Ah que coucou !
Comme vous pouvez le constater, connaître la dangerosité du tabac sur la santé ne date pas de ces dernières années. En Russie et à la fin du 19e siècle, la population le savait déjà ! Et oui, aujourd’hui je vous propose, les 2 versions de la pièce de théâtre écrites par Tchekhov en 1888 et 1902 :
Les Méfaits du Tabac
accessible à la lecture/téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
(logiciel fourni gratuitement par son concepteur : Adobe)
Langue : Français
Pourquoi vous fournir aujourd’hui les deux versions ? Et bien pour que vous puissiez comparer entre ce que l’on savait et ce que l’on voulait apprendre au peuple en 1888 sur les méfaits du tabac et sur la volonté évidente de ne pas prévenir la population que « fumer peut nuire à la santé » en 1902…
Oui, dans ces deux versions on voit la volonté flagrante de rire, à partir de 1902, de ceux qui prétendaient que le tabac était sans danger ;)… pourtant, ceux qui, aujourd’hui, doivent se faire soigner d’un cancer pour avoir trop fumé, est-ce drôle ? Est-ce drôle aussi pour ceux à qui on a supprimé une partie de leurs poumons ? Est-ce drôle aussi pour ceux qui ont leurs artères obstruées par le goudron contenu dans toutes les cigarettes ?
Il n’y a là, rien de drôle, rien de comique et je trouve même scandaleux, qu’à une certaine époque, l’armée fournissait gratuitement les cigarettes aux soldats ! ce qui encourageait, ceux qui ne fumaient pas encore, à se mettre à fumer… juste pour faire comme les autres…
Personnellement je n’ai jamais ressenti le moindre plaisir à fumer une cigarette… certes, quand nous ignorons quoi faire de nos mains, elles se trouvent là, occupées (c’est bien le seul avantage que je vois dans le fait de fumer). Après ma première bouffée de cigarette, je me souviens de n’avoir pas cessé de tousser pendant plus d’une dizaine de minutes, je me souviens aussi de la sensation désagréable d’avoir une haleine pestilentielle. Maintenant quand je fume une cigarette, ce n’est nullement par plaisir, mais souvent parce que je suis avec une personne qui fume, pour mon goût, beaucoup trop, alors je l’aide à terminer son paquet de cigarette pour qu’elle arrête de m’envoyer la fumée de sa cigarette dans le visage…
Autre inconvénient de la cigarette est le fait que l’intérieur où vit un fumeur pue la cigarette froide tout comme ses vêtements… comme il est désagréable de manger à côté d’une personne qui fume : le goût des aliments sont différents et, selon la marque de cigarette fumée, peuvent devenir infectes (beurk ! manger à côté d’une personne qui fume des cigarettes fortes !! en plus d’être enfumée, empestée, déguster un bon plat/vin devient très désagréable car dans le goût compte aussi beaucoup l’odorat).
Mais dans ce monologue, il n’est pas seulement question du tabac, mais aussi de la vie dans une pension, et bizarrement, quand j’ai lu la version de 1888 de cette pièce, je peux dire que cela était encore vrai en 1989 (la seule année où j’étais à l’internat) à croire qu’Anton Tchekhov avait vécu dans le même internat que moi ! ;) mdrrrrr !!!! Maman, si tu veux savoir ce que ta petite dernière a réellement vécu à cette période, je te conseille de lire la version de 1888 quand il narre l’épisode des crêpes ;) !!! Quoi qu’il en soit on constate, à la lecture de cette première version de la pièce, que les profs russes de la fin du 19e siècle avaient les mêmes problèmes que les profs français d’aujourd’hui… comme quoi, l’histoire n’est qu’un éternellement recommencement ;)…
Bisous,
@+
Sab
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