31 janvier 2020

Emile Zola [Le Naturalisme au théâtre] : Les Exemples (Drame scientifique)

Ah que coucou !

Nous pourrions imaginer là que Zola se réjouisse qu'il existe des drames scientifiques (même si nous imaginons très mal une alliance équitable entre le drame et la science), qu'il applaudisse et en fasse de la publicité... lui, qui depuis le début, appelle la science à la rescousse pour "développer" et "divulguer" le naturalisme... eh bien... eh bien quoi ? Lisez donc ce qu'il pense du drame écrit par Louis Figuier Les six Parties du monde et vous comprendrez que ce n'est pas ça encore ;)...


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Ah ! que le maître est difficile à satisfaire ;) mdrr !

Bon, soyons sérieux.
Zola, en 1876/1877, a 36/37 ans. Il n'a plus 8/10 ans et il a tronqué les romans d'aventure destinés à la jeunesse (il confesse même préférer les contes de fée au-dit roman ;)) pour des livres "plus" sérieux et il est vrai aussi, quand on parle d'aller voir un drame au théâtre, on envisage pas d'y amener la marmaille (surtout à son époque ;) !). A l'heure où se jouent ces spectacles, la dite-marmaille est dans les bras de Morphée depuis quelques heures déjà ;). D'où l'étonnement d'assister là à un spectacle pour la vulgarisation scientifique des jeunes têtes blondes de l'époque ;)...
Zola profite de cet article pour rappeler ce que le Naturalisme attend de la science ;) : les auteurs devant plus imiter la méthode d'analyse des scientifiques pour pouvoir décrire le Vrai le plus vrai possible...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

29 janvier 2020

Emile Zola [Le Naturalisme au théâtre] : Les Exemples (le Drame patriotique)

Ah que coucou !

Il paraît que les Français du 21e siècle manquent de patriotisme par rapport à ceux des siècles précédents... justement Zola propose là d'expliquer ce qu'est le "drame patriotique" (ce qualificatif pour un drame a de quoi surprendre plus d'un Français d'aujourd'hui). Nous allons donc d'abord nous replonger dans la définition de "Patriotisme" (vu qu'il paraît que nous en manquons ;)). Pour cela rendons-nous sur le site du Dictionnaire de l'Académie Français où le mot patriotisme est ainsi défini :



Maintenant que nous parlons tous de la même chose, voyons un peu ce que sont ces drames "patriotiques"... Eh bien, comme l'écrit Emile Zola, il s'agit de drame dans lesquels les personnages, surtout le principal, déclame des "beaux sentiments" ce qui fait oublier la médiocrité de l'auteur... ("Ah ! les beaux sentiments, on ne se doute pas de ce qu’on peut en tirer, quand on sait les employer avec adresse. Ils sont une réponse à tout, ils sont « la tarte à la crème » de notre grand comique. « La pièce me paraît faible. – Mais l’honneur, Monsieur ! – Il n’y là pas d’action du tout. – Mais la patrie, Monsieur ! – L’intrigue recommence à chaque acte. – Mais le dévouement, Monsieur ! – Enfin, je m’ennuie. – Mais Dieu, Monsieur ! Vous osez dire que Dieu vous ennuie ! » Cette façon d’argumenter est sans réplique. Il est certain que l’honneur, la patrie, le dévouement et Dieu sont des preuves écrasantes du génie poétique de M. Paul Deroulède." écrit-il page 5 concernant l'Hetman de Paul Deroulède).

Maintenant que nous savons ce qu'en pense Zola, lisons son article afin de comprendre mieux si nous pouvons trouver dans le répertoire naturaliste ces drames patriotiques...


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Oui... oui... oui...
Cet article date de l'après défaite de 1871 et nous savons, via nos cours d'histoire, que cette génération de Français rêvait de "vengeance" (ce qui nous a conduit à 1914, guerre qui déjà avait failli éclater 3 ans plus tôt)... de ce fait, toute la littérature a été "envahie" par cet engouement pseudo patriotique - quand on se souvient que pour l'Affaire Dreyfus ;), par exemple, on a préféré accusé un Juif français plutôt qu'un espion austro-hongrois, allez trouver là un amour réel quelconque de cette génération patriotique pour notre Mère patrie ! et donc, fatalement, le théâtre français... on n'y applaudit pas là, des drames "modernes", où la France est mise à l'honneur, tel qu'on aurait pu le comprendre par "drame patriotique"... non, on y applaudit, par exemple, des drames (souvent mal faits, d'après les dires de Zola) dans lesquels on vante le patriotisme des non-Français pour leur pays (quitte même à applaudir le patriotisme de nos adversaires), à une autre époque que cette fin du 19e siècle... et tout cela en prétendant que les "choses" se sont passées ainsi, etc., etc., etc.
Concernant le drame patriotique Zola démontre qu'il n'a pas sa place et sur les planches des théâtres français (car il s'agit là plus d'un effet mode que d'un amour pour la patrie, ce patriotisme-là sonne creux et ne peut être alors que faux) et dans ce mouvement littéraire naissant qu'est le Naturalisme...

Sur ce je vous laisse découvrir ce chouette argumentaire de Zola que nous pourrions appliquer, aujourd'hui, sur d'autres thèmes à la mode qui assurent à leurs auteurs un grand succès au Book-office et/ou de nombreux "Like" sur Facebook et autres réseaux sociaux ;)... Ah ! si Zola vivait aujourd'hui, comme il se délecterait de pouvoir développer plus encore cet argumentaire-là ;)... "L'Histoire est un éternel recommencement" dont la majorité ne tire aucune leçon, et refait encore et encore les mêmes erreurs...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

27 janvier 2020

Emile Zola [Le Naturalisme au théâtre] : Les Exemples (le drame historique)

Ah que coucou !


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A nouveau, je suis perplexe concernant les raisons qui ont amené Zola à nous parler de ces 3 - 4 drames... il est vrai qu'un drame historique, dans le répertoire du naturalisme, doit correspondre à la réalité historique... mais cette réalité, quelle est-elle réellement ? celle des manuels d'histoire qui veut manipuler notre mémoire collective quand elle cherche à faire passer pour héros nationaux des assassins de masse comme Robespierre ? ou la réelle vérité telle que de nombreux témoins ne veulent pas nous raconter car ils veulent "l'embellir" au préalable ;) ? la réalité est-ce la version que la majorité croit véridique ou est-ce celle que certains érudits taisent afin de ne pas être qualifiés d'idiots ??? Emile Zola reste, là, dans le flou "artistique" ;)... dommage qu'il ne soit plus vivant pour nous apporter quelques éclaircissements qui s’avéreraient "nécessaires"...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

25 janvier 2020

Emile Zola [Le Naturalisme au théâtre] : Les Exemples (le Drame)

Ah que coucou !

Parce qu'Emile Zola a disséqué le Drame en 4 articles distinctes, je les mettrai à la suite les uns les autres sans séparation par d'autres œuvres. C'est-à-dire :

  1. Le Drame historique paraîtra le 27 janv. 2020
  2. Le Drame patriotique paraîtra le 29 janv. 2020
  3. Le Drame scientifique paraîtra le 31 janv. 2020
Ensuite, nous reprendrons nos "vieilles" habitudes ;)... 1 savoir, 1 article de Zola 1 fois/semaine (+/-)...


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Dans l'e-book précédent, le n° 11 concernant les Tragédies, nous nous demandions quelle était la motivation d'Emile Zola pour nous mettre en exemple, des tragédies qui ne correspondaient pas au répertoire "littérature naturaliste". Dans celui-ci (décomposé en 6 chapitres dans lesquels Zola critique 7 drames) nous comprenons pourquoi Emile Zola a décidé d'illustrer sa théorie par de tels exemples ;)... il veut que nous puissions différencier le vrai de l'Ersatz. Oui, car ce n'est pas en affichant le mot la "Vérité", le "Vrai", la "Vie réelle", la "Vie moderne" ou autre que cela correspond au mouvement naturaliste. Pour mieux comprendre, nous pouvons transposer cela dans une expression à la mode actuellement en France : "protection de l'environnement" où sous cette "publicité" nous y trouvons de nombreuses arnaques "à l'environnement"... eh bien, au moment où le Naturalisme prend de l'ampleur, des auteurs s'autoproclament "naturalistes" et/ou certains critiques les qualifient comme tel... alors que... ben... non ;) !
Dans ces 7 exemples, Zola nous explique donc dans quels pièges il ne faut pas tomber ;)...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

23 janvier 2020

Guy de Maupassant [Les Dimanches d'un bourgeois de Paris] : Première sortie

Ah que coucou !

M. Patissot, employé au ministère, est bien content : il peut aller se promener... et c'est ainsi qu'il prend, en ce dimanche, la direction droit devant lui pour sortir de Paris... comment se déroule sa promenade ? eh bien vous le découvrirez en lisant la nouvelle suivante :

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

21 janvier 2020

Voltaire : Sophronime et Adelos

Ah que coucou !

Qu'est-ce que la mort ? Ressentons-nous quelque chose une fois que nous sommes morts ? Pouvons-nous dire sans erreur que les végétaux meurent ? que les animaux meurent ? Sommes-nous périssables ou éternels ?

Voici un argumentaire toujours d'actualité car aucun mort n'étant revenu à la vie, nous ne pouvons toujours pas affirmer qui a raison et qui a tort ;)... nous sommes comme tous nos ancêtres : nous ne pouvons qu'émettre notre opinion à ce sujet et cette opinion reste caution à erreur... et ceux qui le liront arrivent à quelle conclusion ?

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

19 janvier 2020

Georges Talray : Les Gladiateurs

Ah que coucou !

Suite à ce qu'en a dit Emile Zola dans son article auquel vous pouvez accédez via le billet : Emile Zola [Le Naturalisme au théâtre] : Les Exemples (la Tragédie) (sujet du billet du 17 janvier 2020) j'aimerais y apporter quelques "rectifications" que Zola, le connaissant, aurait faites lui-même si quelqu'un lui avait signalé de son vivant que les informations qui lui manquaient pour comprendre la pièce suivante :


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se trouvaient au début du premier acte (acte qu'il se serait plus que certainement empressé de lire)... peut-être que Zola, à ce moment-là, a été dérangé pour X, Y, Z raison et n'a pas pu porter toute l'attention nécessaire aux premières scènes. Et à sa décharge aussi, à son époque, ces explications se trouvaient majoritairement au dernier acte ;)... de quoi déstabiliser aussi le maître ;)...

Emile Zola est un véritable intellectuel = il est très ouvert d'esprit. Et cela me surprenait grandement de lire, et cela écrit de sa propre main, qu'il n'avait pas compris Spartacus (autre nom pour les Gladiateurs) malgré toute l'attention qu'il avait portée pour arriver à comprendre.

Revenons donc sur la dite-pièce mettant en scène les personnages suivants :


Durant toute cette lecture je n'ai pu m'empêcher de penser à la mise en scène de Rhinocéros (pièce d'Eugène Ionesco, dont vous pouvez avoir l'accès via le billet suivant : Eugène Ionesco : Rhinocéros paru le 7 octobre 2013 sur ce blog), non, plutôt, à ses jeux de lumières... et je me suis dit que si Rhinocéros avait été créé en cette fin du 19e siècle, cette pièce n'aurait jamais pu être comprise par son auditoire car elle nécessite des moyens techniques non connus à cette époque-là. Oui, je veux dire par là que Georges Talray, à ce niveau-là, était trop en avance sur son époque et, s'il n'y avait pas de baissement de rideau à la fin de chaque scène (qui devait alourdir le rendu scénique), le public devait "s'y perdre et ne rien comprendre"...

Cette pièce, de quoi parle-t-elle ?
Pour comprendre il faut d'abord savoir qui est Spartacus. Spartacus était un esclave-gladiateur qui, en 73 av. J.-C., avait mené une révolte qui ébranla l'Empire romain pendant 2 années. Il mourut en 71 av. J.-C (plus d'informations : Encyclopédie Universalis, Encyclopédie Larousse). A partir de là, Georges Talry a imaginé un père à Spartacus (Séphare, le prêtre d'Isis. Chose qu'on oubliait à l'époque de Zola : dans l'Empire romain les religions des peuples vaincus étaient acceptées, il n'y a donc rien d'étonnant là sauf peut-être dans la logique chronologique ;).), une épouse, un fils, une amante... d'où une tragédie...

Myrrha est amoureuse de Spartacus. Spartacus est amoureux de Myrrha. Mais à cause des manigances de son père qui veut se venger suite à la conquête territoriale romaine qui a transformé, d'après ce que nous comprenons, son pays en province romaine, Spartacus tombe aussi amoureux de Camille, la fille de Crassus.
Séphare, pour obliger son fils à accepter un hymen avec Camille (Spartacus aimant Camille ne veut pas qu'elle se trouve victime de la vengeance de son père contre Rome et victime de la révolte des esclaves qu'il prépare), les manipule tant et si bien que le jour de la révolte, ils se marient et s'enfuient de Capoue.
Cela dure les 3 premiers actes...
Pour le dernier on les retrouve en fuite devant les armées romaines menées par Crassus. Camille, nouvellement mère et voulant protéger son fils, le confie à Séphare. La pièce se termine et par la mort de Spartacus et par la folie de Camille que son père Crassus, trouve, un poignard à la main, à côté du corps de Spartacus... où se trouve aussi Séphare qui s'enfuie en promettant à Crassus que sa vengeance aura pour épée le fils de Spartacus et de Camille...

Comme vous le constatez, la mise en scène possible en cette fin du 19e siècle ne permettait déjà pas que le public comprenne aisément qu'entre la fin du 3e acte et le 4e acte il se soit passé deux années de combat avec les armées romaines (surtout que dans la première scène du 4e acte nous apprenons que Camille a confié son fils à un étranger que nous, public, comprenons être Séphare, au contraire des deux personnages sur la scène ;))... surtout que le 4e acte débute comme si Spartacus et Camille venaient de quitter Capoue ;)... de quoi, aussi, nous déstabiliser dans la compréhension...

Maintenant concernant "l'écriture" ;)... là, je partage l'avis d'Emile Zola. Georges Talry aurait dû écrire en prose et non tenter cet assemblage de vers mal montés (même pour notre époque où nous sommes moins strictes). Il a fait aussi l'erreur, dans les indications pour la mise en scène, de les faire comme s'il écrivait là, non une tragédie destinée à la scène, mais un roman ;)... oui, il fait des mentions que tel personnage va garder cette expression jusqu'à la fin de la scène ;)... bref, un style d'erreur, là, facilement "rectifiable".

Quoi qu'il en soit, cette pièce aurait mérité un meilleur succès que celle d'Henri de Bornier, La Fille de Roland dont vous pouvez avoir accès à partir du billet : Henri de Bornier : La Fille de Roland paru sur ce blog le 12 décembre 2019 et accessible directement en cliquant ici. Personnellement je trouve que Georges Talry, malgré ses erreurs, écrit bien mieux qu'Henri de Bornier... et que cette pièce est bien mieux faite que La Fille de Roland...

Donc n'hésitez pas à découvrir Les Gladiateurs qui, malgré tous ses défauts, vaut la peine d'être lue, elle ;)...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

17 janvier 2020

Emile Zola [Le Naturalisme au théâtre] : Les Exemples (la Tragédie)

Ah que coucou !

En me remémorant ce que je viens de lire afin de pouvoir élaborer ce billet, un mot me vient à l'esprit : "perplexité". Oui, cet article me laisse perplexe... l'aurais-je mal compris ??? ou bien Zola n'a pas trouvé de tragédies pour illustrer cet exemple spécifique au pro-naturalisme au théâtre ? Oui, il fait ici la critique de 2 tragédies. La première Rome vaincue écrite par Alexandre Parodi. La seconde Sparticus écrite par Georges Talray (titre sur l'édition de 1874 Les Gladiateurs)... Autant Zola semble emballé par Rome vaincue, autant il semble beaucoup moins satisfait par Spartacus... et ni l'une ni l'autre ne semble faire partie du répertoire naturaliste... alors pourquoi le maître les a-t-il mises là ? qu'a-t-il voulu nous enseigner à l'aide de ses 2 exemples ?

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On pourrait croire, si on n'avait pas lu le dit e-book, que Zola veut expliquer, ici, ce qu'il ne fallait pas faire si on voulait promouvoir le naturalisme au théâtre... or il a glorifié ce qu'il a qualifié lui-même de drame romantique (Rome vaincue)... or nous savons quelles étaient ses opinions sur le courant romantique... donc... ;)

Si vous trouvez la réponse, n'hésitez surtout pas à nous en faire part !

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

15 janvier 2020

Henri Troyat : La Tête sur les épaules

Ah que coucou !

Etienne Martin est un lycéen "normal" qui se prépare, à la rentrée prochaine, à commencer des études de droit. Pendant ces derniers jours de vacances il s'occupe comme tous les autres garçons de son âge et de son époque jusqu'au jour où la seconde femme de son père, Louis Martin, lui expédie une lettre bien étrange dans laquelle elle lui annonce que se sachant mourir elle lui expédiait, dans un pli séparé, quelques effets personnels ayant appartenu à ce père qu'il ne connaît pas et dont il a oublié les traits... ce père, décédé lors d'un accident et dont sa mère ne lui parle jamais...

Sur le coup, il s'en étonne et n'y aurait peut-être pas accordé une importance quelconque si Bernard Palaiseau, un de ses copains, ne lui avait pas posé de question sur son père...

Louis Martin, qui était-il ? Etienne ressemble-t-il plus à sa mère ou à son père ? Etienne décide alors de demander des informations sur ce père inconnu à sa mère et apprend alors que son père n'est jamais mort des suites d'un accident mais qu'il a été guillotiné...

Etienne Martin, 1er prix d'excellence...
Etienne Martin, primé en philosophie...
Etienne Martin... peut-il être le fils d'un assassin ? Quel comportement doit-il adopter maintenant qu'il SAIT... est-il fait pour tuer, lui aussi ? ou pour vivre ?

Avec ce roman Henri Troyat aborde ici l'hérédité... Sommes-nous ce que nous sommes ou sommes-nous le prolongement de nos parents ? devons-nous adopter le même comportement qu'eux, faire exactement ce qu'ils ont fait ou devons-nous vivre notre vie ? Dans ce livre vous trouverez une tentative de début de réponse... à vous de construire la suite de la réponse ;)...


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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

13 janvier 2020

Guy de Maupassant [Les Dimanches d'un bourgeois de Paris] : Préparatifs de voyage

Ah que coucou !

Aujourd'hui nous commençons un nouveau recueil de nouvelles... Les dimanches d'un bourgeois de Paris dont les textes ne proviennent pas d'une édition postérieure à la mort de Guy de Maupassant, mais du quotidien Le Gaulois pour lequel Guy de Maupassant les avait écrites... pourquoi ? parce que... vous ne trouvez pas étrange, vous, que les histoires changent après la mort de leur auteur ? eh bien, moi, quelque part, ça m'inquiète... et je préfère, alors, utiliser les versions éditées du vivant de leur auteur plutôt que des textes, changés sans qu'on nous en explique les raisons, édités sous le nom d'un auteur connu et réputé pour avoir écrit ce titre et dont finalement on en ignore l'auteur réel...
Pour les 10 nouvelles que regroupe ce recueil, ne vous étonnez donc pas si en les comparant avec les éditions depuis 1901 jusqu'à aujourd'hui, les textes sont différents ainsi que le contenu de l'histoire...

Nota :
ce n'est pas la première fois que je le remarque ;)...
et ce n'est pas non plus seulement pour Guy de Maupassant...

mais bon, si quelqu'un sait pourquoi et par qui tous ces textes ont été transformés après le décès de leurs auteurs, merci de nous expliquer cette bizarrerie là ;)...

Alors dans cette première nouvelle, nous faisons la connaissance de M. Patissot avec lequel nous allons passer ses prochains dimanches en cette année 1880... en cette fin de mois de mai 1880, M. Patissot, suite à la recommandation d'un médecin et suite aussi à son échec flagrant pour faire de la boxe et de l'escrime, décide de s'adonner à ce que nous appelons aujourd'hui : la randonnée pédestre. Mais M. Patissot, maintenant Premier Commis au Ministère et gagnant plus de 1.800 francs estime de son devoir de "s'équiper"... d'où achats de souliers et d'une nouvelle chemise... et il termine cette 1ere journée par l'établissement de l'itinéraire pour sa première sortie...

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

11 janvier 2020

Emile Zola [Le Naturalisme au théâtre] : Les Théories (Polémique)

Ah que coucou !

Emile Zola a nommé ce "chapitre" : Polémique, s'il vivait à notre époque je suis certaine qu'il l'intitulerait : "Mise au point". En effet, il règle là certains comptes avec des critiques qui parlent de ce qu'ils n'ont pas lu et/ou compris (comme il y en a encore, hélas, de trop nombreux à notre époque). Bon, Zola, lui, étant un érudit, en rit (tout comme nous), surtout quand un de ces "célèbres" critiques démontre (en voulant nuire à Zola et au naturalisme) que Zola suit les traces de notre Diderot ;)... et oui, ceux qu'on pensait, à cette époque-là, être les "maîtres" de la critique et de la littérature, se trouvent là à n'être que ce qu'ils sont en réalité : des imbéciles qui jugent alors qu'ils n'y connaissent rien ;) ! Une chance que nos écrivains n'ont pas suivi leurs concepts de la littérature sinon la littérature française serait morte depuis longtemps...

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Et c'en est terminé pour la partie "théorie"... maintenant nous allons aborder les "exemples"...

Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

9 janvier 2020

Voltaire : Les Anciens et les Modernes ou la Toilette de Madame de Pompadour

Ah que coucou !

Sous l'Ancien Régime il était commun d'assister à la toilette des "Grands" (le Roi, la Reine, etc). Pour avoir le droit d'y assister il fallait être "membre de la Cour".

Madame de Pompadour (pour lire sa biographie dans l'Encyclopédie Larousse, cliquez ici), la maîtresse de Louis XV, comme pour tous les "Grands", on assiste à sa toilette ; mais voici que se présente "à sa toilette" une femme qu'elle ne connaît pas, qu'elle n'a jamais vue...

Tullia, tel est son prénom, est la fille du grand Scipion (= Scipion l'Africain, voir sa biographie sur l'Encyclopédie Larousse en cliquant ici). Elle est revenue de l'autre monde afin de savoir quels sentiments nous avons envers les anciens philosophes, poètes, militaires, etc. qui ont vécu pendant l'antiquité... et elle est bien déçue : la veille, au soir, elle a assisté à la pièce de P. Crébillon, Catilina qu'elle n'a pas appréciée. Elle vient donc auprès de la Pompadour pour s'en plaindre... et là ?

Et bien à vous de le découvrir dans ces quelques pages :

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Evidemment, tel que j'en ai parlé là, il s'agit d'une lecture au premier degré... en réalité il s'agit là de comparer 2 époques bien différentes, séparées par plusieurs siècles. Voltaire nous fait remarquer là, bien gentiment, que les mœurs, les coutumes, changent / évoluent avec le temps ;)... rien ne reste statistique... même ce qu'on croit qui va durer... pour s'en apercevoir il suffit que nous nous observions... Regardez un peu comment vous vous comportiez il y a 10 ans, ce à quoi vous croyiez, etc. oui, vous aussi durant votre vie vous changez ;)...

Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

7 janvier 2020

Albert Mérat : L'Idole

Ah que coucou !

Albert Mérat... pas très connu, hein ? A Troyes, sa ville natale, il n'y a qu'une petite rue, à côté de l'Eglise Saint-Nizier, qui porte son nom...

Je vous propose ce jour ce recueil de 20 Sonnets dédié à la beauté du nu :


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Mesdames, voici un mâle qui, sous prétexte qu'il veut décrire la beauté du nu, nous décortique de la tête aux pieds ;)... et il le fait très bien, sans tomber dans la vulgarité <3

Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

5 janvier 2020

Emile Zola [Le Naturalisme au théâtre] : Les Comédiens

Ah que coucou !

Tous les comédiens de l'époque de Zola peuvent-ils s'adapter et promouvoir le mouvement littéraire naturaliste au théâtre ?

Eh bien, mis à part quelques exceptions (dont Sarah Bernhardt pour laquelle Zola semble avoir un petit faible), il estime que "non" et cela tant qu'on enseignera aux futurs comédiens à jouer comme tous les acteurs jouent depuis le 17e siècle... alors, quels sont ces "futurs" exigences que les comédiens devront satisfaire afin de jouer sur les planches ??? et bien, et si vous les lisiez vous-mêmes, hein ?


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Et concernant la presse, vous constatez qu'il termine par une note ironique ;)... eh oui, déjà à cette époque, "on" adorait manipuler la foule via les journaux :)...

Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

3 janvier 2020

Honoré de Balzac [Comédie Humaine] : L'Illustre Gaudissart

Ah que coucou !

Félix Gaudissart est, ce que nous pourrions appeler à notre époque, un commercial / VRP qui fait du porte-à-porte pour vendre les articles Paris (en langage commercial, cet article = vache à lait). Gaudissart sait pertinemment qu'en vendant juste cette gamme de produits, il ne fera jamais fortune et ne sera jamais appelé aux hautes fonctions qu'il aspire depuis qu'un autre "Commis-Voyageur" est devenu ministre... il se forme donc pour vendre du "nouveau" en optant pour Le Journal des Enfants et l'Assurance pour les capitaux. Fin prêt, il décide de prospecter hors Paris... C'est ainsi qu'il arrive en Touraine, dans le canton du Vouvray où les habitants ont une fâcheuse habitude à...
A quoi ?
Et bien vous l'apprendrez en lisant le roman suivant :


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Certains romans dans la Comédie humaine prêt à rire... celui-ci en fait parti. De plus, il est vraiment bien adapté à notre 21e siècle ;) et dénonce certains mensonges "commerciaux" qui font les "arnaques" actuelles dans lesquelles de nombreux consommateurs tombent en estimant qu'ils font là une excellente affaire ;)...

Et oui, il n'y a rien de nouveau sous le soleil et l'Histoire est un éternel recommencement ;) mdrr ! et ce livre est à recommander à tous ;) !! car il nous offre une bonne leçon tout en nous amusant.

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

1 janvier 2020

Hendrick Conscience : Le Gentilhomme pauvre

Ah que coucou !

En ce 1er janvier 2020, je vous présente, d'abord, pour cette nouvelle année qui débute, mes :


Que le bonheur vous accompagne durant ces prochains 365 jours 1/4 et ne vous quitte pas d'une semelle !

Lénora est amoureuse de Gustave... Gustave est amoureux de Lénora... Gustave et Léonora rêvent de se marier...
Mais voilà, Lénora est "sans le sou" et son père doute que l'oncle de Gustave (son tuteur qui l'élève comme son fils) accepte une telle union...


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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab