18 janvier 2013

La chimie expliquerait-elle la psychologie / psychiatrie ?


d982601f
 
Ah que coucou !
 
Depuis des décennies nos chercheurs tentent d’expliquer chimiquement nos états d’âme…
 
Aujourd’hui je vous propose l’article paru sur le site du C.N.R.S. ayant pour titre :
 
Comment des souris subissant des agressions répétées
développent une aversion sociale.
 
(pour accéder directement à l’article, cliquez ici), dans lequel nous apprenons que « l’un des mécanismes impliqués dans l’apparition de la dépression causée par le stress vient d’être révélé chez la souris par des chercheurs du CNRS, de l’Inserm et de l’UPMC. Ils ont déterminé le rôle de récepteur de la corticostérone, l’hormone du stress, dans la modification à long terme des comportements induits par un stress chronique ».
 
Cette expérience nous permet de comprendre plusieurs petites choses nous concernant. Par exemple, si vous étiez comme moi et pensiez que le stress n’était qu’un phénomène psychologique, et bien là, vous trouverez la preuve scientifique qu’il s’agit d’un phénomène chimique… Ensuite que « cette » chimie enchaîne sur un autre phénomène chimique traduit chez les souris par une aversion sociale… mais bon, cela signifie-t-il que l’on peut guérir chimiquement la dépression, même si cette maladie a plusieurs causes ? cela signifie-t-il que tous les serial killers pourraient être soignés et guéris ?? j’extrapole là mais dans le futur, cela deviendrait-il possible ?
 
euhhhh… personnellement, moi j’en doute fort… non pas que j’ai un manque de confiance pour les résultats récoltés en laboratoire, mais parce que, justement, ces expériences ne sont qu’au niveau « laboratoire », et nous savons tous que, malgré toute l’attention apportée à reproduire un environnement « naturel » (ce qui n’a peut-être pas été le cas pour cette expérience-là), les résultats sont souvent différents par rapport à ceux trouvés dans la nature. Pour moi, on a beau dire, mais j’ai des difficultés pour croire que les souris ne subissent pas toutes du stress (même celles « dépourvues du récepteur de la corticostérone dans les neurones sensibles à la dopamine ») quand elles se trouvent enfermées dans une cage, même si elles sont nées en captivité. Il est donc nécessaire de mêler un peu de prudence à cette joie apportée par une telle découverte, car entre l’homme et la souris, il y a quand-même quelques différences biologiques et je trouve imprudent encore de faire cette liaison-là dans ce concept présent.
 
Bon appétit !
 
Bisous,
@+
Sab
PS : ce week-end je me concentre sur la généalogie pour cause de retard accumulé L !

Posté par Sab1703 à 00:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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