28 avril 2013

Jacques Mortane : Leur dernier vol


824d86b5


Ah que coucou !
 
Alors qu’Antoine de Saint-Exupéry nous décrit dans son livre : Pilote de guerre, le quotidien des pilotes de chasse pendant la seconde guerre mondiale (pour accéder au billet et au livre, cliquez ici), Jacques Mortane (1883 – 1939), nous décrit celui des pilotes durant la première guerre mondiale… plus spécialement, la dernière fois où ces valeureux pilotes ont tenu le manche à balai, dans son ouvrage :
 
Leur dernier vol
(accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici)
format : pdf
(logiciel fourni gratuitement par son concepteur : Adobe)
Langue : français
 
grâce auquel nous apprenons certains faits historiques, ignorés de nos livres d’histoire… oui, car qui parle, par exemple, de ces pilotes volontaires américains qui se sont engagés dans l’armée française dès l’ouverture des hostilités ? Où se trouvent leurs faits héroïques de leur propre escadrille dans notre armée que l’on nommait : l’Escadrille La Fayette ?
 
Mais Jacques Mortane ne nous rappelle pas seulement quelques faits mais nous montrent qu’avec son collaborateur et ami, ils ont mené quelques enquêtes afin de découvrir, par exemple, ce qu’advinrent de nos pilotes, tombés sur le sol ennemi… tout comme il nous rapporte certains propos, émanant de nos AS concernant le comportement à adopter en temps de guerre, face aux ennemis comme par exemple, celui-ci :
 
« Vous me demandez de vous rapporter quelques bocheries. Hélas ! je n’ai rien pris. Pensez-vous que je verrais avec plaisir vos mains mignonnes jouer avec des trophées encore sanglants ? Non, je n’aime pas détrousser les cadavres. Dans l’ardeur de la lutte, on fonce baïonnette basse, mais ensuite, aller voler un mort ! Fouiller cette masse informe dont les plaies coulent ! Envoyer un casque quand on a écrasé la tête ! Je n’en suis pas capable. Nous sommes des soldats, chères petites, non des pillards et je n’admets aucune excuse au larcin. Après la lutte, nous ne dansons pas près des dépouilles ennemies. Nous posons nos fusils et nous regardons froidement l’ouvrage. Si vous voyez dans quelque maison des objets ainsi volés, pensez bien à votre chagrin si, un jour, dans une chambre allemande, vous pouviez reconnaître la veste sanglante et trouée de votre frère. »
Extrait d’un courrier de l’adjudant Baron
MORT POUR LA FRANCE
à ses jeunes sœurs.
 
Oui. Ce n’est pas parce qu’il y a une guerre qu’il faut que l’on se comporte tels des rapaces, n’ayant aucun respect pour la vie et les biens d’autrui… qu’ils soient amis ou ennemis…
 
Cet ouvrage nous rappelle aussi que dans le passé la Légion d’honneur avait une valeur, il nous rappelle que seuls ceux ayant défendu la France, étaient les seuls à la recevoir… alors que maintenant, presque tout le monde peut l’avoir du moment que vous avez suffisamment d’argent pour la payer.
Même si cette récompense était souvent la dernière reçue par nos héros – elle avait la réputation d’être généralement donnée quand l’heure de la mort avait sonné, ce qui, un jour, fit dire en remerciement à un de nos héros moribond qui la reçut quelques temps avant de mourir : « Merci pour l’ordre de transport ! ».
 
Grâce à ce livre, nous nous transportons au cœur même de ces batailles aériennes, récit tiré des différents rapports émanant soit du vainqueur (quand il se trouve dans le rang ennemi et que le héros est tombé dans leur lignes, ex : Paul Bousquet qui tomba, avec son équipage, au-dessus de Cappel, près de Saint-Avold, abattu par le lieutenant von Lichtenberg le 6 septembre 1915), soit des compagnons et témoins comme par exemple cette bataille du 29 mai 1918, sur le front de Château-Thierry, menée par l’escadrille La Fayette :
 
Le 29 mai 1918, par un temps froid et sombre, l’ennemi avait réussi une attaque surprise à l’ouest de Reims, sur le front de Château-Thierry, et semble vouloir la pousser dans la direction de Paris. L’offensive était si inattendue que quelques escadrilles françaises seulement se trouvaient là. Vite, la 98e escadrille américaine fut envoyé à l’aide pour organiser la défense. Ovington et ses camarades partirent. A quatre reprises au cours du même vol, Ovington livra des combats acharnés. Puis sa mitrailleuse s’enraya. Il atterrit dans un champ, répara et retourna se battre. Quand il revint à l’aérodrome, à midi 45, d’autres patrouilles étaient prêtes à partir. Il se rejoignit à elle comme volontaires. Le capitaine Cauboue, qui commandait la première, lui confia le commandement de la seconde, comprenant deux avions français. La mission consistait à aller attaquer les drachens allemands derrière les lignes.
Il fallait voler presque au ras-du-sol pour distinguer l’objectif à travers les nuages qui donnaient l’impression de courir sur la terre tant ils étaient bas. Dans ces ténèbres, soudain l’appareil d’Ovington, suivi de très près par celui du sergent L. Hoor, heurta celui-ci ; les ailes des deux Spad se tordirent sous le choc et ce fut la double chute parmi les troupes allemandes dans la région de Lagery, au nord de Château-Thierry.
Lorsque les troupes françaises et américaines, dans une admirable contre-attaque, eurent repoussé les ennemis, on se porta aussitôt vers l’endroit de la tragédie : ni les tombes des deux braves, ni les restes de leurs avions ne furent retrouvés.
 
Comme vous le constatez, ce livre est aussi riche en information sur le plan historique, mais aussi tactique militaire et vante ce patriotisme que nous avons-nous, Français d’aujourd’hui, oubliés dans le fond de notre mémoire, à tel point que la majorité de nous avons élu comme Président de la République, un homme (raciste – germanophobe par simple jalousie et bêtise -, homophobe et phallocrate malgré qu’il tente de faire croire le contraire !) qui ne respecte ni notre patrie, ni notre pays, ni notre culture, ni les Français !et qui a osé se donner la Légion d’Honneur !!! cet Usurpateur !!!!
 
Bonne lecture !
 
Bisous,
@+
Sab

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire