30 avril 2013

L’Anarchie


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Ah que coucou !
 
Le capitalisme étant sur le point d’imploser car il ne peut fonctionner correctement et à plein rendement seulement dans une économie en croissance, le socialisme et le communisme n’étant que des « utopies » qui ne peuvent pas résoudre les problèmes économiques de notre époque et qui développent plus des problèmes (liés à la corruption), il nous reste un autre type, une autre solution : l’Anarchie… Mais voilà, même si certain estime que là réside LA solution, elle montre aussi SES défauts… Il n’y a qu’à lire la définition pour s’en rendre compte.
 
L’anarchie, dans le langage courant, est souvent assimilée au désordre. Pourtant Proudhon, un des principaux théoriciens de l’anarchie, proclame « l’anarchie c’est l’ordre ». En réalité, l’anarchie renvoie à toute une série de théories, de comportements, de pratiques sociales.
 
 
Deux grands aspects de l’anarchie
 
L’anarchie, c’est tout à la fois :
 
1. Une composante du mouvement ouvrier :
Elle développe les caisses d’entraide face au chômage et à la maladie, les bourses du travail, puis contribue à la création de la Confédération Générale du Travail (CGT) qui a d’abord, au 19e siècle, l’expression du mouvement anarcho-syndicaliste, dont elle se détache progressivement au profit d’une intégration au courant socialiste et communiste. L’anarchisme développe aussi le mouvement coopératif, qui chercher à transformer les relations entre les producteurs.
 
2. C’est aussi une révolte individualiste, ce qui lui donne une forme spectaculaire très différente, dans son esprit, du mouvement social et politique exposé précédemment. Les médias populariseront l’image de l’anarchiste révolté romantique. A la différence du premier type d’anarchiste révolutionnaire, le révolté ne croit pas à l’action sociale collective. Il croit à l’acte exemplaire ; il veut « tout, tout de suite », se méfie du groupe.
 
3. C’est un projet de société fondé sur quelques principes essentiels : morale libertaire, principe d’association, de fédération, suppression du rôle central de l’argent et refus de l’étatisme.
 
 
Les réalisations concrètes
 
Concrètement, l’anarchie n’a connu que très peu d’applications. Il a pourtant influencé des expérimentations qui vont des communautés de Cabet aux communautés actuelles sans oublier trois grandes expériences historiques :
 
1. La Commune de Paris écrasée par Thiers.
 
2. Le mouvement des paysans Makhnovistes en Russie révolutionnaire, éliminé par l’armée rouge que dirigeait Trotski, sur ordre de Lénine. Les marins de Kronstadt aussi sont morts au nom des principes de l’anarchistes, en s’opposant aux Bolchéviques à qui ils reprochaient l’absence de discussions démocratiques, l’omnipotence du parti, l’apparition de nouvelles inégalités.
 
3. La municipalité de Catalogne en 1936 dans la république espagnole, ayant obtenu par les urnes une majorité anarchiste, tente au sein de la guerre civile de réaliser une société anarchiste selon les principes sont les suivants :
 
- Les syndicats s’emparent des secteurs vitaux de l’économie. La propriété des moyens de production devient collective.
- Le pouvoir est exercé par le comité ouvrier élu par les travailleurs. La direction doit soumettre et expliquer ses décisions, sinon elle est révoquée.
- L’éventail des salaires va de 1 pour le manœuvre à 2 pour le directeur.
- La monnaie disparaît au profit de bons qui ne permettent d’acheter que des biens de consommation, et non le travail d’autrui ou des biens de production.
 
 
Les grands principes de l’anarchisme
 
Ils furent exposés par de nombreux théoriciens souvent de façon contradictoire, Stirner, Proudhon, Bakounine, Kropotkine… On peut y voir de grandes lignes directrices :
 
1. Ni Dieu, ni Maître, titre de l’Anthologie de l’anarchie de D. Guérin (Maspéro), exprime clairement une des spécificités de l’anarchie. L’individualisme libertaire ne se délègue ni à un parti, ni à un gouvernement. A la différence des communistes, les anarchistes se méfient fondamentalement du pouvoir de l’Etat. L’anti-étatisme, caractérise l’anarchisme.
 
2. Il faut que les producteurs possèdent et contrôlent leurs outils de travail et ne dépendent pas de la propriété d’autrui. C’est le principe d’association, réunion de travailleurs qui définissent ensemble un projet et le réalisent en se regroupant. Ce principe trouve son illustration dans les coopératives, ou encore dan la recherche d’une société autogérée.
 
3. Le principe fédératif régit l’organisation anarchiste. Il signifie que les individus peuvent librement se regrouper, puis que les groupes de producteurs, de consommateurs, définissent ensemble des unités passant entre elles des contrats qui organisent les échanges, les obligations et les devoirs librement négociés.
 
4. L’argent doit perdre son pouvoir et disparaître progressivement, il ne peut permettre d’acheter le travail d’autrui ni les moyens de production.
 
5. L’établissement d’une morale libertaire.
Le groupe, la société doivent apporter un minimum d’entraves à la liberté de l’individu dans tous les domaines.
 
Source :
Dico-economique-et-social
 
Alors, que faut-il faire ? Quel système économique devrions-nous adopter pour résoudre tous nos soucis liés surtout à une trop forte croissance démographique dont le résultat ne pourra qu’apporter famine et pauvreté avant la fin de ce siècle car toutes nos ressources alimentaires auront disparu ?
 
Certains envisagent que pour se sortir de ce problème épineux, il n’y a rien de mieux qu’une « bonne guerre » ! Combien de fois avons-nous entendu cette phrase de nos aînés ???
 
Pourtant… il est tout à fait inutile de s’entre-tuer pour que nous puissions vivre tous heureux et en paix. Oui, il existe une autre solution, bien meilleure celle-là, car elle rend sa place à l’Humanité, car elle remet toute chose à la place qu’elle n’aurait jamais dû quitter… et qu’elle est-elle ? Celle de l’origine de l’humanité, celle où la vie d’un des membres de la communauté était bien plus importante que de posséder un objet. Cette solution, je le conçois, peut nous paraître aberrante dans une époque où l’on ne s’imagine pas vivre sans le confort moderne… mais est-il préférable de posséder le dernier I-pad ou de vivre en paix en ayant suffisamment dans nos assiettes pour nous nourrir, en ayant tous un toit au-dessus de nos têtes dans un monde EN PAIX ???
 
Oui, là, tel que nous agissons actuellement, nous nous dirigeons vers un monde où la guerre sera maîtresse, où les inégalités se creuseront de plus en plus, où les ressources naturelles de la terre seront de plus en plus mises à mal par la pollution générée par notre frénésie de consommer… Est-ce cet avenir que nous voulons ? Est-ce cela que nous souhaitons à nos enfants et à tous les futurs hommes et femmes qui naîtront et cela quelques soient leurs races, leurs origines ?
 
Bisous,
@+
Sab

Posté par Sab1703 à 00:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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