Ah que coucou !
Même si certains textes médiévaux ont été retranscrits en français moderne, il s’avère parfois compliqué d’en comprendre le sens. C’est pour cela, qu’avant de vous poster les premiers vers de François Villon, je vous propose aujourd’hui de survoler les règles anciennes qui géraient le parler de nos ancêtres. Pourquoi les survoler ? Parce que je crains que vous vous fatiguiez à lire des règles mises à la suite les unes des autres et que, pour finir, vous abandonniez ce rappel de vos origines linguistiques… de plus, vous fournissant les textes déjà traduits, ces rappels sont nécessaires pour mieux comprendre, mais non obligés…
Voici donc un tableau récapitulatif :
Comme vous le constatez ces règles rappellent beaucoup le latin (qui a été simplifié : seulement – ex déclinaison : 2 cas = le CS (Cas Sujet) & le CR (Cas Régime) mais donne déjà l’ABC de notre grammaire moderne.
Quant à la conjugaison, vous vous apercevez que souvent, le son « ais » dans notre conjugaison moderne, est modifié en son « ois »…
Evidemment, ces deux pages ne remplaceront nullement un livre traitant de la grammaire médiévale, dont nombreux sont disponibles à la vente, et traitant de tous les aspects de la langue qui a donné le français d’aujourd’hui. En effet, à la grammaire, il faut aussi ajouter le vocabulaire, dont les mots désuets ont été abandonnés au fil des siècles ou dont le sens premier a été transformé petit à petit.
A ceci, il faut aussi étudier la graphie utilisée dans cette période… par exemple, sur l’image que j’ai ajouté au début du billet qui peut lire la première en dessous de l’image représentant un couronnement ???
Je vous la recopie telle qu’elle est écrite : « En lan mil trois cen ». Oui, pour pouvoir comprendre cette langue, il faut plus l’écouter que la déchiffrer… c’est ainsi que nous pouvons comprendre ce début de phrase par « En l’an mille trois cents »…
Maintenant que nous avons les rudiments, nous pouvons plus facilement comprendre les prochaines traductions de français anciens que je mettrai en ligne. D’ailleurs ces jours prochains, je fournirai gratuitement, comme d’habitude (mais certains ont l’air de ne pas encore le savoir ;)), les Lais écrits par François Villon.
Bisous,
@+
Sab
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