Ah que coucou !
Oui. Nombreux sont ceux qui doivent s’étonner de cette question car elle paraît, au premier abord, totalement absurde ;)… Pourtant, on voit apparaître ici et là des gens (qui semblent ignorer ce qu’est le Libéralisme) condamner cette doctrine et accuser les Libéraux de tous les maux…
Donc, d’abord nous allons voir ensemble ce qu’est exactement le LIBERALISME… et, pour éviter certaines accusations sur mon pseudo manque de partialité, je prends le premier dictionnaire économique qui me tombe sous la main (oups, pas celui-là, il est écrit en allemand) et vous en copie la définition exacte et précise :
Le Libéralisme est un courant de pensée théorique et pratique qui concerne les domaines politique, économique et social. Le Libéralisme défend l’idée suivant laquelle le meilleur état social possible est obtenu en laissant chaque individu rechercher son intérêt personnel dans un cadre qui soit le plus proche possible de la situation de concurrence.
Libéralisme et politique
En politique, le Libéralisme se caractérise par l’acceptation d’une multitude de pouvoirs organisés. Il est inséparable de la pluralité des partis et des opinions. Pour qu’il y ait régime libéral, il faut une règle de jeu (la Constitution), une compétition pacifique dans la conquête du pouvoir, c’est-à-dire la diversité des partis et des opinions, le mécanisme de choix étant généralement l’élection. Le Libéralisme ne suppose pas l’égalité de tous.
La variante libérale et démocrate juge insuffisante le simple libéralisme et recherche l’égalité des chances, au départ tout au moins. Elle défend l’idée du suffrage universel, l’éducation pour tous… et attribue à l’Etat un rôle correcteur. L’Etat peut être au-dessus des intérêts particuliers et des partis.
Libéralisme économique
De la logique libérale au laissez-faire
A la base du libéralisme économique il y a le droit de propriété privée des moyens de production. Chaque individu doit être libre de fonder une entreprise ou de vendre des produits, chaque travailleur doit pouvoir vendre sa force de travail en échange d’un salaire déterminé suivant la loi de l’offre et de la demande, tous les contractants étant supposés égaux. L’économie de marché orientée par la concurrence aboutit, pour les économistes les plus libéraux, à la satisfaction des consommateurs aux prix le plus bas possible, le profit récompensant les entrepreneurs les plus efficaces. L’intervention de l’Etat dois se limiter à la mise en place et au maintien des conditions permettant à la concurrence de se développer : instaurer et faire appliquer une législation favorable à la propriété et à la concurrence…
Parce ce qu’elle a pour base le droit de la propriété individuelle sur les biens de production et l’orientation de la production par les détenteurs des moyens de production, cette situation de libéralisme économique n’est pas « naturelle ». Elle n’a pu se réaliser historiquement qu’à travers des bouleversements sociaux importants : abolition de l’ordre féodal, des coutumes… Certains estiment même que les conditions d’un véritable capitalisme libéral ne sont pas encore réalisées par suite de l’intervention de l’Etat et de l’insuffisante définition des droits de chacun.
La concurrence et le marché sont censés faire parvenir l’économie à l’état social le meilleur. Chaque individu reçoit la contrepartie exacte de ce qu’il apporte à la communauté (différence entre ce qui est produit lorsqu’il travaille et ce qui serait produit sans lui).
Libéralisme réformiste
Nombre de libéraux pensent que les mécanisme du marché et de la concurrence doivent être tempérés, harmonisés et que l’Etat peut intervenir pour « dégripper le mécanisme », corriger les imperfections du libéralisme pur, en aidant les plus faibles, en mettant délibérément en place une politique de croissance par des moyens qui ne mettent pas en cause le fonctionnement des mécanismes fondamentaux du marché (intervention sur le taux d’intérêt, action sur la masse monétaire)…
Pour un courant libéral qui a parfois été qualité de démocrate ou social, le libéralisme pur aboutit à l’écrasement des plus faibles (vieux, handicapés, travailleurs peu qualifiés). Il s’agit alors de rétablir l’équilibre en aidant les plus défavorisés, en fournissant une éducation plus égale.
Si le libéralisme n’implique pas nécessairement la suppression de toute intervention en matière sociale, nombre de libéraux étant favorables à l’existence d’aides aux plus défavorisés, un courant ultralibéral tend actuellement à attribuer les difficultés économiques présentes à une intervention économique et sociale très importante de l’Etat et préconise donc la suppression ou du moins la réduction de ces interventions (moins de règlements, moins d’impôts, moins de déficits des dépenses publiques).
Source :
Oui, comme vous vous en apercevez le Libéralisme est ce qui offre aux individus, le plus de libertés d’action, libertés de penser… C’est grâce à ce Libéralisme que nous avons le droit de réfléchir par nous-mêmes – demandez à ceux qui vivent sous des régimes dictatoriaux s’ils ont le droit d’émettre, ne serait-ce, qu’une simple petite réflexion qui ne correspond pas à la ligne dictée par leur gouvernement ? Ils vous répondront qu’étant d’accord avec toutes les mesures de leurs gouvernants leurs réflexions propres sont celles du parti au pouvoir, ce qui est, vous en convenez, une façon diplomatique de nous confirmer qu’ils n’ont pas le droit d’émettre la moindre critique à l’encontre du parti politique qui régit leur pays… Mais bon, pour vous renseigner nul besoin d’aller dans ces contrées plus ou moins lointaines, discutez seulement 5 mn politique avec un membre d’un parti politique extrémiste et vous comprendrez mieux pourquoi certains s’opposent au Libéralisme ! et pourquoi ils écrivent de plus en plus ce genre d’article (pour y accéder, cliquez ici).
Certes, comme toute les doctrines, le Libéralisme a ses défauts (défaut non dissimulées dans sa définition) car un trop d’individualisme tue l’individu car le libéral pur va développer une jungle autour de lui dans laquelle tous les coups sont permis pour survivre tout en oubliant qu’il peut devenir sa propre victime… comme quoi, il ne faut jamais pousser aucune doctrine dans ses extrêmes limites. Il faut savoir relativiser les choses et les évènements… Oui, les libéraux extrémistes sont aussi dangereux pour la communauté que les membres des partis d’extrême gauche et de l’extrême droite, que les sectes… et ça, tous ceux qui pensent par eux-mêmes le savent très bien ;)…
Bisous,
@+
Sab
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire