5 octobre 2013

Sab et son étude de marché : ODIL

 
Ah que coucou !
 
Lors de ce 3e entretien j’ai fait la connaissance d’ODIL un outil mis en place par l’INSEE afin que ceux qui font une étude de marché puisse accéder facilement aux quelques informations récoltées lors des différents recensements de la population (pour accéder aux pages consacrées à ODIL, cliquez ici). Evidemment je ne vais pas vous expliquer comment cet outil fonctionne, cela serait bien trop long et trop fastidieux et je doute fort que vous tous vouliez faire une étude de marché et créer votre propre entreprise ;)… Non, aujourd’hui je vous parle d’ODIL pour vous expliquer en quoi ODIL aide, même s’il est difficile pour des projets tels que le miens de trouver le bon code ;) mdrrr !! ahhhh, le temps que nous avons passé pour en trouver un qui ne correspond pas aux futures activités de mon entreprise exactement mais qui en est le plus proche (plutôt dire qu’en dépit de trouver ce que nous cherchions, nous nous sommes rabattus sur le premier code le plus approchant ;) Ah ! ces fonctionnaires qui ne pensent pas à tout ;) mdrrr !!) Donc cette étude de la concurrence existante commence déjà par un handicap assez sérieux… bon, pas grave ;) ! je sais qu’il n’y a pas d’entreprise dans mon secteur qui proposent les services que je veux mettre en place ou alors, ces entreprises brillent par leur absence et leur volonté visible de non-prospecter leur secteur… ce qui serait très étrange pour une entreprise ;)…
 
La première chose qu’il faut vérifier et connaître c’est la composition de la population… ODIL nous propose deux séries de données : les informations récoltées lors des 2 derniers recensements de la population en 1999 et en 2010. Connaître ces données permet d’évaluer les possibilités d’avenir de l’entreprise… par exemple, en comparant ces 2 chiffres, nous ne pouvons que constater qu’il existe un exode de ma ville vers les communes proches avoisinantes (bon, ceux qui connaissent la ville, comprennent parfaitement pour quelles raisons les habitants la fuient ;) entre le bruit et les impôts locaux qui décollent plus vite que l’augmentation des salaires… y a pas photo ! on fait des économies financières et/ou médicales en déménageant). Mais bon ce premier constat nous indique seulement qu’il faut se préparer à l’éventualité de sortir de la ville pour accroître sa clientèle, si l’on cible, comme moi, une clientèle locale composée de particuliers uniquement (les entreprises ne garantissant pas suffisamment une fidélité assidue comme le font les particuliers quand ils sont satisfaits des services)… Si l’on veut savoir quel avenir a une entreprise qui fonctionne, il faut aussi faire attention à un autre chiffre : la population croit-elle entre ces deux recensements ou assiste-t-on à une population en baisse car elle migre vers d’autres secteurs ? Cette différence permet d’évaluer si le chiffre d’affaire est susceptible de croître ou de baisser, si la tendance migratoire persiste dans le temps. Dans le secteur que j’ai étudié, j’ai constaté que la courbe de la population baissait, il faudra donc agir en conséquence afin d’assurer à l’entreprise une survie au-delà d’une dizaine d’années, si je parviens à lui faire passer la barre fatidique des 5 ans (je préfère dire 5 ans plutôt que 3 ans car une entreprise qui ne vit que des aides de l’état n’est pas une entreprise fiable dont le dirigeant est compétent. Personnellement je ne compte pas sur les aides, mais sur un accroissement du portefeuille client même si je ne vais pas cracher sur ces aides des 3 premières années qui ne seront que le beurre dans les épinards ou la cerise sur le gâteau permettant de faciliter le départ de l’activité)…
 
La seconde chose qu’ODIL permet de connaître est la concurrence. Les entreprises étant classées par activités et par produits, nous avons là une facilité pour dénombrer et nommer nos concurrents (ce qui permet de mieux connaître le marché aussi). Mais bon, là, comme je l’ai mentionné tout à l’heure, le code n’existant pas ;)… enfin, si, il existe, mais pas pour ODIL où nous sautons du 59 au 80 et quelques (quand le bon code semble commencé par un 62 : 2 paires d’yeux ne l’ont pas retrouvé sur la liste d’ODIL). Evidemment cet outil ne va pas faire tout le travail à notre place, il ne nous communique que la raison social. Ensuite c’est à nous d’effectuer les recherches avec d’autres outils afin d’apprendre à les connaître. Evidemment il est plus utile que les concurrents aient tous des pages internet, d’ailleurs mon entreprise aura les siennes, je ne sais pas encore comment elles se présenteront, mais elle sera mentionnée sur la toile. Tout comme elle sera inscrite dans les pages jaunes (surtout que cette inscription est gratuite du moment qu’on ne fait que mentionner son existence et qu’on n’utilise pas les pages jaunes pour faire la publicité de son entreprise). Mais à partir de là est un autre sujet ;)…
 
Bisous,
@+
Sab

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