Ah que coucou !
Vous avez certainement gardé en mémoire la narration d’Eduard Petiška sur la guerre de Troie (pour y accéder directement,
cliquez ici) qui n’est certes pas aussi
longue que celle qu’Homère avait faite à son époque tout en restant assez
complète… le narrateur nous avait laissés sur un résumé succinct de ce qu’advint
de ces Grecs victorieux quand ils revinrent chez eux après dix années d’absence.
Et bien aujourd’hui je vous propose le récit un peu plus détaillé du retour de
ce grand monarque mycénien qu’était Agamemnon qui se fit assassiner quasi dès
son arrivée par sa femme et son cousin et que son fils Oreste vengea quelques
longues années plus tard…
Les ruines de la cité vaincue
de Troie se profilaient tristement dans le ciel et seuls les oiseaux de proie à
la recherche de charognes rompaient le silence de leurs cris. Pourtant la côté
était encore animée. Les Grecs chargeaient leur butin sur les navires qui
débordaient d’or, de vêtement précieux et d’objets en argent. Les troupes de
femmes emmenées en esclavage encombraient les ports. Les uns après les autres,
les bateaux fendaient les vagues écumantes et quittaient à jamais le rivage
dévasté.
Le roi Agamemnon, descendant
de la famille de Tantale, et qui avait commandé l’expédition punitive contre
Troie, rentrait aussi chez lui avec sa suite. Pendant les dix années qu’avaient
duré le siège de la ville, il n’avait pas vu son pays natal de Mécènes. Il ne
pouvait imaginer que ce retour serait sa perte.
Egisthe, cousin d’Agamemnon,
avait longtemps convoité son trône et cherché le moyen de s’en emparer. Il
n’avait pas pris part à la guerre mais était resté à Mycènes. L’absence du roi
avait favorisé ses projets. Grâce à de fourbes conseils et à de sournoises
flatteries, il avait gagné les faveurs de la reine Clytemnestre au point que
celle-ci lui promit son aide. En son cœur, elle ne pouvait pardonner à son
époux le sacrifice de leur fille Iphigénie.
Pour servir ses noirs
desseins, Egisthe plaça des sentinelles le long de la côte.
« Surveillez
attentivement l’horizon et la mer, » leur recommanda-t-il. « Et
allumez un feu si vous apercevez dans le lointain les voiles de la flotte
royale. La fumée me signalera, au palais, qu’Agamemnon revient. »
Bientôt des flammes
s’élevèrent sur le rivage. Le traître comprit alors que le moment fatal
approchait. Clytemnestre, prévenue à temps, décora promptement le palais pour
célébrer le retour de son mari et ordonna aux serviteurs de dérouler des tapis
rouges sur le chemin menant à la demeure royale. La grande nouvelle se répandit
à travers toute la ville et le peuple se rassembla sur le passage du fameux
guerrier.
Aussitôt débarqué, Agamemnon
embrassa son sol natal. Un char l’attendait sur le port. Le roi arriva bientôt
à Mycènes, où l’acclamait une foule nombreuse. La reine, souriante, sortit
l’accueillir en simulant une joie profonde. Elle l’invita à fouler le tapis
pourpre et à faire dans son palais une entrée solennelle. Le souverain,
agréablement surpris par tant d’honneurs, entra dans le palais.
« Tu dois être épuisé
après ton voyage », lui dit Clytemnestre, « aussi ai-je ordonné aux
servantes de te préparer un bain. »
Agamemnon, touché par la
sollicitude de sa femme, la remercia. A peine s’était-il dévêtu et avait-il
déposé ses armes qu’Egisthe et la reine se jetèrent sur lui et le mirent à
mort.
Les cris du roi franchirent
les murailles du palais et créèrent une grande confusion parmi le peuple. Les
plus prudents conseillèrent d’appeler les autres citoyens à la rescousse, mais
les plus téméraires se saisirent de leurs épées et se précipitèrent dans le
palais.
« Ils ont assassiné le
roi ! » criaient-ils tous, « Egisthe veut s’emparer du
pouvoir ! »
Mais le traître avait prévu
une telle révolte et s’était bien préparé à y faire face. Ses hommes armés
repoussèrent facilement les assaillants mal organisés et firent triompher la
volonté de leur maître.
Egisthe s’était emparé du
trône par la force : c’est sur elle qu’il assit son pouvoir. Il prit la
place du défunt souverain et épousa Clytemnestre.
Agamemnon laissait comme
descendance un jeune fils et deux filles. L’aînée, Electre, craignant pour la
vie de son jeune frère, le fit partir en cachette chez un parent éloigné en lui
demandant de l’élever. La plus jeune, qui avait un caractère plus faible que sa
sœur, obéit à sa mère sans se poser trop de questions. Mais à Electre chaque
pièce du palais rappelait le meurtre de son père et elle ne pouvait voir sans
horreur Egisthe revêtir le manteau de pourpre du défunt. Sans cesse, elle
reprochait son forfait à Clytemnestre tandis que celle-ci la traitait en
esclave. Personne n’aurait pu croire que cette maigre jeune fille aux vêtements
minables était l’enfant du roi Agamemnon ; elle travaillait au palais
comme une servante.
Pendant sept ans l’usurpateur
régna avec Clytemnestre, pendant sept ans Electre supporta ses souffrances.
Seule la pensée de son frère
la soutenait dans son chagrin. Elle était sûre qu’Oreste reviendrait venger son
père. Mais les jours, les mois et les années passaient et Electre commençait à
perdre confiance.
Alors qu’elle allait atteindre
le fond du désespoir, elle vit un vieillard inconnu pénétrer dans la ville.
Deux jeunes gens l’accompagnaient, et bien que tous trois fussent recouverts de
poussière, et vinssent manifestement de faire un long voyage, ils ne
s’arrêtèrent dans aucune auberge mais allèrent droit au palais royal, devant
lequel ils s’arrêtèrent. Le vieillard se tourna vers l’un de ses compagnons et
lui dit :
« Ecoute bien, Oreste, ce
que je vais te dire, moi, ton père nourricier. Tu ne reconnais pas ta patrie et
les citoyens ne se souviennent pas de toi. Pourtant tu es devant le palais de
ton père, le fameux Agamemnon. C’est le félon Egisthe, dont les mains sont
tachées de sang, qui règne à sa place. Mais la vengeance est proche. Va avec
Pylade t’incliner devant la tombeau du roi défunt. Moi, je vais m’introduire
chez la reine ainsi que nous en avons convenu. »
Oreste obéit à son père adoptif
et partit avec Pylade, son fidèle ami d’enfance, se prosterner devant le coin
de terre qui avait reçu la dépouille d’Agamemnon.
Le vieillard surprit la reine
au palais tandis qu’à son habitude elle réprimandait Electre.
« Je cherche le
roi, » dit-il, « j’ai de bonnes nouvelles pour lui ».
« Egisthe est
absent », répondit-elle, « mais si les révélations que tu veux lui
faire sont agréables pour lui, elles le sont aussi pour moi puisque je suis sa
femme. »
« Rien ne pourrait te
faire davantage plaisir, » rétorqua-t-il dans un sourire :
« Oreste est mort. »
A ces mots, Electre poussa un
cri et éclata en sanglots. Elle apprenait la disparition de son frère, alors
que depuis tant d’années elle attendait son retour ! Qui donc allait
venger son père ?
Quant à Clytemnestre, elle
réprima difficilement un soupir de soulagement. Depuis sept ans elle craignait
qu’il ne revienne la punir de son forfait. La veille même, elle avait rêvé de
son châtiment et s’était réveillée le front trempé de sueur. Mais elle s’était inquiétée
inutilement, puisqu’Oreste était mort !
« Parle,
parle ! » pressa-t-elle le vieillard, « raconte-moi la mort de
mon pauvre fils. »
« Il gagnait très souvent
les compétitions sportives, mais la dernière lui a été fatale. Pourtant au
début nous pensions tous qu’il serait une fois de plus victorieux, car il était
le champion des conducteurs de chars à deux roues. Les chevaux s’étaient
élancés en soulevant un nuage de poussière, Oreste et les autres concurrents
étaient en train de contourner le poteau qui marquait le point le plus éloigné
du circuit et revenaient au triple galop. Alors l’attelage de l’un des
participants devint fou et entra en collision avec celui qui le suivait. Les
autres jeunes conducteurs en purent s’arrêter à temps à éviter de se mêler à
l’accident. Ce fut bientôt une bouillie de chars, d’hommes et de bêtes. Seul
Oreste échappa au massacre et il se hâta de gagner l’arrivée. Ses chevaux
s’élancèrent comme des flèches, mais son char heurta le poteau et se fracassa.
Oreste tomba. Dans sa chute, il s’empêtra dans ses brides qui lui serrèrent le
cou. Ce fut long et difficile d’arrêter son attelage, et c’est ainsi qu’il
mourut couvert de sang et traîné dans la poussière par ses propres
chevaux. »
Electre ne put supporter cette
description et s’enfuit du palais pour pleurer seule sans être vue.
A la fin de ce récit,
Clytemnestre rayonnait de bonheur. Elle invita le messager à sa table et
ordonna qu’on lui apporte à manger et à boire. Le père adoptif d’Oreste accepta
sans sourciller ces marques d’honneur.
« Je serais heureux
d’attendre le retour du roi, » dit-il, « et de lui confirmer la
nouvelle. D’ailleurs deux jeunes gens vont apporter l’urne contenant les
cendres d’Oreste.
La reine servit elle-même son
invité et continua à le questionner. Chacune des réponses de l’étranger la
rassurait sur son avenir.
Pendant ce temps Electre,
cachée dans une pièce du palais, se demandait si elle ne ferait pas mieux de
mourir. Elle aurait volontiers vengé son père elle-même si sa fatigue ne
l’avait pas empêchée de soulever une épée. Sa sœur la découvrit ainsi accablée
par ses tristes pensées.
« Electre »,
s’écria-t-elle joyeusement, « je suis allée sur la tombe de notre père, et
devine ce qu’il y avait dessus ? Quelqu’un y avait apporté des fleurs et
au milieu des guirlandes il y avait une bouche de cheveux exactement de la même
couleur que les tiens. Personne d’autre qu’Oreste n’aurait pu faire cela. Qui
d’autre aurait sacrifié une mèche ? Je suis follement heureuse, ma chère
sœur. Nous allons sûrement voir notre frère aujourd’hui et tu cesseras de te
tourmenter ! »
Electre l’écouta avec
stupéfaction. Fallait-il la croire ou faire confiance à l’étranger ? Et
qui aurait pu déposer une boucle de cheveux sur la tombe de son père ?
Ce nouvel espoir lui donna de
nouvelles forces. Si Oreste était là, l’heure de la revanche avait sonné. C’est
pourquoi elle ne troubla pas sa cadette avec le récit du vieillard. Dans son
agitation et son espoir de revoir son frère, elle sortit sur les marches du
palais.
C’est juste à ce moment
qu’arrivèrent Oreste et Pylade. La jeune fille ne put reconnaître, après tant
d’années de séparation, celui qu’elle attendait. Lui non plus ne prêta pas
attention à sa sœur si pauvrement vêtue, mais il lui adressa la parole comme à
une servante :
« Emmène-nous chez la
reine et dis-lui que nous lui rapportons l’urne funéraire de son fils. »
Alors Electre remarqua l’urne
que le jeune homme tenait dans ses mains et ses yeux se remplirent de larmes.
Elle enlaça le récipient aussi tendrement qu’elle aurait enlacé son frère, et
gémit :
« Ainsi c’est donc bien
vrai ! Mon frère revient, mais il n’est que cendres et silence. Pourquoi
ne suis-je pas morte à sa place ? Le robuste Oreste est mort et la faible
Electre vit. Quelle sera la joie du palais ! Les meurtriers peuvent dormir
tranquilles, moi seule étoufferai de chagrin. »
Le jeune homme reconnut alors
sa sœur et devant sa douleur ne put continuer à jouer la comédie.
Prenant pitié d’elle, il lui
chuchota :
« N’embrasse pas l’urne,
les cendres d’Oreste n’y sont pas. »
« Mais où sont-elles
donc, où est-il enterré ? » demanda-t-elle avec surprise.
« Nulle part, parce que
l’usage interdit que l’on enterre les vivants. »
« Oreste est
vivant ? » répéta-t-elle avec méfiance en regardant l’étranger.
Alors celui-ci lui montra sa
main ornée d’une bague qu’elle lui avait donnée au moment de son départ.
Electre le dévisagea avec insistance et reconnut son frère. Une joie folle
s’empara d’elle et elle cria :
« Oreste est vivant, il
est vivant ! »
Le vigilant père adoptif
l’entendit et se précipita hors du palais. L’exclamation d’Electre avait hâté
l’accomplissement du plan.
« Dépêche-toi, Oreste,
ton heure est venue ! » cria-t-il à son protégé. Le jeune homme
dégaina son épée et bondit à l’intérieur du palais suivi de sa sœur.
Clytemnestre se tenait
pétrifiée au milieu de la pièce comme si elle avait été taillée dans le marbre.
Elle aussi avait entendu le cri de sa fille et à la vue d’Oreste qui accourait
suivi de sa sœur, elle comprit que le fils venait venger son père.
Le prince s’arrêta devant elle
mais son père adoptif et Electre s’employèrent à raviver sa haine, alors il
leva son épée et tua sa mère.
Etourdi par l’acte affreux
qu’il venait de commettre, il tenait toujours son arme à la main quand Egisthe
entra précipitamment. Il avait appris par les serviteurs la mort d’Oreste et se
hâtait de venir écouter le récit de sa fin. Mais à la place de l’urne il vit la
malheureuse Clytemnestre avant de tomber, frappé à son tour, par le bras
vengeur.
A peine le peuple de Mycènes
avait-il appris le retour du jeune prince et le châtiment qu’il avait infligé
aux meurtriers d’Agamemnon que la foule commença à se rassembler aux portes du
palais. Tous voulaient souhaiter la bienvenue au fils de leur roi héroïque.
Un homme titubait en sortant
du parc. Il ne faisait pas attention à personne mais agitait les bras pour
chasser des démons invisibles. Cet homme était Oreste : dès qu’il avait
accompli sa vengeance, les Erinyes, déesses chargées de punir les parricides, s’étaient
emparées de lui. Elles tournoyaient autour de sa tête en lui chantant un chant
affreux au sujet de la mort de sa mère et des larmes de sang coulaient de leurs
yeux.
Le peuple fut confondu
d’horreur à la vue du malheureux prince. Les Erinyes le pourchassaient partout.
Il dut quitter Mycènes, et erra à travers le monde. Le terrible chant des
déesses l’accompagnait partout et le remplissait de désespoir.
Son fidèle ami Pylade ne
l’abandonna pas. Ensemble, ils allèrent consulter l’oracle de Delphes pour
savoir comment se débarrasser des cruelles Erinyes.
« Allez en
Tauride », leur fut-il répondu, « et rapportez la statue d’Artémis
qui est tombée des cieux ».
Suivant ce conseil les deux
compagnons se mirent en route vers le lointain pays. Un roi cruel y régnait.
Tous les étrangers qui étaient capturés sur ses terres étaient sacrifiés à la
déesse Artémis. Oreste et Pylade savaient quel sort les attendait s’ils
échouaient dans leur mission, aussi restèrent-ils cachés pendant le jour et ne
marchèrent-ils que pendant la nuit. Aidés par l’obscurité, ils se préparaient à
enlever la statue.
Ils se glissèrent dans le
temps mais commirent l’imprudence d’échanger quelques paroles qui éveillèrent
les gardes. Ainsi ils furent capturés et traînés devant le souverain dès le
lendemain matin. Celui-ci les condamna aussitôt à être sacrifiés à la déesse
Artémis.
Sans plus attendre, ils furent
emmenés jusqu’à l’autel devant lequel ils durent s’agenouiller tandis qu’une
prêtresse brandissait au-dessus de leurs têtes un glaive acéré. A cet instant
Oreste, se souvenant de sa sœur Iphigénie qui avait été aussi autrefois immolée
à la même divinité, murmura comme un adieu à la vie :
« Iphigénie ».
La prêtresse entendit son nom
et sa main retomba, inerte. Elle se retourna vers le roi et lui dit :
« De mauvais présages
m’ordonnent de remettre le sacrifice à plus tard. Que les gardes reconduisent
les prisonniers. Demain, la déesse acceptera sûrement ton offrande. »
Le roi fut déçu mais il ne
voulut pas s’opposer à la volonté divine.
Oreste et Pylade se
relevèrent. La prêtresse s’approcha d’eux et demanda doucement au malheureux
prince :
« Comment connais-tu ce
nom ? »
« Iphigénie était ma
sœur », répondit-il, « et elle mourut de la même façon que nous
allons périr demain. »
La jeune femme se retint
difficilement d’embrasser Oreste et lui murmura avec émotion :
« Je suis ta sœur
Iphigénie. Au moment de mon exécution la déesse m’a fait transporter ici par un
nuage et depuis des années je lui sers de prêtresse. N’aie pas peur, ô mon
frère, je te sauverai ! »
Cette nuit-là, les étoiles
scintillèrent pour montrer leur chemin à trois fugitifs : Oreste, Pylade
et Iphigénie fuyaient la Tauride en emportant la statue de la déesse Artémis
pour que l’âme du prince trouve enfin la paix.
Mais pendant longtemps les
Erinyes chantèrent encore leur horrible chant aux oreilles d’Oreste. Enfin
Pallas Athéna prit pitié de lui et fit cesser son châtiment. Les déesses
s’envolèrent et Oreste monta sur le trône de Mycènes.
Le chant des Erinyes ne
s’éleva plus, mais celui qui l’avait entendu une fois peut-il l’oublier ?
Que nous enseigne ce mythe à nous, les Hommes du 21e
siècle ? D’abord il illustre bien cette maxime populaire qui dit « qui
va à la chasse, perd sa place » (que nous pourrions transposer ici par « qui
part à la guerre, perd famille et couronne »), tout comme l’absence n’atténue
pas la douleur/colère mais l’amplifie au point qu’on veuille tuer cet être qui
était cher (illustré par la reine Clytemnestre qui s’allie avec Egisthe, le
cousin d’Agamemnon… tandis que la première pense venger le meurtre de sa fille
Iphigénie, le second vole le trône… ce qui met en danger les descendants d’Agamemnon
(surtout son fils Oreste qui aurait dû hériter du trône de son père)). Ce mythe
insiste aussi sur le fait que même si un enfant a de bonnes raisons pour tuer
un de ses parents (Oreste tue Clytemnestre, sa mère car elle a tué Agamemnon,
son père), il est toutefois coupable de parricide et doit être châtié en
conséquence (les Erinyes chantent aux oreilles d’Oreste leurs chansons
affreuses).
La prochaine fois nous verrons l’histoire de cette
fameuse odyssée que fit Ulysse pour regagner son royaume d’Ithaque… qui, elle
aussi, est très riche d’enseignement…
Bisous,
@+
Sab
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