5 janvier 2013

21 langues risquent de disparaître


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Ah que coucou !
 
La revue bimensuelle (janvier – février 2013) du CNRS est parue (pour y accéder, cliquez ici – format pdf) ! Mais, malgré que le sujet le plus important traité porte le regard du lecteur sur une enquête concernant les OGM, comme nous l’indique la couverture, j’opte, quant à moi, pour un tout autre sujet abordé à la page 12 :
 
« Technologie
Le développement des outils numériques avantage certaines langues européennes, tandis que d’autres souffrent d’un cruel déficit de moyens. »
 
et dont le titre de l’article est le suivant :
 
21 langues menacées
d’extinction numérique
 
où environ 200 experts du réseau européen Meta-Net (abréviation pour Multilingual Europe Technology Alliance Network – pour accéder à leur site, cliquez ici) ont fait le triste « constat que sur les 30 langues européennes étudiées (27 langues nationales et 3 langues régionales), 21 d’entre elles seraient actuellement en danger d’extinction numérique. »
 
Qu’est-ce que cela signifie ? Et bien cela signifie que, souvent, une personne, ne parlant seulement que sa langue maternelle, n’avait pas accès à la plupart des services communicants et sont donc handicapés pour accéder à certaines informations importantes.
 
Bon, me diriez-vous, aujourd’hui tout le monde sait l’anglais ;) ! A cette affirmation que nombreux dans mon entourage trouveraient exacte parce qu’ils parlent cette langue couramment, je réponds ceci : « Affirmation erronée ! ». Même si de nombreux Français ont appris l’anglais à l’école, ce nombre diminue encore plus rapidement quand l’anglais n’est pas pratiqué au quotidien (parlé, écrit, lu). D’ailleurs, pour s’en convaincre, il nous suffit de nous rappeler les légers problèmes que nous rencontrons quand nous rentrons de congés et avons un correspondant natif d’UK en ligne quand, pendant les premières secondes nous ne comprenons pas ce qu’il nous raconte avec son accent et ceci parce que nous sommes restés plusieurs semaines sans discuter en anglais…
 
Maintenant regardons d’un peu plus près les langues non-menacées comme le français, par exemple. Que constatons-nous ? Par exemple : pour les correcteurs d’orthographiques et grammaticaux, je ne sais pas chez vous, mais souvent le mien m’indique des fautes qui n’existent pas tout en oubliant de m’indiquer les fautes qui existent réellement. Oui, les outils numériques en français laissent à désirer et ne peuvent souvent n’être compris que par des personnes ayant un bon niveau de langage leur permettant de comprendre toutes ces très mauvaises traductions…
 
Bisous,
@+
Sab

Posté par Sab1703 à 00:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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