28 février 2019

J-K Huysmans : Une Goguette

Ah que coucou !

Le 11 juin 1880 paraissait dans le quotidien Le Gaulois l'histoire suivante :

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Format : pdf
Langue : Français

Dans lequel J-K Huysmans explique aux lecteurs ce qu'est une "Goguette"... Mais au fait, et vous, vous savez ce que c'est ?

Allez, un tuyau :
(cliquez sur l'image pour l'agrandir...)

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

26 février 2019

Flaubert intime

Ah que coucou !

Oui, il y a un auteur au texte que je vous propose aujourd'hui... mais il ne s'agit pas là d'un auteur comme tous les autres... non, il s'agit là d'un journaliste travaillant pour le quotidien Le Gaulois et qui a couvert l'annonce du décès de Gustave Flaubert (il s'est déplacé au Croisset, entre autre) :

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Format : pdf
Langue : Français

Cet article de presse a été fait pour attendre celui de... Guy de Maupassant !

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

24 février 2019

Albert Camus [Existence] : Remarque sur la Révolte

Ah que coucou !

L'Existence est un recueil de textes philosophiques paru le 22 novembre 1945 aux Editions Gallimard (Collection Métaphysique) [pour ceux qui voudront se le procurer : ISBN : 2070248429 - Gencode : 9782070248421 - Code distributeur : A24842 (renseignements fournis par Gallimard, recueil actuellement non disponible chez Gallimard...)]. Qui dit "recueil" dit souvent aussi plusieurs auteurs (= 1 des raisons pour laquelle je me demandais s'il était pertinent de poster celui d'Albert Camus en sachant pertinemment que je ne pourrais pas y mettre les autres). Parmi ces auteurs qui ont contribué à ce recueil, se trouvent :
  1. Albert Camus (naturellement ;))
  2. Benjamin Fondane (1898-1944) [Le Lundi existentiel et le Dimanche de l'histoire bientôt disponible à partir de ce blog (normalement ;))]
  3. Maurice de Gandillac (1906-2006)
  4. Etienne Gilson (1884-1978)
  5. Jean Grenier (1898-1971)
  6. Louis Lavelle (1883-1951) [Le Passé ou l'Avenir Spirituel bientôt disponible à partir de ce blog]
  7. René Le Senne (1882-1954) [Le Scandale bientôt disponible à partir de ce blog]
  8. Brice Parain (1897-1971)
  9. Alphonse de Waelhens (1911-1981)
Avec Louis Lavelle et René Le Senne, cela fera donc 3 des textes (certain à la date à laquelle j'écris ce poste) de cet ouvrage...

Bon, maintenant revenons à nos moutons, à savoir la Remarque sur la Révolte par notre Albert Camus national...

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Format : pdf
Langue : Français

est un texte que devraient lire certains pseudo pro-révolutionnaires qui ignorent ce qu'est une révolution... qui ignorent ce que signifie le mot "révolté"... mais qui font énormément de bruit, veulent taper sur tous (surtout sur les policiers et les militaires), veulent tout casser (surtout les outils de travail permettant à leurs concitoyens de vivre, tout en les empêchant d'aller travailler en faisant beaucoup de bruit pendant les nuits, sous le fallacieux prétexte de montrer leurs désaccords lors des rencontres du G-8 comme si les dits-"responsables" dormaient sur place ;)..., en bloquant les entrées des entreprises, en les empêchant d'utiliser les transports en commun, etc.), veulent devenir des assassins de masse en puissance. Et tout cela sous le fallacieux prétexte qu'ils veulent changer le monde alors qu'ils veulent seulement revenir au temps de la Terreur et de cet assassin de masse qu'était Robespierre - en sur-estimant, au passage, leur effectif (eh non, ils ne sont pas majoritaires en France ; tout au contraire, ils sont très largement minoritaires mais ils énervent tout le monde, même certains de leurs copains/partisans/candidats, eux aussi, aux postes d'assassins de masse).
Ce texte-là devrait être enseigné à l'école : il permettrait à nos têtes blondes de ne pas tomber dans les différents pièges tendus par des individus, totalitaires, pro-dictateurs qui veulent les utiliser à leurs fins strictement personnels et pour protéger leur mégalomanie et leur paranoïa. Si un tel texte était enseigné par l'Education Nationale, nous pourrions espérer que ce faible % de candidat à l'assassinat de masse soit plus faible encore qu'il ne l'est aujourd'hui...

Protégeons nos ados des assassins de masse qui veulent les utiliser comme arme pour exécuter leurs crimes !!

Bisous,
@+
Sab

22 février 2019

Abbé Charles-Marc Vachette : Virgile aux bergers oublieux - Eglogue inédite

Ah que coucou !

Alors que je cherchais un truc sur Virgile, je suis tombée tout à fait par hasard sur ce texte :

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Format : pdf
Langue : Français

Je lis vite fait en diagonale pour savoir s'il contient l'information que je recherche. Non. Toutefois une chose m'interpelle la mention de "églogue inédite"... N'ayant, à ce moment-là, pas trop le temps, je dépose ce bouquin dans un coin en me faisant la promesse que j'y reviendrai... et aujourd'hui (pour vous, c'est il y a plusieurs semaines), ayant un peu plus le temps, j'y suis revenue...

Bon... l'abbé Charles-Marc Vachette : je ne connais pas du tout et c'est bien la seule fois (jusqu'à aujourd'hui) où j'en entends parler. D'après ce que j'ai compris, il a été nommé prêtre dans le diocèse de Beauvais à sa sortie du séminaire. Plus d'information : je n'en ai pas, même en ayant cherché sur le site de la Bibliothèque Nationale de France... Et ce doit certainement être le seul texte qu'il ait imprimé.

Malgré le titre, il ne s'agit pas là d'une traduction d'un texte de Virgile, comme nous l'entendons ; mais plutôt d'une "lettre ouverte" adressée à son Supérieur qu'il termine par cet églogue de Virgile - sans avoir oublié, au préalable, d'expliquer dans quelle condition ce texte a été découvert, et par qui...

En plus du passage de Virgile, ce texte est, ma foi (c'est le cas de le dire ;)), très instructif aussi pour ceux qui s'intéressent à l'histoire religieuse et qui sont à la recherche de témoignages...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

20 février 2019

Honoré de Balzac : Monographie de la Presse parisienne

Ah que coucou !

La presse, vous en connaissez les rouages ? certes ici Honoré de Balzac nous explique le milieu de la presse tel qu'il était dans la première moitiée du 19e siècle, mais, en lisant, vous allez vous apercevoir que si le matériel s'est modernisé, que si la presse n'est plus seulement "écrite", son "fonctionnement" n'a pas, quant à lui, beaucoup changé... oui, nous retrouvons, aujourd'hui encore ces relations presse-politiciens, presse-people, presse-critique, presse-libertés...

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Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

18 février 2019

Théophile Gautier [Romans et Contes] : L'Enfant aux souliers de pain

Ah que coucou !

Après avoir lu cette histoire, une des premières choses qui nous vient à l'esprit est le proverbe suivant : "A trop tirer, on rompt la corde" (il paraît que c'est la façon officielle de le dire en français... perso j'ai toujours entendu : "plus on tire sur la corde, plus elle se casse" ;). Bon, passons, les différences régionales rencontrées dans les proverbes n'est pas le sujet du jour...). Théophile Gautier nous narre là l'histoire d'une veuve, mère d'un nouveau-né à qui elle sacrifie vraiment tout pour tout donner à cet enfant qui devient en grandissant... aussi insupportable que les enfants auxquels on cède tout, auxquels les parents ne mettent jamais de barrière, etc. Jusqu'au jour fatal où cet enfant plus que chéri décède des suites d'une maladie. Et c'est une fois que sa mère l'a fait enterrer comme s'il avait été un petit prince en sacrifiant le seul objet en or qu'elle possédait encore (son alliance) et après qu'elle ait rêvé plusieurs fois de son fils, qu'elle prend conscience de son erreur qu'elle répare avec l'aide du fossoyeur et du prêtre.

Pour comprendre le titre, il faut lire l'histoire car, non, il ne s'agit nullement de l'histoire d'un petit garçon que l'on chausse avec des souliers fait de pain ;)... et non, il n'y a pas de "sens caché" dans le titre... il s'agit bien d'un petit garçon, de souliers et de pain dans l'histoire suivante :

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Format : pdf
Langue : Français

Un dernier mot au sujet de cette histoire avant que je n'aborde les autres qui apparaissent aussi dans ce recueil Romans et Contes.

A savoir, avant son fils, Théophile Gautier est l'auteur de quelques traductions de texte allemand (bonne traduction contrairement à celles..., surtout celles, à la mode actuelle, passant par l'anglais... bon, évitons là les sujets qui fâchent). Il est donc "normal" et "logique" qu'à un moment donné il situe l'action d'une de ses histoires en Allemagne - et c'est ce qu'il fait là, il la place, plus précisément, en Bavière qui, à son époque est encore un Royaume germanique indépendant et de l'Autriche d'abord et de la Prusse ensuite (nous, Français, n'entrons pas dans la guerre Autriche vs Prusse au sujet de la Bavière comme l'a fait Napoléon III, ne répétons pas la même erreur !). Donc, cela peut surprendre les nombreux germanophiles de trouver le prénom très répandu à l'époque orthographié ainsi : Hanz... tout en sachant que Théophile Gautier savait parfaitement comment s'écrivait ce prénom en Allemagne. Le problème principal en écrivant le prénom Hans avec l'orthographe allemande est que le lecteur francophone l'aurait lu "an"... donc, selon la règle d'orthographe en français concernant les noms propres qui stipule qu'il n'y a pas d'orthographe officielle pour les noms propres, le germanophile francophone comprend aisément pour quelle raison Théophile Gautier a préféré écrire Hanz... ;)

Maintenant, concernant les nouvelles qui, dans le recueil Romans et Contes, suivent cette histoire, pour ceux qui les auraient loupées, elles ont été déjà mises en ligne sur ce blog (car elles se trouvaient aussi ailleurs). Je ne vais donc pas les refaire ni les remettre, par contre, je peux vous dire où vous les trouverez (pour ceux qui ne veulent pas cliquer sur le tag Théophile Gautier en bas du billet).
  • Le Chevalier double, posté le 31 mai 2018 (si Blogger ne change pas à nouveau l'adresse des liens entre temps, est accessible en cliquant ici)
  • Le Pied de la Momie, posté le 14 juin 2018 (si Blogger ne change pas à nouveau l'adresse des liens entre temps, est accessible en cliquant ici)
  • La Pipe d'Opium, posté le 25 mai 2018 (si Blogger ne change pas à nouveau l'adresse des liens entre temps, est accessible en cliquant ici)
  • Le Club des Haschichins, posté le 20 juillet 2018 (si Blogger ne change pas à nouveau l'adresse des liens entre temps, est accessible en cliquant ici)
Si les liens ne fonctionnent pas :
1. Merci de me prévenir car à la date d'aujourd'hui (où j'écris ce billet, il reste de nombreuses semaines avant d'arriver au 25 mai ;) - il reste plus de 2 mois...), ces liens sont prévus pour fonctionner mais pas sûre qu'il fonctionneront quand ce billet paraîtra (après janvier 2019)
2. Le meilleur moyen et le plus rapide pour que les liens apparaissent sur vos écrans, sans qu'il y ait risque d'erreur : utilisez les tags qui se trouvent en bas du billet !!
Bisous,
@+
Sab

16 février 2019

Guy de Maupassant : Les Conseils d'une grand'mère

Ah que coucou !

Tout le monde a entendu ses seniors dire : "Ah ! de mon temps..." Nous avons la candeur de croire qu'eux-mêmes ne l'avaient jamais entendu dire de leurs "vieux"... ben... détrompez-vous car déjà au temps de Guy de Maupassant, les plus jeunes l'entendaient de la bouche de leurs aïeulx et c'est cela qu'entend Berthe, cette jeune fille qui lit le journal à sa grand'mère :

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oui, sa grand-mère lui explique la différence entre "mariage" et "amour" ;)... de quoi encourager à rester célibataire ;) mdrrr !

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

14 février 2019

Louis de Fourcaud : Gustave Flaubert

Ah que coucou !

A l'annonce du décès de Gustave Flaubert le monde littéraire français du 19e siècle reste "sans voix"... ce qui délie leur plume pour écrire une éloge funèbre (celle-ci éditée dans le quotidien Le Gaulois) :

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

12 février 2019

Théophile Gautier [Romans et Contes] : Le Pavillon sur l'eau

Ah que coucou !

Aujourd'hui Théophile Gautier nous propose un voyage en Chine... mais non dans la Chine moderne telle que nous pourrions en trouver la description sur le site de Chine Informations, mais celle de l'imaginaire occidental du 19e siècle :

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eh... oui... la Chine, tout comme l'Egypte au temps des Pharaons, a toujours su, avec ses "mystères", faire développer notre imaginaire (à nous, les Occidentaux)... Alors, cette Chine, ce pays quasi interdit à nos aïeulx qui, de ce fait, imaginaient ce qu'il pouvait s'y passer, qu'a-t-elle inspiré à Théophile Gautier...

Théophile Gautier nous emmène à Canton, enfin... à proximité... là où vivent Tou et Kiouan avec leurs familles. Ces 2 hommes ont ceci en commun que les pavillons qui ornent leur porte d'entrée signalent qu'il est formellement interdit à un membre de la famille de l'autre d'entrer... oui, Tou et Kiouan ne s'apprécient nullement... jusqu'au jour où, suite à un rêve, leurs épouses vont trouver le bonze dans le temple Fô qui leur explique qu'il faut que les familles autorisent le mariage de la fille de l'une avec le fils de l'autre... un bonze... ce n'est pas n'importe qui... d'un bonze, on ne peut pas ignorer ce qu'il dit surtout quand on lui demande son avis... alors ??? eh bien, si vous voulez savoir la suite, il ne vous reste plus qu'à lire cette nouvelle...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

10 février 2019

Jean Giraudoux : Intermezzo

Ah que coucou !

Intermezzo est une pièce majeure de Jean Giraudoux. Quand on parle de Jean Giraudoux, nous ne pouvons pas ne pas parler d'Intermezzo, de Siegfried, de la Guerre de Troie n'aura pas lieu. Après Electre introduite dans ce blog par la "bagarre" entre Voltaire et Crébillon, nous allons donc continuer avec elles, et donc avec, aujourd'hui, Intermezzo.

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Langue : Français

Intermezzo peut être lu dans le sens premier, c'est-à-dire qu'on ne s'arrête qu'à cette histoire de spectre qui hante le bourg limousin de Bellac, et qui se concentre, plus particulièrement sur la jeune institutrice remplaçante : Mademoiselle Isabelle (qu'il semble affectionner à sa manière) dont le Contrôleur des Poids et Mesures est secrètement amoureux... dans ce sens premier nous retrouvons là toutes les petites choses qui font que la France profonde est la France profonde, avec son Maire, son Droguiste (village, dont pas assez d'habitants pour y trouver un médecin, un pharmacien), toutefois il manque le Curé... mais peut-être est-ce parce que nous avons un Inspecteur et un Contrôleur des Poids et Mesures, donc, 2 fonctionnaires, qui, de par leur fonction, ont l'obligation d'être "représentés" en "laïc" et que l'auteur ne souhaitait donc pas, ici, représenter la bataille entre le monde laïc et le monde religieux et qu'il abordait déjà le sujet de la vie après la mort...

Voilà pour le sens premier...
Evidemment, qui dit "premier" sous-entend qu'il en existe d'autres, et là, c'est beaucoup d'autre selon que le lecteur / spectateur soit plus "ouvert" sur un sujet d'ordre philosophique et/ou religieux et/ou social.

Quand on parle de "spectre" nous comprenons bien que nous allons aborder, là, la religion : "la vie après la mort" et la philosophie : "où je vais ?", tout comme la définition de la vie, que nous retrouvons naturellement dans les sciences sociales, et sciences religieuses, et sciences philophiques... car, la "mort" c'est la "vie" et la "vie" c'est la "mort"... l'un ne va pas sans l'autre et l'un comme l'autre embrasse toutes les sciences.

Avec humour, ici, l'auteur caricaturise cette société dite "moyenne" dans laquelle nous évoluons encore aujourd'hui (presque 1 siècle plus tard) :

l'Argent attire l'argent (dans la vie de ce village sans spectre, le gros gagnant de la loterie est Mr Dumas, le millionnaire et non le pauvre bougre qui a gagné sous l'influence des spectres qui donnent l'impression de rechercher une "justice sociale") ; aujourd'hui, encore, "on ne prête qu'aux riches".

la recherche du Bonheur... mais le bonheur, qu'est-ce que c'est ? est-il stéréotypé et commun à tous ou est-il un concept personnel et doit le rester ?

quel est le meilleur système d'Education à donner aux enfants, devons-nous le vouloir sévère ou laxiste. Dans quel "atmosphère" un enfant apprend-il le mieux ? et que devons-nous lui enseigner ? les choses telles qu'elles sont aujourd'hui ou lui apprendre à s'adapter aux choses que l'enfant rencontrera tout au long de sa vie ?

après notre mort, que devient notre esprit (= âme dans les sciences religieuses), que devient ce que nous avons appris dans notre vie ?

Et tout cela sans oublier les thèmes comme : Fraternité, Compassion envers autrui, Soutien / Entraide, Amour, Amitié... que l'auteur a distillé dans toute son œuvre, sans lui avoir consacré un passage à proprement parler car, comme dans la vie quotidienne, nous les faisons sans forcément y porter un grand intérêt, on le fait naturellement quoi ! Ex.: vous voyez qu'un enfant risque de tomber, malgré qu'il ne soit pas "à vous" vous veillez soit à ce qu'il ne tombe pas soit à ce qu'il ne sa fasse pas trop mal s'il tombe et s'il a mal vous lui administrez les soins en attendant que l'adulte responsable montre son nez (souvent = lève le nez de son téléphone portable ;)) pour s'occuper ENFIN de lui...

Bref, voici une œuvre, comme je les aime, car très riche ;)... et surtout n'oubliez pas de lire la partie "Ils en ont parlé... en 1933", à la fin de l'e-book !

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

8 février 2019

Michel Houellebecq : Soumission

Ah que coucou !

Comme vous vous en doutez je ne vais pas vous proposez le livre suivant en téléchargement…

Non… toutefois je vous le conseille (maintenant que l’actualité est « passée » et que notre esprit n’est plus enclin, sous le feu des médias, à mélanger les mots « roman » et « prémonition »). Oui, contrairement à ce qui a été dit encore en 2017 lors des dernières élections présidentielles, il ne s’agit ici que d’un roman et non d’autre chose ! Certes, il est tellement bien conçu qu’au départ le lecteur ne peut que se demander s’il ne s’agit pas ici d’une histoire basée sur la réalité et qu’en réfléchissant le lecteur peut déduire de la véracité de ce qu’il lit… mais voilà, regardez bien la couverture : il est bien mentionné que vous lisez un « roman »… lisez bien aussi (à la dernière page) les Remerciements et vous aurez la preuve par a+b qu’il s’agit bien là d’une œuvre sortant de l’imagination de son auteur ! Durant tout le déroulement de l’histoire Michel Houellebecq ne prétend nulle part que cela va arriver et que si ça arrivait, ça se passerait forcément ainsi… contrairement à ce que certaines critiques ont prétendu !

Soumission, c’est quoi alors ? et bien c’est Rediger, Président de l’Université Paris III-Sorbonne qui nous donne l’explication du titre de cet ouvrage (cf. chapitre V) :
« C’est la soumission » dit doucement Rediger. « L’idée renversante et simple, jamais exprimée auparavant avec cette force, que le sommet du bonheur humain réside dans la soumission la plus absolue. C’est une idée que j’hésiterais à exposer devant mes coreligionnaires, qu’ils jugeraient peut-être blasphématoire, mais il y a pour moi un rapport entre l’absolue soumission de la femme à l’homme, telle que la décrit Histoire d’O, et la soumission de l’homme à Dieu, telle que l’envisage l’islam. Voyez-vous, poursuivit-il, l’islam accepte le monde, et il l’accepte dans son intégralité, il accepte le monde tel quel, pour parler comme Nietzsche. Le point de vue du bouddhique est que le monde est dukkha – inadéquation, souffrance. Le christianisme lui-même manifeste de sérieuses réserves – Satan n’est-il pas qualifié de « prince de ce monde » ? Pour l’islam au contraire la création divine est parfaite, c’est un chef-d’œuvre absolu. Qu’est-ce que le Coran au fond, sinon un immense poème mystique de louange ? De louange au Créateur, et de soumission à ses lois. je ne conseille en général pas aux gens qui souhaitent approcher l’islam de commencer par la lecture du Coran, à moins bien entendu qu’ils ne souhaitent faire l’effort d’apprendre l’arabe, et de se plonger dans le texte originel. Je leur conseille plutôt d’écouter la lecture de sourates, et de les répéter, de ressentir leur respiration et leur souffle. L’islam est quand même la seule religion qui ait prohibé toute traduction dans l’usage liturgique ; parce que le Coran est entièrement composé de rythmes, de rimes, de refrains, d’assonances. Il repose sur cette idée, l’idée de base de la poésie, d’une union de la sonorité et du sens, qui permet de dire le monde. »

donc, comme vous vous en doutez, ce livre aborde et la soumission « sexuelle » et la soumission « religieuse »… ou, si nous restons dans la généralité : la soumission à une idée / personne… certes, l’auteur prend ici un exemple religieux (l’islam) et un exemple concret (le fantasme de soumission sexuelle de la femme envers l’homme), mais l’idée reste d’ordre « générale »… sinon il n’aborderait pas « les élections » (donc un choix), il n’utiliserait pas J.K. Huysmans (écrivain français du courant « naturalisme » à la française qui s’est converti à la religion catholique), il ne parlerait pas non plus de ce qu’en français, dans le langage économique, nous nommons le paternalisme (et non le distributivisme : terme totalement inventé qu’on ne trouve que sur la pseudo encyclopédie Wikibidulemuche qui invente même des théoriciens économiques anglais ;) mdrrrr !! qu’est-ce que j’ai pu m’écrouler de rire ;) !! Bon, là, Michel Houellebecq a fait une erreur de prendre des personnes ayant existé comme théoriciens d’un mouvement économique inventé - pour le nom... Bon, parce que ça nous a fait bien rire que certains estiment cela véridique et nous prouvent, à nouveau, leur manque de connaissance, nous allons donc excuser Michel Houellebecq...).

Toutefois je garde un petit point négatif dans ma critique concernant cette œuvre… à savoir : tous les lecteurs ne connaissent pas à fond J.K. Huysmans, certes, nous comprenons pourquoi il a été choisi plus qu’un autre, mais une note ou un paragraphe, par exemple, pour le rappeler à ceux qui ne le connaissent peu ou pas du tout aurait été la bienvenue…

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

PS : le site officiel de Michel Houellebecq communiqué dans ce livre est bien :

Et à ma question existe-t-il un autre site officiel la réponse a été la suivante :



6 février 2019

Théophile Gautier [Romans et Contes] : La Mille et deuxième Nuit

Ah que coucou !

Tout le monde connaît les Contes des Mille et une Nuits... eh bien, voici le 1002e ;) offert par Théophile Gautier à Schéhérazade qui est bien embêtée car le Sultan est tellement friand de ses histoires qu'il faut qu'elle continue à lui en narrer (ce que nous dissimule le traducteur "à la mode" de ce 18e siècle : Antoine Galland). Mais voilà, Théophile Gautier est bien embêté, certes, il accepte de donner une nouvelle à Schéhérazade afin qu'elle ait la vie sauve une nuit supplémentaire mais... a-t-il quelque chose d'acceptable ? a-t-il quelque chose que le Sultan va apprécier ?

Eh bien vous le saurez en lisant le conte suivant :

accessible au téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

4 février 2019

Pierre Corneille : Nicomède

Ah que coucou !

Dans Nicomède, cette fois, Pierre Corneille n'a pas voulu suivre à la lettre l'exactitude historique. Certes nous retrouvons dans cette pièce des allusions sur Annibal (ou Hannibal), sur l'Empire Romain, sur cette Asie Mineure et ses mœurs... non, là, Pierre Corneille a voulu analyser le comportement des Romains envers leurs alliés (plus ou moins "obligés).

Nicomède est le fils du roi Prusias (qu'il a eu d'un premier lit). En tant que "prince", il commande les armées de son père. Nicomède est promis à la reine d'Arménie : Laodice. Quand soudain, son demi-frère, Attale, revient de Rome qui le retenait en "otage"... Attale ayant été éduqué par les Romains, ceux-ci veulent en faire le successeur de Prusias, et... eh bien je vous laisse découvrir la suite ;)

accessible au téléchargement / lecture en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

2 février 2019

J.K. Rowling [Harry Potter] : Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban

Ah que coucou !

 accessible directement sur le site de l'éditeur : Gallimard en cliquant ici

Bon, je vais m'arrêter là avec la série des Harry Potter car le style est ennuyeux, exécrable... Les histoires n'offrent aucun intérêt aussi bien aventure qu'accroissement des capacités linguistiques (ce que recherchent toujours les parents soucieux de l'éducation de leurs enfants) et des connaissances littéraires. Et malgré qu'il s'agit là de "roman dans la catégorie fantastique" les histoires sont des plus banales car elles sont décalquées sur notre quotidien. Oui, il n'y a aucune originalité !! malgré des cartes magiques (vu, revu, re-revu), un vieux rat qui se transforme en sorcier (vu, revu, re-revu, avec aussi d'autres animaux), etc. il n'y a aucun rebondissement qui permettrait de pouvoir avaler ces 448 pages !! de plus les répétitions (à chaque fois on a le droit au résumé sur la vie des personnages et à une explication de qui ils sont ! punaise ! l'auteur nous prend-elle pour des abrutis ? quand on lit une saga et qu'on sait qu'il s'agit d'une saga, on ne commence pas par lire le dernier volume mais on commence par le premier !!), les fautes de typographie (oui, même l'éditeur s'y met pour nous faire regretter et notre patience pour lire une telle histoire qui n'offre aucun intérêt de par sa banalité et notre achat). J'en ai donc ras-le-bol de cette série et de cet écrivain : j'arrête donc là et déconseille aussi bien la série que son auteur - j'ai lu 4 romans d'elle (qui passent tous à la poubelle en ce qui me concerne) et là, je sais, que peut-être elle peut satisfaire à des exigences entre amis complaisants et surtout non-exigeants mais non à ceux qui ont déjà une culture littéraire qui, de plus, savent que pour faire aimer ce style de littérature à leurs enfants, d'autres auteurs, plus adéquats (aussi pour les enfants), existent et sont, EUX, compétents et originaux !! ils ne vont pas, par exemple, nous ressortir les vieilles légendes celtes (en prétendant qu'ils en sont l'auteur : ce qui s'appelle "plagier") en les décalquant en partie sur les contes anciens et notre quotidien ! Oui, EUX, ils ont de l'imagination, des compétences linguistiques qui font accroître celles de nos bouts de chou qui ont soif d'apprendre et de découvrir, de l'humour même quand les situations qu'ils décrivent sont graves ! ce qui manque visiblement à l'auteur d'Harry Potter qui n'aurait jamais eu autant de succès sans toute cette publicité et ce matraquage médiatique !!

Et pour ceux qui adorent ce style d'histoires et qui refusent de tomber dans cette arnaque commerciale pseudo-littéraire Harry Potter, il faut plus leur conseiller de lire les mythes et légendes grecques, romaines, égyptiennes, indiennes, chinoises, amérindiennes, celtes, germaniques, en les agrémentant des sagas islandaises, puis poursuivre avec les contes anciens ! (lecture à conseiller aussi aux jeunes enfants : il y en a pour tous les âges)... et ça, juste pour commencer ;)... car comme pour tout, il faut commencer par les bases afin de pouvoir reconnaître et éviter ce style d'ersatz littéraire qu'est Harry Potter, entre autre (hélas, Harry Potter n'est pas le seul ersatz qui existe en littérature... dans l'histoire de la littérature il y a malheureusement de trop nombreux auteurs qui ont voulu arnaquer leurs lecteurs - une chance qu'en contre-partie il existait des génies qui nous ont laissé de véritables trésors) !

Bisous,
@+
Sab