Ah que coucou !
Nota :
Inutile de poser la question, Sab ne comprend toujours pas l’espagnol ;) !
Bon, alors pourquoi insérer un documentaire en espagnol alors ?
Tout simplement parce qu’elle explique quelles ont été les étapes afin de découvrir en pleine jungle mexicaine les ruines des grandes cités Mayas ! et l’explication est si bien faite qu’il n’est nullement obligatoire d’en connaître la langue pour reconnaître quelques symboles maya tout comme admirer des photo et des maquettes issues des dites photo… Quant à la traduction du contenu hispanique je vous conseille l’article parut en début de soirée du mercredi 19 juin 2013 sur le site du journal le Monde auquel vous pouvez accéder directement en cliquant ici.
Maquette de Chactun
Comme vous vous en doutez, je ne vais pas confronter ici les différences qui peuvent apparaître dans toutes les traductions liées, en plus, par la différence entre presse audio-visuelle et écrite. Non, mes compétences linguistiques dans la langue de Cervantès étant nulle, je ne me permettrais jamais de faire une telle chose !
Non, je parle de ceci aujourd’hui pour pointer du doigt une chose, qu’à notre époque, je pensais « plus possible » : celle de découvrir une si grande cité de l’ère précolombienne !
Alors que je croyais que de nos jours toutes cités aussi importantes étaient forcément découvertes – de par leur surface importante – et que toutes découvertes ne pouvaient révéler que des petites agglomérations, l’Institut National d’Anthropologie (I.N.A.H.) nous révèle dans la journée de ce 19 juin 2013 la découverte d’une importante cité maya (occupant 22 ha de la jungle dans la partie orientale du Mexique) âgée de plus de 1000 ans !
22 hectares, ce n’est pas rien et nous pouvons être largement étonnés qu’il ait fallu des photo aériennes pour retrouver sa trace… alors que, d’après la vidéo, les bâtiments sont très visibles malgré toute la végétation qui recouvre ces ruines sur lesquelles on voit bien les symboles maya…
Quelque part, c’est rassurant, cela prouve qu’il existe encore des endroits sur la planète où nous ne sommes pas présents, des terres dites « sauvages » (j’adore !)…
Cet article nous enseigne aussi une autre chose qui, malheureusement peut en décevoir certains d’entre nous.
Quand on découvre une telle cité, un tel lieu, d’immenses monuments des temps passés, nous pouvions croire que les spécialistes les connaissaient grâce à différentes mentions dans les écrits/descriptifs de ces peuples. Or, pour cette exemple précis, nous apprenons qu’ils ont rebaptisé cette cité en utilisant un mot maya qu’ils connaissaient et en estimant que ce mot représente correctement leur découverte. Ils l’ont nommé : Chactun (qui signifie pierre rouge). Même si nous comprenons que par mesure strictement administrative ils sont dans l’obligation de donner un nom à cette cité, nous ne pouvons que ressentir une certaine déception face à l’Histoire !
Admettons, par exemple, qu’ils finissent par retrouver sur une des nombreuses inscriptions qui seront retrouvées dans un futur plus ou moins proche le nom maya de cette cité, parviendront-ils à le reconnaître ? parviendront-ils à lui redonner le nom choisi par ses bâtisseurs ?
Admettons aussi, par exemple, que cette cité soit déjà nommée dans des inscriptions maya découvertes dans d’autres cités… n’est-ce pas là perdre une partie de l’histoire de cette cité parce qu’il sera impossible d’établir un lien entre Chactun et son véritable nom ?
Autre crainte aussi, cela ne risquerait-il pas de véhiculer quelques erreurs pour les étudiants futurs qui voudront en connaître plus sur ce lieu ? Je veux dire par là, admettons que l’on parvienne un jour à retrouver son véritable nom, ces étudiants ne risqueront-ils pas de faire des erreurs qu’ils ne feraient pas si nous attendions quelques temps afin que ceux qui sont en charge de fouiller le terrain découvrent enfin comment ses citadins la nommaient ? Certes, cela fait une case blanche dans les documents administratifs mais si les fonctionnaires font bien leur travail de classement, cette case blanche n’est nullement gênante (et bien oui, ce lieu géographique a des coordonnées sur les cartes, il est donc facile de la retrouver !)… enfin, se battre contre l’administration, dans quelques pays que ce soit, signifie trop souvent se cogner la tête contre un mur… alors ;)…
Bisous,
@+
Sab
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