18 mai 2013

Maurice Druon : Les Grandes Familles

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Ah que coucou !
 
Qui ne connait pas ce grand film interprété par Jean Gabin : Les Grandes Familles ? Ou qui a osé l’oublier ??? Ok, pour ceux qui ont un trou de mémoire, le voici en entier :
 
Cette vidéo n'est malheureusement plus disponible sur la toile
 
(Attention, j’ignore si celui qui a posté ce film en détient les droits
de diffusion, alors, n’hésitez pas à le regarder maintenant
et pas dans plusieurs mois ;)…)
 
Et bien ce film, avec notre Gabin grandiose, est tiré de ce livre que je vous propose aujourd’hui :
 
Les Grandes Familles
accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici
Format : pdf
(logiciel fournit gratuitement par son concepteur Adobe)
Langue : français
 
Alors que le film ne parle, en gros, que d’un chapitre IV, les Schoudler, en lisant le livre on en comprend beaucoup mieux le titre Les Grandes Familles, qui est le premier tome de la trilogie « La fin des Hommes » et est suivi par les deux volumes suivants :
 
Tome 2 : Le Rallye-Mauglaive
Tome 3 : Les Portes de l’Enfer
 
que je mettrais en ligne si nous parvenons à les trouver dans le grenier de chez ma maman à moi…
 
Ce livre narre le quotidien (avec tout ce que cela comporte) de 2 familles :
 
I. issue de la Noblesse française : les La Monnerie
dans laquelle nous retrouvons le schéma classique : l’aîné a le titre et les terre (marquis de La Monnerie), le second est militaire (général plusieurs fois décoré qui a été blessé lors de la 1ère guerre mondiale), le troisième porte la robe (ministre épiscopale)… et comme il y a plus de 3 frères, le 4ième est un poète reconnu qui siège à l’Académie Française…
 
Dans leur entourage immédiat nous y trouvons un demi-frère issu du remariage de leur mère veuve : Lucien Maublanc, dont la réputation est… un débauché…
 
Et évidemment, avec la « nièce » orpheline, plus pauvre, qui a trouvé « asile » chez sa tante, l’épouse du poète Jean de La Monnerie…
 
II. issue de la Finance internationale : les Schoudler
d’origine juive, ils se sont convertis à la religion catholique et ont été baronnés par l’Empereur d’Autriche : François-Joseph avant de quitter l’Autriche pour la France… Dans cette famille nous y trouvons l’ancêtre : Siegfried qui a créé la Banque Schoudler, le grand-père : Noël (créateur de la Presse), le père : François (qui revient de la première guerre avec honneur et qui doit maintenant faire ses preuves dans le milieu de la finance et la presse), et 2 enfants : Marie-Ange (l’aînée) et Jean-Noël (le cadet, né peu de temps avant un bombardement)
 
Ces deux familles sont liées par mariage… doublement liés…
Noël Schoudler a épousé un membre de la famille d’Huisne (dont fait partie la femme de Jean de la Monnerie) : Adèle qui, auparavant, était l’épouse de Lucien Maublanc dont elle a divorcé.
François Schoudler est marié à Jacqueline de La Monnerie, fille du poète Jean de La Monnerie.
 
L’action débute dans les années 20, par la mort et l’enterrement du poète Jean de La Monnerie…
 
Mais alors que le film ne tourne qu’autour de Noël Schoudler (interprété avec mastria par Jean Gabin) que le scénariste à transformer en frère du poète, du général et du ministre épiscopal, et demi-frère de Lulu Maublanc, le livre nous narre les différentes aventures des personnages, telles qu’elles sont vécues… là on voit Simon Lachaume, par exemple, qui devient successivement : étudiant préparant une thèse sur Jean de La Monnerie (de ce fait il est en charge de rédiger pour le journal des Schoudler, l’Echo du Matin, la nécrologie du poète) en même temps qu’il enseigne le français dans un collège parisien, puis il devient secrétaire du ministre de l’Education Nationale : Anatole Rousseau, puis, quand celui-ci est muté au ministère de la Guerre, il l’y rejoint encore comme secrétaire, pour finir par devenir l’homme de confiance de Noël Schoudler après la mort de son fils François… mais ceci n’est pas la seule différence d’avec le film ;)… et il y en a encore beaucoup d’autres ;)…
 
Ce que je préfère entre le livre et le film ? Je crois que je les aime tous les deux de par leurs différences justement. Dans le livre on se délecte de la richesse de vocabulaire utilisé par Maurice Druon. On se réjouit par cette délicieuse impatience de connaître la suite de l’histoire où l’on y trouve des personnages tout à fait normaux, avec toutes les qualités et les défauts de nos contemporains, qui sont amplifiés par cette richesse financière, recherchée par beaucoup…
Pendant que dans le film on se délecte du jeux de tous les acteurs qui font vivre leur personnage avec génie…
 
Bref, livre à lire et film à regarder ! ça tombe bien, vous les trouvez ici ;)
 
Bisous,
@+
Sab
 

Grandes-Familles-1 Grandes-Familles-2

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