terminée (rappelez-vous, La Carte du temps ;), nouvelle précédemment mise en ligne). L'auteur se retrouve ainsi propulsé dans les années 50... il n'habite plus à Montmartre mais à Auteuil (dans un bâtiment neuf), l'armée allemande a été vaincue (oui, au moment de l'élaboration de cette histoire les Français espèrent et croient en un prochain débarquement américain qui eût lieu plus d'un an plus tard). Il se retrouve avec sa famille agrandie de deux enfants qu'il lui faut apprendre à connaître, sa fille aînée est fiancée, son fils aîné passe son Bac... et quand il parvient, enfin, à s'adapter, le voilà propulsé, à nouveau au plein cœur de la France occupée, dix-sept ans plus tôt !
Comment comprendre la pertinence de ce nouveau bond dans le temps ? Comment réussir à s'adapter à nouveau à une époque différente qu'on pense avoir déjà vécue ? Comment gérer les connaissances acquises grâce à ce bond dans le futur ? Voilà ce dont témoigne ici Marcel Aymé :

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Format : pdf
Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

A BAS L'HEURE D'ETE !!!

QUI NOUS FAIT SOMNOLER AUX DEBUTS DES APRES-MIDI
QUI NOUS OBLIGE À DORMIR UNE HEURE DE MOINS
QUI NOUS OBLIGE A CONDUIRE ALORS QUE LES BROUILLARDS MATINAUX NE SE SONT PAS LEVES ENCORE
QUI NOUS EMPECHE DE JOUIR DE NOS JOURNEES PLEINEMENT !
TOUT CA PARCE QU'IL Y A DES IMBECILES QUI ONT DECIDE DE REPONDRE FIEREMENT QU'ILS ONT REUSSI A TROUVER MIDI A QUATORZE HEURES
ET POUR CE FAIRE, ILS PRETENDENT QUE TOUTE LA POPULATION MONDIALE FAIT DES ECONOMIES D'ENERGIE - perso, j'aimerais savoir comment ils peuvent parvenir à cette conclusion vu qu'année après année je constate aucune économie d'énergie, à moins qu'ils ne se lavent jamais ??? et que, de ce fait, ils n'ont nul besoin d'augmenter la T°C dans la salle de bain afin d'éviter d'avoir froid en sortant de la douche / bain ???? alors que si nous nous levions une heure plus tard (à l'heure d'hiver donc), nous n'aurions nul besoin de changer le thermostat des radiateurs de nos salles-de-bain, les brouillards matinaux auraient déjà disparu (donc moins de risque d'accident), nous dormirions plus longtemps car le soleil se couchant une heure plus tôt, les nuits se rafraîchissant une heure plus tôt nous permet à tous de pouvoir dormir (donc, de se reposer, d'où là aussi, moins d'accident), etc.

20 octobre 2016

Jacques Prévert : Paroles

Ah que coucou !

Voici le second recueil de poésie que je possède dans ma bibliothèque de ce célèbre poète, parolier, scénariste français qu'était Jacques Prévert.
Quand on ne connaît pas Jacques Prévert, je déconseille de lire cet ouvrage en premier car il commence avec de trop nombreux textes politiques (PCF) qui peuvent énerver ceux qui ne partagent pas - ou qu'un peu - les idéaux politiques de cette extrême-gauche qui voudrait pouvoir assassiner tous ceux qui ne pensent pas comme elle... Toutefois, une fois ces pages passées, la lecture en devient plus tranquille car : apolitique (c'est la raison pour laquelle ce livre se trouve encore dans ma bibliothèque et le pourquoi je le partage aujourd'hui, sinon il serait passé à la trappe)...

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Format : pdf
Langue : Français

Ce recueil regroupe les textes suivants :
  1. Tentative de description d’un dîner de têtes à Paris-France (paru dans Commerce 1931)
  2. Histoire du cheval
  3. La pêche à la baleine
  4. La belle saison
  5. Alicante
  6. Souvenirs de famille ou l’ange chiourme (paru dans Bifur 1930)
  7. J’en ai vu plusieurs
  8. Pour toi mon amour
  9. Les grandes inventions
  10. Evénements (paru dans Les Cahiers GLM 1937)
  11. L’accent grave
  12. Pater noster
  13. Rue de Seine
  14. Le Cancre
  15. Fleurs et couronnes
  16. Le retour au pays
  17. Le concert n’a pas été réussi
  18. Le temps des noyaux
  19. Chanson des escargots qui vont à l’enterrement
  20. Riviera
  21. La grasse matinée
  22. Dans ma maison
  23. Chasse à l’enfant
  24. Familiale
  25. Le paysage changeur
  26. Aux champs…
  27. L’effort humain
  28. Je suis comme je suis
  29. Chanson dans le sang
  30. La lessive
  31. La crosse en l’air (paru dans Soutes 1936)
  32. Cet amour
  33. L’orgue de Barbarie
  34. Page d’écriture
  35. Déjeuner du matin
  36. Fille d’acier
  37. Les oiseaux du souci
  38. Le désespoir est assis sur un banc
  39. Chanson de l’oiseleur
  40. Pour faire le portrait d’un oiseau
  41. Sables mouvants
  42. Presque
  43. Le droit chemin
  44. Le grand homme
  45. La Brouette ou les grandes inventions
  46. La Cène
  47. Les belles familles
  48. L’école des beaux-arts
  49. Epiphanie
  50. Ecritures saintes
  51. La batteuse
  52. Le miroir brisé
  53. Quartier libre
  54. L’ordre nouveau
  55. Au hasard des oiseaux
  56. Vous allez voir ce que vous allez voir
  57. Immense et rouge
  58. Chanson
  59. Composition française
  60. L’éclipse
  61. Chanson du geôlier
  62. Le cheval rouge
  63. Les paris stupides
  64. Premier jour
  65. Le message
  66. Fête foraine
  67. Chez la fleuriste
  68. L’épopée
  69. Le Sultan
  70. Et la fête continue
  71. Complainte de Vincent
  72. Dimanche
  73. Le jardin
  74. L’Automne
  75. Paris at night
  76. Le bouquet
  77. Barbara
  78. Inventaire
  79. La rue de Buci maintenant
  80. La morale de l’histoire
  81. La Gloire
  82. Il ne faut pas…
  83. Conversation
  84. Osiris ou la Fuite en Egypte
  85. Le discours sur la paix
  86. Le contrôleur
  87. Salut à l’oiseau
  88. Le temps perdu
  89. L’Amiral
  90. Le combat avec l’ange
  91. Place du Carrousel
  92. Cortège
  93. Noces et banquets
  94. Promenade de Picasso (paru dans Cahiers d’Art, 1944)
  95. Lanterne magique de Picasso (paru dans Cahiers d’Art, 1944)
Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

18 octobre 2016

Agatha Christie [Le Club du Mardi continue] : La Demoiselle de compagnie

Ah que coucou !

Dans la série des 13 enquêtes au Club du Mardi, nous continuons avec ce second livre regroupant les dernières histoires. Et aujourd'hui c'est au tour du docteur Lloyd de nous narrer son petit cas mystérieux... et là, nous partons aux Canaries et faisons la connaissance de deux Anglaises, bien comme il faut : Miss Barton et sa dame de compagnie : Amy Durrant qui se noie le lendemain de leur arrivée. Le docteur Lloyd, d'abord aimable et secourable envers sa compatriote survivante est toutefois mal à l'aise... ce malaise a-t-il pour origine une remarque d'une femme espagnole qui a pu observer la noyade du rivage ?? ou est-ce parce qu'il trouve que Miss Barton a soudainement grossi ?? ou est-ce parce que personne ne parvient à découvrir qui était la mystérieuse Amy Durrant (d'où elle venait, sa famille, son passé ?) ? ou est-ce une question que lui a posée Miss Barton ? Il l'ignore... et vous ? estimez-vous, vous aussi, qu'il ne s'agit pas là d'un accident mais d'un crime ? et pour quel motif aurait-on assassiné une dame de compagnie, sans fortune, sans passé, travaillant pour Miss Barton depuis peu de temps ?

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Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

16 octobre 2016

Marcel Aymé [Le Passe-muraille] : La Carte

Ah que coucou !

Voici le style de littérature que j'admire, celle où plusieurs histoires s'entrechoquent, où plusieurs thèmes sont abordés, où la lecture peut se faire de façon différente (c'est-à-dire : 1 histoire pour chaque lecteur car chacun y suit celle qu'il préfère). Bref, voici une nouvelle très riche que nous offre Marcel Aymé :

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Langue : Français

Parmi toute cette richesse il y en a une qui nous touche le plus en notre époque où des pseudo bien-pensants, haineux de la société, ces égoïstes paranoïaques qui distillent sur les réseaux sociaux et nos boites mèls au quotidien leurs doses de haine des autres (= tout ceux qui sont différents d'eux et/ou qui vivent différemment qu'eux, sans ouvrir leurs esprits à un monde différent que celui qu'ils imaginent dans leurs esprits mesquins et stupides et très souvent très éloignés de la réalité du monde actuel)... enfin, ceux qui se réjouiraient de ce 10 février s'ils avaient été dans la peau du héro de cette histoire, Jules Flegmon :

Extraits du journal de Jules Flegmon


10 février. - Un bruit absurde court dans le quartier à propos de nouvelles restrictions. Afin de parer à la disette et d’assurer un meilleur rendement de l’élément laborieux de la population, il serait procédé à la mise à mort des consommateurs improductifs : vieillards, retraités, rentiers, chômeurs et autres bouches inutiles. Au fond, je trouve que cette mesure serait assez juste. Rencontré tout à l’heure, devant chez moi, mon voisin Roquenton, ce fougueux septuagénaire qui épousa, l’an passé, une jeune femme de vingt-quatre ans. L’indignation l’étouffait : « Qu’importe l’âge, s’écria-t-il, puisque je fais le bonheur de ma poupée jolie ! » En des termes élevés, je lui ai conseillé d’accepter avec une joie orgueilleuse le sacrifice de sa personne au bien de la communauté.
Jusqu'au jour où ils s'apercevraient que... ben... comme Jules Flegmon, ils sont catalogués comme des inutiles et des improductifs, etc. Oui, il y a des imbéciles, qui estiment qu'il y a plusieurs catégories de la population qui, étant inutile d'après ce qu'ils croient, devrait se donner la mort... et après, ils vont prétendre qu'ils aiment l'humanité... qu'ils sont dans la catégorie qu'ils estiment être "normale" parce qu'ils aiment les animaux domestiques, etc.
Evidemment, comme Jules Flegmon, une fois qu'ils s'apercevraient que ces mesures les concernent aussi, ils changeraient très vite d'opinion et n'accepteraient pas d'être parmi la population sacrifiée au bien-être des autres ;) - vu déjà le manque de civisme, compassion, de solidarité (surtout pour les générations futures), bref d'humanisme quoi... dont ils font preuve au quotidien... - et râleraient parce que les autres, justement, refuseraient de les aider et de les "sauver"...

Mais bon, dans cette histoire, il ne s'agit que de "condamnation pour une mort provisoire" et non définitive, telle que la préconisent certains partis politiques et de nombreuses bonnes-âmes (que je vais, personnellement, finir par baffer tellement elles me répugnent).

Bon, rassurez-vous, il n'y a pas que cela ;)... il y a aussi de l'amour, des petits tracas de la vie quotidienne, une façon de s'adapter à cet état de choses, de jolies aventures plus ou moins pittoresques / loufoques... quelques petites mésaventures aussi (que nous trouvons amusantes parce que nous savons qu'elles ne peuvent arriver qu'aux autres et non à nous ;))... et puis, une morale empreinte de philosophie et de sciences concernant cette relativité du temps... oui... car, nous qui tenons pour idée absolue que la journée ne dure que 24 heures, que le mois de mai dure 31 jours et le mois de juin que 30 jours, pouvons-nous garantir, sans risque d'erreur, que c'est vrai ;) ? car, si en  affirmant cela, nous nous étions nous-mêmes condamnés à mourir provisoirement à la fin de ces 28, 29, 30 et 31 jours et à ressusciter tous les 1er de chaque mois ??? eh ;)...

Et oui, beaucoup de sujets abordés dans ces quelques pages...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

14 octobre 2016

Honoré de Balzac : Paris en 1831

Ah que coucou !

Dans cette très courte nouvelle, Honoré de Balzac nous décrit le Paris de son quotidien... ce Paris boueux où circulent de nombreux chevaux et où se retrouvent plus de Provinciaux que de Parisiens...

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Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

12 octobre 2016

Agatha Christie [Miss Marple au Club du Mardi] : L'Affaire du Bungalow

Ah que coucou !

Alors que nous arrivons à la dernière des énigmes de la version française de Miss Marple au Club du Mardi, nous nous retrouvons, en réalité, qu'à la moitié des énigmes de la version originale... et c'est pour cela que nous continuerons, la semaine prochaine avec la seconde partie des 13 enquêtes, regroupée dans le recueil Le Club du Mardi continue...

En ce mardi soir, c'est au tour de la célèbre actrice Jane Helier de nous narrer sa petite histoire et qui, fait étrange, n'est résolue par personne ? même pas par Miss Marple ?? pourquoi ? et bien si vous la lisiez vous-même, cette énigme, et si vous tentiez de trouver la solution par vous-même au lieu d'attendre qu'on vous serve la solution sur un plateau ???

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Alors, vous avez trouvé ?

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

10 octobre 2016

Denis Diderot : A mon frère

Ah que coucou !

Voici un court courrier que Denis Diderot envoya à son frère et qui sert d'Epître aux Œuvres complètes de Denis Diderot, Edition An VIII...

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

8 octobre 2016

Marcel Aymé [Le Passe-Muraille] : Les Sabines

Ah que coucou !

Sabine Larmurier, fidèle épouse d'Antoine Larmurier, a un don : celui d'ubiquité... don qu'elle préfère dissimuler à tout le monde, même à son mari qui, pourtant, un jour, s'est retrouvé en face de 4 Sabines alors qu'il rentrait chez lui à l'improviste... mais à cette découverte et encouragé par sa tendre moitié, il lui attribua une maladie que le médecin s'est empressé de lui nommer... bref, la vie suivait tranquillement son long fleuve tranquille jusqu'au jour où Sabine rencontre un beau ténébreux, aux yeux noirs se prénommant Théorème, artiste peintre...
Afin de vivre cet amour interdit, Sabine pense à utiliser son don... et tout se déroule à merveille et Sabine et Théorème vont même jusqu'à passer toutes les vacances d'été ensemble pendant que Sabine et Antoine passent les leurs au bord d'un lac auvergnat...
Mais voilà, Théorème commence à se lasser et un jour il va même jusqu'à...

Jusqu'à quoi ? et bien lisez cette nouvelle !

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Bisous,
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Sab

6 octobre 2016

Honoré de Balzac : Une Vue du Grand Monde

Ah que coucou !

Nombreux sont ceux qui fantasment sur ce que l'on nommait, au temps de Balzac et jusqu'à encore quelques décennies, le "Grand Monde" (regroupant le Gotha + les plus grandes fortunes du monde...), aujourd'hui c'est cette Jet-Set qui fait, soi-disant, rêver... Mais sous ces paillettes qui semblent être riches alors que... (bon, nous n'allons pas nous étendre sur les faux-semblants de la richesse qui dissimulent une très grande pauvreté), que se dissimule-t-il en réalité ? Le bonheur ? l'amour ? l'amitié sincère ? Honoré de Balzac nous dépeint ici, dans ces quelques lignes, sa vision de ce "Grand Monde":


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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

4 octobre 2016

Agatha Christie [Miss Marple au Club du Mardi] : Le Perron sanglant

Ah que coucou !

Et bien en ce mardi c'est au tour de la peintre Joyce Lemprière de nous narrer son cas mystérieux qu'elle a aidé à résoudre...
Joyce Lemprière, pour son travail, avait décidé de passer une quinzaine de jours à Rathole, un petit village dans les Cornouailles, qui fut détruit au seizième siècle par les Espagnols et reconstruit. Joyce est entrain de "croquer" une petite auberge quand ses mains, à son insu, dessinent des traces de sang sur le perron de la petite auberge qu'elle dessine. Vision ? Réalité ? Elle ne saurait quoi répondre, surtout que dans la même journée, elle remarque le chapeau "rouge sang" que porte une certaine Carol dont le couple d'amis s'inquiétait du retard pour les rejoindre à l'auberge...
En quoi cette histoire représente-t-elle un cas mystérieux ? et bien, si vous lisiez cette histoire, vous le découvririez ;)...

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

2 octobre 2016

Tolstoï : Lucerne

Ah que coucou !

Et si nous allions faire un petit tour en Suisse en compagnie de Tolstoï, qui, pour cette occasion, endosse l'identité du richissime Prince Nekloudoff...

Nous sommes le 8 juillet 1857 et le Prince, dans son journal intime, nous narre sa journée de la veille, celle où il a entendu et écouté un chanteur ambulant qui s'était installé devant l'hôtel le plus côté de Lucerne : le Schweitzerhoff ; dans lequel on retrouve les personnes les plus riches au monde et principalement de nationalité anglaise... pourtant de toute cette population connaissant l’opulence et ayant apprécié les chansons, le chanteur ne perçoit absolument rien... et ce n'est qu'avec 1 franc 50 qu'il doit payer son repas du soir et un endroit pour pouvoir dormir...
Le Prince est révolté par le comportement de ces riches et décide de rattraper le chanteur pour l'inviter à boire du vin... dans le Schweitzerhoff !! Comment vont réagir tous ces snobs qui ont volé le petit chanteur quelque instant plus tôt ? Et bien, vous n'avez qu'à lire par vous-même ces quelques pages de la littérature russe...

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab