Ah que coucou !
Toulouse-Lautrec fait partie de ces peintres dont j’admire le travail et qui, grâce à son art, nous apporte un témoignage sur la façon de vivre de nos ancêtres même si ses sujets sont le plus souvent pris parmi les prostituées et les ivrognes. Pourtant c’est le tableau que vous voyez ci-dessus, Danseuse assise aux bas roses, qui a atteint le record de 13,2 millions d’US $ lors d’une adjudication en 1990.
Ce peintre avant-gardiste a, ce que nous nommons, un sacré coup de crayon qu’il utilise aussi bien pour l’art, que pour la caricature, ou tout simplement, la publicité. Il croque facilement, rapidement, nerveusement, ce qui donnent ces lignes tracées d’un trait que l’on reconnaît dans tous ces tableaux.
En observant un peu mieux ses œuvres, nous ne pouvons que deviner que « Toulouse-Lautrec ne se contentait pas d’observer : il était partie prenante du monde qu’il peignait. Son coup de pinceau à l’économie et ses matériaux simples sont aussi élémentaires et directs que ces sujets. Il utilisait de la peinture diluée avec de la térébenthine pour une empreinte fluide et rapide et un carton sans apprêt qu’il n’essayait pas de camoufler et dont il exploita la rugosité, la couleur et la capacité d’absorber la peinture diluée. »
Ses œuvres ont été acquises par de nombreux musées et c’est en France (Cocorico !) que nous en avons le plus… Vous pouvez voir ces ouvrages principalement au Musée d’Orsay, à Paris, et au Musée Toulouse-Lautrec, à Albi.
Toutefois, pour ceux qui ne peuvent pas se rendre dans une exposition dédiée à Toulouse-Lautrec, j’ai découvert sur la toile un court film montrant presque toutes les œuvres de ce grand peintre français (je croyais qu’elles étaient toute présentes, mais la collection n’est malheureusement pas complète, il en manque quelques-unes, celles qui sont la propriété des musées américains et qui nous montre des scènes du Moulin-Rouge…)
Bisous,
@+
Sab
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