31 décembre 2017

Théophile Gautier : La Morte amoureuse

Ah que coucou !


Aujourd'hui je vous propose du "fantastique" ;)... une histoire de fantôme et d'amour par delà la mort...

accessible à la lecture / téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français

Il s'appelle Romuald et ce jour-là il se faisait ordonner prêtre... mais voilà que sur le seuil de l'église il voit apparaître une femme si belle qu'il tente de faire savoir qu'il ne souhaite plus devenir prêtre ; mais de sa bouche, aucun son ne sort...
Il regagne le cloître dans lequel il doit attendre d'être nommé dans une paroisse par l'Evêque. Et avant de regagner sa cellule on lui tend un portefeuille en lui recommandant de le dissimuler.
Arrivé dans sa chambre il l'ouvre et trouve un papier sur lequel on lui donne un bien étrange rendez-vous signé Clarimonde au palais Concini. Or, il ne connaît ni cette Clarimonde et ignore totalement où se trouve ce palais ; toutefois il a envie d'y aller mais les barreaux de la seule et unique fenêtre l'en empêche... et là arrive l'abbé Sérapion qui lui apprend qu'ils partent le lendemain matin pour sa nouvelle curie.
Sur le chemin, proche du village où Romuald doit y exercer son ministère, ils passent non loin d'un bâtiment qui attirent étrangement les yeux de Romuald, Sérapion lui apprend qu'il s'agit du palais Concini tout en l'avertissant qu'il s'agit là d'un lieu de "perdition" car y vit la courtisane Clarimonde...
Arrivé au presbytère Sérapion et Romuald se séparent et...

Et quoi ?
Et bien... lisez la suite vous-même ;) !

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

PS : pour les nouvelles postées précédemment signées Théophile Gauthier, j'y ai ajouté non seulement la date qui manquait à certain, ainsi que le nom du journal où elles ont été éditées la première fois...
Quant à la question : "c'est quoi le nom du recueil ?" ; il n'y a pas de recueil vu qu'elles ont été éditées dans des magazines, journaux... et, à ma connaissance, à leur sortie, elles n'ont pas fait l'objet du "regroupement dans un recueils de nouvelles"... elles ont été rassemblées plusieurs années plus tard.

30 décembre 2017

Richard Brautigan [Vengeance de la Pelouse] : Souvenir d'une fille

Ah que coucou !

Texte trop court pour être proposé au format pdf. Vous le trouverez sous ma signature.

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab
Dès que je regarde le bâtiment de la compagnie d’assurances des pompiers, je pense à ses seins. Le bâtiment est au coin de Presido Street et de California Street, à San Francisco. C’est un bâtiment bleu, avec du verre et de la brique rouge, qui ressemble à une théorie philosophique de second ordre plantée là, à l’endroit même où était situé autrefois l’un des plus célèbres cimetières de Californie :



Cimetière de Laurel Hill

1854 - 1946



Onze sénateurs des Etats-Unis y ont été enterrés.

Ils ont été déterrés, comme tous les autres, il y a des années, mais il y a encore quelques grands cyprès à côté de la compagnie d’assurances.

Ces arbres autrefois projetaient leur ombre sur les tombes. Ils participaient de la douleur et des larmes du jour et du silence de la nuit, sauf quand il y avait du vent.

Je me demande s’ils se posent des questions du genre : que sont devenus tous ceux qui étaient morts ? Où les a-t-on emmenés ? Et où sont tous ceux qui venaient ici leur rendre visite ? Pourquoi est-ce qu’on nous a oubliés ?

Ces questions sont peut-être trop poétiques. Peut-être vaudrait-il mieux dire : il y a quatre arbres à côté d’une compagnie d’assurances, là-bas, en Californie.

29 décembre 2017

Edouard Laboulaye [Derniers Contes Bleus] : Préface

Ah que coucou !

Aujourd'hui nous commençons une série de 15 contes élaborés par un avocat, homme politique, écrivain : Edouard Laboulaye qui les dédie à ses 5 petits-enfants avec tout l'amour d'un grand-père (nul besoin qu'il le dise... cela se sent dans les vocabulaire qu'il utilise)...
Dans cette préface il explique pour quels motifs il a décidé d'écrire ces quelques contes et ce qu'il comprend par "contes" ;)...
Il nous explique aussi comment les adultes, lorsqu'il était enfant en 1820, parvenaient à ce que leurs chérubins se tiennent tranquilles (ce qui peut donner de bonnes idées aux parents, là, ;) mdrr !!)

accessible à la lecture / téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

28 décembre 2017

Tolstoï [Contes et Fables] : Les 2 marchands

Ah que coucou !

Encore à notre époque, il y a des gens, qui se croient très souvent plus intelligents que nous et qui tentent de nous faire avaler des couleuvres en estimant que nous sommes si idiots que nous ne pourrons pas nous en apercevoir... Bref, ils ne font que nous révéler, une fois de plus, l'étendue de toute leur bêtise... et bien, dans ce conte des 2 marchands, le plus riche, se croyant le plus intelligent, profite que le plus pauvre doive lui laisser sa marchandise en fer pour la lui subtiliser et, pour éviter que celui-ci ne puisse demander le moindre dédommagement, il décide de lui faire gober le fait que des souris aient mangé du fer ;)... le plus pauvre, comme nous quand ça nous arrive, fait semblant de le croire afin de constater jusqu'où la bêtise du plus riche va aller ;)... bref, lorsque le pauvre marchand sort de chez son voleur, il rencontre le fils de celui-ci et, se venge de la façon la plus intelligente qu'il soit ;) mdrr !! vous voulez savoir comment ? ben en montrant au plus riche qu'il n'a pas été dupe de ses mensonges en... en faisant quoi ? ben, lisez ce conte et vous le saurez - conte que vous pourrez lire aussi dans sa version originale qui se trouve à la suite de sa traduction :

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Format : pdf
Langues : Français et Russe

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

27 décembre 2017

Richard Brautigan [Vengeance de la Pelouse] : La Gloire en Californie, 1964

Ah que coucou !

Les fruits de la gloire... voici ce que nous narre ici Richard Brautigan...

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Format : pdf
Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

26 décembre 2017

Tolstoï [Contes et Fables] : Les Punaises

Ah que coucou !

Voici une petite mésaventure dont nous pouvons tous rire du moment que celle-ci ne nous arrive pas ;)... il s'agit de pouvoir dormir malgré la présence de ces f...ues punaises !! vous savez, ces petites bêbêtes qui squattent les matelas et nous mordent alors que nous voulons dormir...
Et bien, dans ce conte, le héros malgré lui, nous explique comment il compte faire pour passer une nuit tranquille... après observation des punaises qui se trouvent au plafond et sur les murs de la pièce, il s'aperçoit qu'elles grimpent sur le lit en passant par les pieds du dit-lit. Alors, naturellement, il demande un autre lit, l'éloigne des murs, et demande au patron de l'auberge de lui fournir des récipients remplis d'eau afin de faire tremper les pieds du lit et ainsi causé la noyade des punaises qui voudraient venir lui empoisonner son sommeil (les punaises, d'après ce qu'on sait, ne sachant pas nager). Une fois cela installé, il se couche et... et... et quoi ? ben... il sent quelque chose d'étrange au bout de quelques minutes... et vous voulez savoir quoi ? ben lisez donc ce conte (dont la version originale se trouve à la suite de sa traduction) :

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Format : pdf
Langues : Français et Russe

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

25 décembre 2017


JOYEUX NOËL 2017

A TOUS !

En ce jour de la Nativité que tous vos vœux les plus chers se réalisent. Qu'ils apportent de la joie, du bonheur, de la chaleur humaine à tout le monde.

Passez de belles fêtes de Noël.

Bisous,
@+ 
Sab

24 décembre 2017

Guillaume Apollinaire : Le Flâneur des deux Rives

Ah que coucou !

Aujourd'hui je vous propose de faire du tourisme... mais un tourisme un peu spécial vu que notre guide n'est autre que Guillaume Apollinaire qui nous propose une ballade littéraire entre Paris et Auteuil... il nous fera découvrir un Paris, un Auteuil qui n'existe plus... celui du début du 20e siècle et les pavés où Balzac a posé ses pieds... il nous parlera de ce qu'il y a à voir, d'où il faut aller quand on veut connaître le monde littéraire... bref, voici quelques secrets d'un des plus grands poètes de la langue française :

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Format : pdf
Langue : français (prose)

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

22 décembre 2017

Honoré de Balzac [Portraits et Critique littéraire] : Molière

Ah que coucou !

Nous connaissons tous Balzac comme étant un écrivain ; nous connaissons beaucoup moins Balzac en tant que critique littéraire, et pourtant... lui aussi était journaliste ;)...

Concernant Molière j'ai déjà posté la critique élaborée par Charles-Augustin Sainte-Beuve (cliquez ici pour y accéder) et bien aujourd'hui apprenez de la plume même de Balzac, comment il définit Molière et son art littéraire :

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Format : pdf
Langue : Français


Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

20 décembre 2017

Richard Brautigan [Vengeance de la Pelouse] : Les Etendards, que j'ai moi-même choisis

Ah que coucou !

Nouvelle trop courte pour que je vous la propose au format pdf. Vous la trouverez sous ma signature.

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab


Gnôle et nana, gnôle sans nana, re-gnôle et re-nana, c’est toujours le même refrain. Je reviens à cette histoire comme quelqu’un qui est parti, mais qui, de toute éternité, devait revenir, et c’est peut-être pour le mieux.

Je n’ai trouvé ni statues, ni bouquets, ni bien-aimée pour me dire :

- Maintenant nous ferons flotter de nouveaux étendards sur le château, et tu les auras toi-même choisis.

et pour prendre de nouveau ma main, prendre ma main dans la sienne.

Que dalle !

Ma machine à écrire file comme un cheval qui se serait échappé du ciel et plongerait dans le silence, et les mots galopent en bon ordre, tandis que dehors le soleil brille.

Peut-être les mots se souviennent-ils de moi.

On est le 4 mars 1964. Les oiseaux chantent sur la véranda, derrière la maison, toute une bande d’oiseaux dans une volière, et j’essaie de chanter avec eux : Gnôle et nana, gnôle sans nana, re-gnôle, et re-nana, me revoilà en ville.

18 décembre 2017

Tolstoï [Contes et Fables] : Les 2 camarades

Ah que coucou !

Voici un conte qui, perso, m'a bien fait sourire ;)... il s'agit d'une histoire entre l'homme (enfin, ici, 2) et un animal sauvage (ici, l'ours). Cet écrit m'a remémoré certaines personnes qui se prétendent courageuses (parfois même plus courageuses que nous) et qui, lorsqu'arrive un danger quelconque, estiment de leur devoir de se cacher, de ne pas venir aider leurs concitoyens, leurs amis, leur famille, d'accepter toutes les bassesses pour sauver leur vie et qui, lorsque le danger a disparu sans leur aide, viennent fanfaronner auprès de ceux qui ont été contraint et/ou qui ont décidé de faire face au dit-danger...
Dans ce conte 2 amis se promènent dans une forêt - comme Tolstoï ne mentionne pas de chasse quelconque, on peut estimer donc que ni l'un ni l'autre n'était armé - quand soudain ils rencontrent un ours qui semble dangereux. Tandis que l'un part se cacher sans se soucier de son ami qu'il observe toutefois de sa cachette, l'autre, surpris par le comportement de son ami, reste sur place et doit faire face, sans arme et sans aucune aide de son ami, à un ours non-apprivoisé...
La suite ? pour les âmes sensibles : aucune crainte à avoir car 0 mort, 0 blessé, l'histoire se termine aussi bien pour l'ours que pour l'homme apeuré. Toutefois, lisez la bien jusqu'à la fin, cet homme que son ami n'a pas aidé, tient un propos montrant un Q.I. très élevé... et cela, sans avoir l'air - j'adore !!!

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Format : pdf
Langues : Français et Russe
Nota :
Le texte original suit sa traduction.
Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

16 décembre 2017

Amédée Boudin : Qui sera Président ?

Ah que coucou !

Je suis tombée dessus par le plus grand des hasards... le titre (nous étions à cette époque-là avant les élections pour le 1er tour des Présidentielles 2017) m'avait amusé et le mot "satyre" m'a encouragé à lire ce texte, écrit par quelqu'un dont je n'avais jamais entendu parler...

1848...

Vous souvenez-vous de ce qu'il s'est passé à cette époque-là, du point de vue "politique" et non du point de vue "émeute / violence"... et bien c'est en 1848 qu'a été élu, pour la première fois en France, le Président de la République au suffrage universel !

Comme cela se fait de nos jours : plusieurs candidats étaient en lice... et dans le texte suivant Amédée Boudin nous commente / résume succinctement le programme de chacun :

accessible à la lecture / téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français

Donc, en lice, se trouvent les personnes suivantes (dans l'ordre où Amédée Boudin les a placées) - si vous souhaitez savoir s'ils ont gagné ou non, cliquez sur le patronyme :

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

14 décembre 2017

Richard Brautigan [Vengeance de la Pelouse] : La Vie littéraire en Californie, 1964

Ah que coucou !

En tant que poète Richard Brautigan nous narre ici ce à quoi il doit faire face parfois (même de la part de ses amis proches)...

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Format : pdf
Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

12 décembre 2017

Tolstoï [Contes et Fables] : Comment un voleur se trahit

Ah que coucou !

Comment parvient-on à attraper des voleurs ? souvent parce qu'ils ont fait une erreur qui permet de connaître leur identité ou parce qu'ils n'ont pas de chance... dans cette histoire, le voleur fait partie de la seconde catégorie, car, c'est vraiment manqué de bol que d'être pris d'une crise d'éternuement alors que le propriétaire des objets qu'on est entrain de subtiliser se trouve proche de notre cachette ;)... eh oui... tous les voleurs ne parviennent pas à profiter des biens des autres, et c'est une chance ;) !

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Format : pdf
Langues : Français et Russe
Nota :
La version originale se trouve à la suite de sa traduction.

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

10 décembre 2017

Richard Brautigan [Vengeance de la Pelouse] : La Voiture blindée

Ah que coucou !

Comment réagiriez-vous si, de bon matin, votre téléphone sonnait et qu'un inconnu vous pose la question suivante : "Qui est l'inventeur du revolver ?"

Richard Brautigan, lui, a répondu et parce qu'il a fourni la bonne réponse, en échange de son adresse postale, on lui a promis de lui expédier un stylo à encre verte... mais ce stylo, il ne l'a jamais reçu et se remémore que la seule et unique chose qu'il ait gagnée est :

une voiture blindée !

Comment ? Eh bien, et si vous lisiez ces quelques lignes pour le savoir ;) ?

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Format : pdf
Langue : Français
Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

8 décembre 2017

Tolstoï [Contes et Fables] : Les 3 Voleurs

Ah que coucou !

Il y a des jours où il est préférable qu'on resta couché... c'est ce qu'a dû penser ce moujik, héros malheureux de l'histoire suivante, après avoir rencontré, et cela dans la même journée, 3 voleurs à la suite qui, chacun, lui prit un de ses biens : son bouc, son âne, ses vêtements...

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Format : pdf
Langues : Français et Russe

Nota :
La version originale se trouve à la suite de sa traduction.

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

6 décembre 2017

Georges Chaulet [Fantômette] : Fantômette et son Prince

Ah que coucou !

Pedro Olivo est le chef de la police d'un pays d'Amérique central appelé : Panorama. Système politique de ce pays : Monarchie, actuellement dirigé par un régent (le tenant au titre n'ayant pas 12 ans encore : âge légal pour qu'il puisse prendre son titre de roi et assumer son rôle) : le Président Moscatel.
Pedro Olivo a réussi à ce que le journaliste "Œil de Lynx" lui communique les coordonnées de Fantômette... qui, étonnée, a accepté de le recevoir et de l'écouter... oui, Pedro Olivo a une demande assez étrange à faire à Fantômette... il lui demande de l'aider à assurer la sécurité du prince car il soupçonne un complot pour le tuer. Après quelques réticences, Fantômette accepte de se rendre au Panorama, sous couverture d'une assistante linguiste (pour aider le prince à faire des progrès en français). Elle rencontre le prince ; ils sympathisent et, dès la première nuit, le prince est enlevé / passé pour mort et c'est Fantômette que Pedro Olivo accuse du meurtre !

Fantômette va-t-elle réussir à prouver son innocence ?
Et bien nos têtes blondes auront la réponse en lisant le livre que leurs parents accepteront de leur fournir parce qu'ils auront lu les premières pages de la dite-aventure qui se trouvent au-dessous de ma signature ;)...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab














4 décembre 2017

Richard Brautigan [Vengeance de la Pelouse] : La Vente aux enchères

Ah que coucou !

Texte trop court pour le proposer au format pdf. Vous le trouvez alors sous ma signature.

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

 

C’était une vente aux enchères comme il y en a dans cette région pluvieuse du nord-ouest du Pacifique, avec des gosses qui vous courent entre les jambes et touchent à tout, des paysannes qui jettent leur dévolu sur des lots de vieux pots à fruits, des robes d’occasion, et peut-être quelques meubles pour la maison, tandis que les hommes s’intéressent aux selles, au matériel de ferme et au cheptel.
La vente aux enchères se tenait un samedi après-midi dans une espèce de vieux bâtiment qui ressemblait à une grange-entrepôt, et baignait dans une atmosphère de fin de fête. Il y avait dans l’odeur qui y flottait toute l’histoire de l’Amérique.
Le commissaire-priseur vendait les choses si vite qu’il était possible d’acheter des trucs qui ne seraient pas en vente l’année prochaine. Il avait de fausses dents qu’on entendait cliqueter comme des sauterelles bondissant entre les mâchoires d’un squelette.
A chaque fois qu’un lot de vieux jouets était annoncé, les gosses enquiquinaient leurs parents jusqu’à ce qu’on soit obligé de les menacer du martinet pour qu’ils se taisent : « Fiche-moi la paix ou tu auras les fesses si rouges que tu ne pourras pas t’asseoir de huit jours ! »
Il y avait toujours des vaches et des moutons, des chevaux et des lapins, qui attendaient de nouveaux propriétaires, ou un fermier qui, tout en se mouchant, considérait des poulets d’un air sombre.
C’était chouette les après-midi d’hiver quand il pleuvait, car la salle de ventes était couverte en tôle et une merveilleuse intimité mouillée enveloppait alors toute chose.
Une très vieille boîte, faite de verre poussiéreux et de longues baguettes de bois jaune comme les moustaches d’un pionnier, contenait des lots de bonbons si vieux qu’ils n’avaient plus aucun goût. Le lot coûtait cinquante cents et les bonbons étaient vraiment très vieux ; mais pour une raison que seul un gosse peut comprendre, j’aimais les mâchonner. Donc, je me débrouillais pour trouver vingt-cinq cents, cherchais un associé, et je finissais par avoir ma douzaine de vieux bonbons. C’était en 1947.

2 décembre 2017

Tolstoï [Contes et Fables] : Le plus bel Héritage

Ah que coucou !

Dans cette fable Tolstoï nous narre une vérité encore d'actualité aujourd'hui, à savoir que ceux qui pensent leur avenir assuré travaillent moins et apprennent moins que ceux qui estiment devoir se battre pour avoir leur place au soleil... et donc pendant que le premier dilapide rapidement la fortune accumulée par ses prédécesseurs, le 2nd acquiert sa propre fortune grâce à son travail et à ses qualités qu'il a appris à développer...

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Format : pdf
Langues : Français et Russe

Nota :
La version originale se trouve à la suite de sa traduction.

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

30 novembre 2017

René Barjavel : Le Grand Secret

Ah que coucou !

Aujourd'hui René Barjavel nous propose de tirer au clair certains faits de son actualité qui sont restés, aujourd'hui encore, mystérieux ;) mdrrr !
Bon, comme vous vous en doutez, et comme il a averti les lecteurs lors de son interview qu'il a faite le 16 avril 1973 dont vous pouvez en voir la vidéo ci-dessous, il ne s'agit pas là d'un roman historique mais un roman de science-fiction ;) :

Alors que la vidéo s'affiche sur le brouillon et non sur le blog, voici le lien src afin de vous permettre de la visionner. Désolée pour cet incident technique indépendant de ma volonté...
Pour qu'elle s'affiche vous pouvez aussi cliquer sur le titre de cet article... chez moi, ça fonctionne.

Oui, aujourd'hui je vous propose de lire :

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Format : pdf
Langue : Français

dans lequel il nous démontre que le Paradis ne signifie nullement un monde dans lequel nous ne mourons pas... dans lequel nous ne vieillissons pas... et que ce paradis-là est en réalité un ENFER où on ne peut que bafouer toutes les libertés individuelles... même si, au départ, nous sommes remplis de très bonnes intentions...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

28 novembre 2017

Richard Brautigan [Vengeance de la Pelouse] : Toute l'histoire de l'Allemagne et du Japon

Ah que coucou !

Nouvelle trop courte pour la proposer au format pdf. Vous pouvez la lire au-dessous de ma signature.

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab


Il y a quelques années, pendant la Seconde Guerre, j’habitais dans un motel, à côté d’une usine d’empaquetage Swift, ce qui est une façon aimable de dire un abattoir.

On y tuait des porcs, heure après heure, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, jusqu’à ce que le printemps fasse place à l’été et l’été à l’automne, et quand on les égorgeait, on entendait une longue plainte aiguë, semblable à un air d’opéra chanté par un broyeur d’ordures.

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai pensé que le fait de tuer tous ces porcs n’était pas étranger au fait de gagner la guerre. Sans doute parce que tout le reste aussi y a concouru.

Pendant les deux premières semaines que nous avons passés dans ce motel, cela m’a vraiment perturbé. Tous ces cris étaient difficiles à supporter. Puis je m’y suis habitué, et c’est devenu un bruit parmi d’autres : le chant d’un oiseau dans l’arbre, ou la sirène de midi, ou bien le bruit de la radio ou des camions sur la route, ou encore des voix humaines, ou l’appel pour manger, etc.

Tu iras jouer après dîner.

Quand les porcs ne criaient pas, on entendaient le silence comme si une machine s’était cassée.

26 novembre 2017

Tolstoï [Contes et Fables] : Comment un Moujik aima son frère aîné

Ah que coucou !

Tous ceux qui ont un peu étudié l'histoire de France, ont entendu parler, plus ou moins, de ces tirages au sort visant à recruter des paysans/bourgeois pour l'armée (tel se passait le recrutement surtout après la Révolution française)... mais nous, Français, n'avons pas inventé ce système et n'étions pas les seuls à l'utiliser... parmi les utilisateurs se trouvaient l'armée russe (dont nous avons de nombreux témoignages littéraires déjà)... et bien, en voici un autre, à ajouter à vos tablettes : celui du moujik Pétrouchka qui fut tirer au sort pour partir à l'armée (d'où, selon la rumeur, on ne revient pas) et que son frère, Nicolaï, a remplacé (comme cela pouvait se faire à l'époque - en France aussi)...

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Format : pdf
Langues : Français et Russe

Nota :
La VO se trouve à la suite de sa traduction.

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

24 novembre 2017

Guillaume Apollinaire : Ombre

Ah que coucou !

En 1917 pour la conférence "Une Tendance de la poésie contemporaine", donnée par Guillaume Apollinaire nous découvrons, dans le programme, cette poésie :

Vous voilà de nouveau près de moi
Souvenirs de mes compagnons morts à la guerre
L’olive du temps
Souvenirs qui n’en faites plus qu’un
Comme cent fourrures ne font qu’un manteau
Comme ces milliers de blessures ne font qu’un article de journal
Apparence impalpable et sombre qui avez pris
La forme changeante de mon ombre
Un indien à l’affût pendant l’éternité
Ombre vous rampez près de moi
Mais vous ne m’entendez plus
Vous ne connaîtrez plus les poèmes divins que je chante
Tandis que moi je vous entends je vous vois encore
Destinées
Ombre multiple que le soleil vous garde
Vous qui m’aimez assez pour ne jamais me quitter
Et qui dansez au soleil sans faire de poussière
Ombre encore du soleil
Ecriture de ma lumière
Caisson de regrets
Un dieu qui s’humilie
Suivie par cette autre signée par Philippe Soupault :
Correspondance militaire

Echange
des trois voix
autour du rond lumineux

Un bruit de caissons sonne
et d’ordres donnés
et la flamme pulsatille

La servante entre en tapant lentement
Bisous,
@+
Sab

22 novembre 2017

Richard Brautigan [Vengeance de la Pelouse] : Poussières

Ah que coucou !

Trop court pour être publié en format pdf, vous trouverez le texte sous ma signature...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab


Je suis habité ce soir par des sentiments pour lesquels il n’y a pas de mots, et des faits qu’il faudrait expliquer en terme de poussières plutôt qu’en paroles.
J’ai examiné des petits bouts de mon enfance. Ce sont des morceaux d’une vie lointaine qui n’ont ni forme, ni sens. Des choses qui se sont produites comme des poussières.

20 novembre 2017

Tolstoï [Contes et Fables] : Les Pêches

Ah que coucou !

Pour savoir ce en quoi nos têtes blondes vont pouvoir se destiner, il y a plusieurs moyens, dont celle narrée ici par Tolstoï aidé par des pêches que l'oncle Elphim a cultivées dans ses serres et expédiées à ses neveux...

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Langue : Français

Si quelqu'un l'a en russe, merci de partager ;) ou alors de nous signaler où elle se cache...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

18 novembre 2017

Dalmancé : Plus on est de fous, moins on rit

Ah que coucou !

Dalmancé, qui est-il ? qui est-elle ? nulle idée... j'ai cherché mais de trop nombreux écrivains de l'époque sont susceptibles de se dissimuler derrière ce pseudo... donc, n'étant pas devin, je laisse en blanc.

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Langue : Français

Pourquoi l'auteur a-t-il voulu garder l'anonymat ? A la lecture de ce texte vous allez constater qu'il s'agit de ressentiment suite à la défaite française de 1871... et des événements qui risquent de se produire ensuite... En effet, l'auteur ne semble pas savoir encore si les Prussiens vont annexer la France, l'occuper, ou ??? bref, ce texte a sûrement été conçu au plus tard quelques jours après notre défaite...
En 1871 l'avenir de la France, quel sera-t-il ? Eh bien, c'est ce que tente d'élucider et de deviner ici Dalmancé...
Bon, nous, Français du 21e siècle, connaissons la réponse, enfin, je l'espère parce qu'avec le niveau de culture général de certain, je serais beaucoup moins affirmative ;)... toutefois il est bon de se remémorer ce que nos ancêtres ont pu craindre, attendre, estimer, penser, etc. de cette période... en plus, cette peur de l'inconnu, nous la retrouvons encore aujourd'hui... elle occupe même une grande partie de nos pensées...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

16 novembre 2017

Richard Brautigan [Vengeance de la Pelouse] : Caporal

Ah que coucou !

Dans notre enfance, dans notre cursus scolaire, nous avons tous "vendu" quelque chose pour rapporter de l'argent dans la caisse de l'école / collège / lycée...
Dans cette histoire, c'est un peu différent... on ne demande pas aux enfants de vendre quelque chose en échange, souvent d'un calendrier ;)... mais de rapporter quelque chose pour la revendre, certainement... et là, dans ces jours de la Seconde Guerre mondiale où tout le monde manque de tout, on demande aux enfants de rapporter du papier... beaucoup de papier... et, parce qu'ils sont encore petits, on les y encourage en mettant au point des grades (comme dans l'armée) où ceux qui rapporte le plus de papier auront un grade élevé...
Richard Brautigan rêve de devenir Général... et pour cela, il collecte du papier... le plus qu'il peut... il fait même du porte à porte pour récupérer quelques morceaux de papiers chez ses voisins... pourtant... pourtant quoi ? eh bien, il vous reste à lire ces quelques lignes :

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Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

14 novembre 2017

Tolstoï [Contes et Fables] : L'Indien et l'Anglais

Ah que coucou !

Quelle subtilité dans cette vengeance... sans en avoir l'air l'Indien se venge sur l'Anglais avec beaucoup d'intelligence et de psychologie. Plus ? je ne dirai pas ;) sauf que pour ceux qui veulent lire la version de ce texte, vous la trouverez à la suite de sa traduction...

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Langues : Français et Russe

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

12 novembre 2017

Honoré de Balzac : Aventure administrative d'une idée heureuse

Ah que coucou !

Aujourd'hui je vous présente un Honoré de Balzac tel que nous n'en avons pas l'habitude ;)...

Vous avez l'habitude avec Honoré de Balzac de lire une histoire sérieuse, structurée, qui nous enseigne sur son époque (ses mœurs, ses attentes, son actualité) ? Eh bien... avec celle-ci :

ABANDONNEZ-EN L'IDÉE !

Oui, dans cette nouvelle Honoré de Balzac nous montre un autre visage : celui d'un homme plaisantant, riant, qui sait disjoncter - et pas qu'un peu ;) mdrr ! - et cela sans utiliser le moindre stupéfiant ;)...

accessible à la lecture / téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français

Comment faire pour résumer ? ben... bonne question ;) mdrr ! c'est pour cela que je l'ai expédié, il y a quelques mois, à certaines personnes de mon entourage afin de savoir comment elles vont le décrire ;)... (et là, parce que j'élabore ce billet quelques secondes après leur avoir expédié : je n'ai pas encore eu leur retour ;)). Imaginant aisément que ces personnes vont avoir les mêmes difficultés que moi à décrire cette nouvelle, le mieux, est que vous la lisiez vous-même ! et si, ensuite, vous avez une idée de présentation de la dite nouvelle, nous en faire profiter ;).

Bonne rigolade ! (oui, oui, ça arrive parfois avec Balzac ;))

Bonne lecture !
Bisous,
@+
Sab

10 novembre 2017

Richard Brautigan [La Vengeance de la Pelouse] : Un après-midi en 1939

Ah que coucou !

Petit souvenir que Richard Brautigan narre à sa fille de 4 ans en guise d'histoire pour le dodo trop court. Vous le découvrez en dessous de ma signature...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab


Voici une histoire, telle que je la raconte souvent à ma fille qui a quatre ans. Elle y trouve quelque chose, et elle la réclame sans arrêt.

Au moment d’aller se coucher, elle me dit :

- Papa, raconte-moi l’histoire de quand tu étais petit et que tu grimpais dans le rocher.

- D’accord.

Elle se blottit dans les couvertures, comme si c’était des nuages qu’elle pourrait arranger à son gré, et, en suçant son pouce, m’écoute, de ses grands yeux bleus.

- Une fois, quand j’étais petit, que j’avais ton âge, mon père et ma mère m’ont emmené pique-niquer au mont Rainier. On est monté là-haut dans une vieille voiture, et on a vu un daim debout au milieu de la route. Puis on est arrivé à une prairie où il y avait de la neige à l’ombre des arbres, et là où le soleil ne brillait pas. Des fleurs sauvages, très belles, poussaient dans la prairie. Au milieu, il y avait un immense rocher rond. Alors, papa s’est approché du rocher et a vu un trou au milieu et a regardé dedans. Le rocher était creux et ça faisait comme une petite chambre à l’intérieur. Papa s’est faufilé à l’intérieur du rocher et s’y est assis. De là, on voyait le ciel bleu et les fleurs sauvages. Papa aimait beaucoup ce rocher, et tout l’après-midi, il a fait comme si c’était une petite maison et joué dedans. Il a ramassé des cailloux et les a emportés dans le rocher. Les petits cailloux étaient un fourneau et les meubles et un tas d’autres choses ; et il a fait à manger, et les fleurs sauvages servaient de nourriture.

L’histoire finit là.

Elle lève alors vers moi ses yeux bleus et profonds, et m’imagine enfant, jouant à l’intérieur d’un rocher, avec des fleurs sauvages en guise de hamburgers, que je cuis sur un petit caillou en forme de fourneau.

Elle ne se lasse jamais de cette histoire. Elle l’a entendue trente ou quarante fois, et la réclame encore.

C’est très important pour elle.

Je crois que cette histoire est une espèce de porte à la Christophe Colomb qui la mène à la découverte de son père quand il était enfant et qu’il avait son âge.