28 avril 2014

La Démocratie

Ah que coucou !
 
Vous aussi vous êtes très étonnés quand vous entendez un extrémiste (qu'il soit de droite ou de gauche) affirmer sans rire qu'il est pour la démocratie ??? J'avoue que, entendant une telle affirmation, j'ai du mal à garder et mon sérieux et mon calme... décidemment, moi, ces extrémistes, je ne parviendrai jamais à avoir le même décodeur que le leur... oui, car, malgré que j'ai souvent le réflexe de regarder le dico après, je trouve que le dico et moi avons la même définition des mots... alors quoi ? où vont-ils chercher la leur, eux ???
 
Afin que je ne sois pas obligée, la prochaine fois, de courir une nouvelle fois chercher un dico pour expliquer leur erreur à ces extrémistes qui envahissent mon espace vital - en plus, ils refusent de croire qu'ils puissent faire une erreur dans les termes qu'ils utilisent... la voici ;) - elle pourrait vous servir à vous aussi étant donné que c'est une race en augmentation ;) :
 
La démocratie est d'abord un concept traditionnel du droit politique ; celui-ci classe les formes de gouvernement selon la nature de l'autorité souveraine : dans la monarchie, le souverain est un individu, dans l'aristocratie, c'est un groupe d'individus, dans la démocratie, c'est le peuple dans son ensemble. Pratiquement, ce concept suppose au moins que tous les citoyens soient égaux en tant que membres du pouvoir souverain. La conception de l'homme comme sujet libre a fait de la démocratie une valeur : elle correspond soit à l'exigence de reconnaître la liberté, soit au moyen politique de faire exister la liberté. Toutes ces déterminations ne se recouvrent pas et l'idée démocratique est revendiquée tant par le libéralisme, que par l'anarchisme ou le socialisme.
 
Depuis le XVIIIe siècle est apparue l'idée fondamentale que la liberté politique de chacun et l'exercice du pouvoir par tous sont une seule et même chose : Rousseau en fait le fondement dans son Contrat social et de sa théorie du souverain. A strictement parler, la liberté (la souveraineté individuelle) est inaliénable ; il en résulte un premier paradoxe de la démocratie : toute délégation de souveraineté est déjà une dégénérescence de la démocratie, et pourtant une démocratie directe paraît impraticable dans les Etats modernes. Le problème fondamental est de concevoir comment le peuple peut exercer le pouvoir politique. Le libéralisme politique, issu de Locke et de Montesquieu, met l'accent sur la reconnaissance de la liberté individuelle et de l'égalité, et assure formellement l'exercice du pouvoir "populaire" par l'élection des dirigeants et le suffrage universel. La démocratie se définit alors par la liberté des élections (chacun est électeur et éligible) qu'on croit souvent assurer par le pluralisme des partis politiques, la garantie du respect des libertés publiques fondamentales (expression, réunion, opinion), la limitation du pouvoir central face aux libertés individuelles (d'où le thème de la séparation des pouvoirs).
Cette conception peut-être l'objet de plusieurs critiques:
 
1 - L'élection ne garantit pas l'exercice du pouvoir par le peuple, si les moyens d'information, de propagande et de pressions économiques sont aux mains de quelques-uns.
2 -  Le suffrage universel peut devenir un élément anti-démocratique lorsque par exemple dans la pratique du plébiscite ou du référendum, il vise à faire approuver un homme et non une politique ou à déterminer le choix du votant par une question imposée.
3 - La liberté et l'égalité sont simplement formelle s'il se trouve que l'appartenance à un milieu social défini détermine pratiquement l'accès à certaines fonctions ou à certaines compétences. La liberté par où se définit la démocratie n'est pas seulement la reconnaissance à chacun de droits égaux, c'est aussi l'exigence que chacun puisse également exercer ces droits ; la démocratie est inséparable de la justice sociale.
 
La structure politique et économique des Etats modernes, quels qu'ils soient, semble imposer l'idée que l'exercice du pouvoir politique réclame une compétence déterminée, qu'il est impossible de trouver en chacun. Les élections ne peuvent donc servir à faire reconnaître par tous cette compétence, puisque par définition tous ne la possèdent pas : semblables aux cérémonies rituelles des sociétés primitives, ne sont-elles pas alors réduites à la fonction de réinstaurer périodiquement le consensus social ? L'idée de la démocratie peut-elle être séparée de l'idée que la politique dans son ensemble est l'affaire de chacun ?
 
Source :
 
 
Bisous,
@+
Sab - l'extrême-gauche et l'extrême-droite = la même chose ! des tueurs et des intolérants qui cherchent surtout à empêcher les autres d'être libres et égaux en droit !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire