Ah que coucou !
D’abord, l’IPC, qu’est-ce que c’est ? Pour connaître la réponse de l’I.N.S.E.E, cliquez ici.
Le Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie a communiqué dans le Journal Officiel daté du 14 novembre l’ « avis relatif à l’indice des prix à la consommation » pour le mois d’octobre. En prenant l’indice des prix en base 100 en 1998, l’ « indice mensuel des prix à la consommation de l’ensemble des ménages s’établit à 124,24 en octobre 2011 (121,39 en octobre 2010). L’indice mensuel des prix à la consommation, hors tabac, de l’ensemble des ménages s’établit à 122,73 en octobre 2011 (120,03 en octobre 2010). L’indice mensuel des prix à la consommation, hors tabac, des ménages urbains dont le chef est ouvrier ou employé s’établit à 122,59 en octobre 2011 (119,97 en octobre 2010) ».
Maintenant, qu’est-ce que cela nous indique ?
Déjà que les prix ont connu une augmentation de près de 25% depuis 1998, soit une augmentation de 2,35 % depuis l’année dernière… En remettant en %, ces données officielles sont plus parlantes, n’est-ce pas ?
Ces 2 chiffres correspondent à l’ensemble de tous les produits, tabac et essence compris… dans cette augmentation nous ne pouvons que constater que ces 2 postes ont fortement augmenté en un an de temps. Pour constater qu’il devient cher en France de fumer, regardons les données « hors tabac »… et là, ohhhh ! surprise !! 2,25 % seulement… Les fumeurs ne sont donc pas si pénalisés que ça, après tout… Je trouve qu’on aurait dû nous indiquer aussi « hors essence » pour que nous puissions constater la hausse de ce poste en une année… Toutefois il faut conclure ici que les fumeurs ont un pouvoir d’achat moins important que les non-fumeurs…
L’idéal serait une augmentation de l’IPC de 0, mais pour cela, il faudrait que les salaires n’augmentent pas car les salaires contribuent au prix. Et oui, avec les augmentations de salaire en masse, nous contribuons à la montée des prix. Mais dans ce cas il faut veiller à ce que les salaires et les prix augmentent dans les mêmes proportions. Or, cela n’est pas souvent le cas. Les salaires ne sont augmenté qu’une fois par an, tandis que les prix, eux,…
Maintenant réfléchissons exactement sur cette « baisse du pouvoir d’achat » dont nous parlent certaines personnes…
Avec une IPC de moins de 3% par an (en 13 ans, l’IPC n’a même pas augmenté de 25%, ça nous fait du même pas 2% par an en moyenne), peut-on affirmer que notre pouvoir d’achat a diminué ? Je conviens qu’il y a des postes qui ont augmenté à une vitesse vertigineuse (l’essence surtout) mais à part ça ? Je ne vois rien d’autre, moi. En réalité je constate, en achetant toujours les mêmes produits et en faisant attention où je les achète, que tous les produits que j’utilise ont suivi cette augmentation pour la majorité, mais j’en ai vu d’autre qui sont restés avec le même prix (il est vrai aussi que je n’achète pas les premiers prix car je préfère mettre un peu plus pour avoir de la qualité par rapport à la quantité) et je fais attention aussi à ne pas me laisser berner par la publicité… Alors puis-je affirmer que mon pouvoir d’achat a diminué ? NON ! tant que mes entrées d’argent augmentent au fur et à mesure que mes dépenses, je ne pourrais jamais être d’accord avec tous ceux qui veulent nous faire croire que le pouvoir d’achat des français diminue ! Et je serais prête moi-même, à refuser une augmentation de mes entrées d’argent si, en retour, il n’y avait AUCUNE augmentation dans mes dépenses… Alors, ne serait-ce pas une bonne idée si nous essayions d’arrêter ce cercle vicieux ?
Bisous,
@+
Sab
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