29 novembre 2016

Honoré de Balzac : Le Dimanche

Ah que coucou !

Pour faire suite à la nouvelle précédente : Paris en 1831, Balzac nous dépeint schématiquement ici une journée dominicale des Parisiens... mais, au fait, et vous alors, que faites-vous le dimanche ??? peut-être que ces quelques lignes vous donnerons des idées pour dimanche prochain ;)

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

27 novembre 2016

Marcel Aymé [Le Passe-Muraille] : L'Huissier

Ah que coucou !

Me Malicorne est un huissier très scrupuleux et qui fait si bien son travail que son étude lui rapporte beaucoup d'argent. Mais un jour, alors qu'il dort paisiblement, il décède et se retrouve devant saint Pierre, aux Portes du paradis, où il pense qu'il ne peut qu'y entrer. Mais voilà, saint Pierre ne partage pas son avis et le condamne à l'Enfer. Me Malicorne fait alors appel à Dieu qui est dans l'obligation de lui donner une seconde chance de mériter son entrée au Paradis. Et c'est ainsi que Me Malicorne ressuscite...
Le lendemain matin, alors qu'il se réveille, il se remémore son passage devant et saint Pierre et Dieu et décide alors de faire des bonnes actions... mais voilà, est-ce que ce qu'il appelle "bonne action" est la même chose pour saint Pierre et pour Dieu ?

Et bien vous saurez si Me Malicorne a gagné sa place au Paradis en lisant l'histoire suivante :

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

25 novembre 2016

E-books : Hébergeur non HS

Ah que coucou !

Amusantes, certaines questions ;)... ne lit-on donc pas les commentaires avertissant que l'hébergeur fonctionne maintenant correctement ? La panne n'a duré qu'une demi-heure... Certains s'en sont vite aperçu... tandis que d'autres posent la question aujourd'hui encore...

Bisous,
@+
Sab qui ne voit pas l'utilité d'éditer un billet pour avertir alors qu'elle l'a fait déjà dans un commentaire... et cela dès qu'elle a constaté que tout fonctionnait à nouveau très bien ;)...

Pierre Corneille : Le Menteur

Ah que coucou !

Cela faisait bien longtemps que je n'avais posté une pièce de Corneille dont la préface est signée par Voltaire... et bien, aujourd'hui et la semaine prochaine vous aurez la chance de pouvoir rire (oui, rire) des péripéties de Dorante, un fieffé menteur ;)...
Aujourd'hui je vous propose la première version que Corneille a écrite en 1642 (la Suite du Menteur date de 1643), où nous faisons la connaissance de Dorante, fils de Géronte, et amoureux de Lucrèce/Clarice...

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Dorante vient de terminer ses études à Poitiers et revient vivre chez son père à Paris. Le lendemain de son arrivée, aux Tuileries, il rencontre une fort charmante jeune fille dont il a décidé de faire sa maîtresse... et, afin de se faire "mousser", il décide de mentir à cette belle en lui racontant qu'il revient de la guerre d'avec l'Allemagne où il fut très valeureux, pendant que son valet, Cliton, se renseigne auprès du cocher, de l'identité de la belle et de sa compagne. Et c'est ainsi que Clarice, la Belle, ou Isabelle, deviennent dans l'esprit de Dorante et Cliton : une cousine de Clarice, prénommée Lucrèce...
En même temps, chez Clarice, Géronte demande, au nom de son fils, Clarice à son père qui accepte alors qu'un des amis de Dorante, Alcippe, attend patiemment le bon vouloir de son père pour pouvoir convoler en juste noces avec elle dont il est aimé...
Géronte, quand il apprend à Dorante son dessein à le marier avec Clarice, ne se doute point que celui-ci, pensant être amoureux de Lucrèce, va lui inventer une hyménée qu'il aurait conclu à Poitiers auprès d'une certaine Orphise, dont le père Armédion / Pyriandre est un noble sans fortune... Résulat : Géronte retourne chez Clarice pour dégager son fils de la promesse de mariage...

Comment notre menteur va-t-il pouvoir assouvir sa flamme ?
Et bien vous le saurez en lisant cette première version ;).

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

23 novembre 2016

Agatha Christie [Le Club du Mardi continue] : Le Géranium bleu

Ah que coucou !

Nous voici à la dernière nouvelle du recueil qui aurait pu être placée au tout début ou en seconde position parce que la narration se passe avant que les Bantry n'aient entendu parler du Club du Mardi... et Mrs Bantry est étonnée d'apprendre, de la bouche même de Sir Henry, que Miss Marple est capable de résoudre des cas mystérieux en s'inspirant de ce qu'elle connaît à St Mary Mead...

Aujourd'hui donc, lors d'un dîner organisé chez les Bantry où Sir Henry à demander à son hôtesse, Mrs Bantry, d'y convier Miss Marple, celle-ci en profite pour faire narrer à son mari, le colonel, l'étrange aventure qu'est arrivée à un de ses amis : George Pritchard... ou plutôt, non... celle survenue à son épouse qui y trouva la mort...

Mrs Pritchard est une femme malade et acariâtre qui fait vivre un véritable enfer à tout son entourage. Très superstitieuse, elle croit dur comme fer que ce que racontent les médiums, diseuses de bonne aventure, etc. est la stricte vérité. Un jour elle convoque Zarida, une extra-lucide de l'Avenir, qui lui assure qu'elle vit dans une pièce où beaucoup de "mauvaises ondes" sont enfermés. Quelques temps après elle reçoit une lettre de Zarida qui la menace de mort si elle découvre, par nuit de pleine lune, primevère, rose tremière et géranium ayant la particularité suivante : être bleus. Paniquée par cette prédiction, elle met à mal les nerfs de tout son entourage immédiat jusqu'au jour où...

La suite ? Elle se trouve dans la nouvelle suivante :

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

21 novembre 2016

Marcel Aymé [Le Passe-Muraille] : Les Bottes de sept lieues

Ah que coucou !

Germaine Buge est femme de ménage qui vit sous une mansarde. Elle a un fils prénommé Antoine. Un jour, alors qu'elle attend Antoine à la sortie de l'école, elle ne voit pas celui-ci sortir et c'est un autre écolier qui l'avertit qu'Antoine est parti, dans les premiers, avec Frioulat.
Frioulat est le fils d'un couple de commerçants et a été désigné "chef de la bande"... cette bande comprend 6 membres au moment où se déroule l'histoire : Naudin, Baranquin, Antoine, Huchemin, Frioulat et Rogier. Et au lieu de rentrer chez eux après l'école, cette petite bande décide d'aller Rue Elysée-des-Beaux-Arts pour observer des bottes de sept lieues dans une vitrine d'un magasin de bric-à-brac... Mais voilà, pendant le trajet Antoine se rebiffe contre le chef Frioulat et... et quoi ? ben, vous n'avez qu'à le lire vous-même, ce conte...

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

19 novembre 2016

Honoré de Balzac : Le Provincial

Ah que coucou !

Dans cette courte nouvelle, Honoré de Balzac caricature le Provincial quand il vient, pour la première fois, à Paris. Si aujourd'hui les provinciaux et les Parisiens se moquent moins l'un de l'autre, en 1831, ce n'était nullement le cas encore et l'ami Balzac s'en donne, comme qui dirait, à cœur joie ;). Petite revanche, Monsieur Balzac, le Parisien ;) ?

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

17 novembre 2016

Marcel Aymé [Le Passe-Muraille] : Le Percepteur d'épouses

Ah que coucou !

Mr Gauthier-Lenoir est percepteur dans la petite ville de Nangicourt. Il est marié avec une belle femme et, comme de très nombreux de nos concitoyens, il connaît des fins de mois très difficiles (amplifiés par le fait que Mme Gauthier-Lenoir est très dépensière en toilettes et coiffures afin de plaire à un officier qui passe tous les matins sous ses fenêtres). Pourtant il s'applique à bien séparer sa vie privée (de contribuable) à sa vie professionnelle (de percepteur) et quand en cette année de 1938 il ne parvient pas à payer ses impôts à temps, il s'expédie un avertissement par "courrier sans frais". Mais voilà, quand un midi il rentre chez lui, il apprend que sa femme l'a quitté. Pris d'une grande douleur, il a du mal à la surmonter et finit par se convaincre que le fisc lui a volé sa femme... Là-dessus, il... quoi ? et bien, si vous lisiez cette nouvelle vous-même pour le savoir : elle est bonne, l'idée, hein ?

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

15 novembre 2016

Agatha Christie [Le Club du Mardi continue] : Une Noyée au village

Ah que coucou !

C'est grâce au Club du Mardi que Miss Marple a rencontré Sir Henry et c'est parce que Sir Henry a beaucoup d'estime pour la brave vieille demoiselle qu'il accepte de sortir de sa chaise-longue confortable pour aller mener l'enquête avec le colonel Melchett et l'inspecteur Drewitt... Pourquoi une enquête ? Et bien, voilà, Rose Emmott a été retrouvée noyée... et, selon le docteur, ce n'est ni un accident, ni un suicide (comme tous le pensait d'abord). Qui a tué Rose Emmot ? et bien vous le saurez en lisant la nouvelle suivante :

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

13 novembre 2016

Honoré de Balzac : Longchamp

Ah que coucou !

Tout le monde connaît plus ou moins Longchamp... tout le monde, au minimum, en a entendu parler... mais connaissez-vous l'histoire mondaine et pour quels motifs ce lieu fut très prisé ? et continue à l'être, d'une certaine manière ? Et bien c'est ce que propose de nous résumer Balzac dans ces quelques lignes qui forment la nouvelle suivante :

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

12 novembre 2016

Hébergeur HS !!

Ah que coucou !

pfff !!!
Ca commence sérieusement à me pomper l'air !!


et dire que tout à l'heure ça fonctionnait encore bien...

Bon et bien désolée pour la gêne occasionnée par cette panne... comme l'annonce le message : les équipes font tout leur possible pour un retour à la normal le plus rapidement possible...

Bisous,
@+
Sab

11 novembre 2016

Albert Camus : La Peste

Ah que coucou !

Aujourd'hui Albert Camus nous mène à Oran... dans cette Algérie encore française et qui (attention il s'agit là d'une fiction !!) souffre de la peste... comment combattre cette épidémie ? le Moyen-âge enseigne qu'il faut clôturer la population entre les murs de la ville, lui interdire de sortir, d'échanger quoi que ce soit avec l'extérieur afin d'éviter la propagation de la maladie... mais voilà, les hommes et les femmes du 20ème siècle ont d'autres habitudes que nos ancêtres médiévaux et... vont-ils pouvoir tenir ? et la maladie, grâce à la science, va-t-elle être vite vaincue ? Entre Dieu et la Nature et la science, qui sera le plus fort ?

Pour avoir les réponses : une seule et unique solution : lire ou relire ce roman :

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

PS : Evitez de le lire avant les repas car certain passage peut couper l'appétit...

9 novembre 2016

Agatha Christie [Le Club du Mardi continue] : Les Quatre Suspects

Ah que coucou !

Aujourd'hui c'est au tour de Sir Henry de nous narrer sa petite histoire mystérieuse. Et en tant qu'ancien policier, Sir Henry nous narre là une histoire dont lui-même n'a pas trouvé la solution avant son départ à la retraite.

La "Main Noire" était un organisme de style mafieux qui sévissait en Allemagne et que le Docteur Rosen a permis de supprimer. Evidemment cela ne va pas si bien car certain des survivants ont décidé de l'éliminer. C'est donc pour le protéger que la police berlinoise demande à Scotland Yard de l'aider à s'installer en Angleterre. Il choisit le petit village de King's Gnaton, dans le Sommerset, où il achète un cottage où il va vivre en compagnie de sa nièce Gerda, de sa vieille servante/cuisinière Gertrude, d'un secrétaire Charles Templeton. Pour le jardin il a embauché un homme du pays : Mr Dobbs. Alors qu'on aurait pu croire que l'organisation l'avait oublié, on le retrouve mort, chez lui, des suites d'une chute dans les escaliers... meurtre prémédité par l'organisation ou simple accident ? et puis, en cas de meurtre, qui en est l'auteur quand aucun "étranger" n'a traversé le village pour se rendre au cottage du Docteur Rosen ? Voilà la dernière enquête que devait résoudre Sir Henry avant son départ en retraite et racontée dans l'e-book suivant :

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

7 novembre 2016

Denis Diderot : Essai sur le Mérite et la Vertu (Livre 2)

Ah que coucou !

Dans cette seconde et dernière partie que compose ce livre 2 de l'Essai sur le Mérite et la Vertu Denis Diderot nous explique comment atteindre le Bonheur (avec un B majuscule), même si cette notion est abstraite et personnelle (ce qu'il n'ignore et n'oublie pas ;), contrairement à d'autres qui veulent soi-disant faire le bonheur de tous... et qui s'étonnent que nous, les autres, la refusions, leur pseudo définition du bonheur (avec un b minuscule cette fois) car c'est extrêmement rare que leur Bonheur corresponde même à notre bonheur). Oui, Denis Diderot, pour faire simple, explique que pour être heureux, il faut que nous nous comportons de telle manière à ce que nous soyons heureux... bon, dans notre langage du 21e siècle, nous pourrions traduire cela par : "c'est toi-même qui construis et/ou ton Paradis et/ou ton Enfer" (oui, il y en a qui paraissent être heureux aux Enfers, et c'est leur droit... donc, je vous propose aujourd'hui : La Recette du Bonheur (oui, rien que ça ;))...

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Langue : Français du 18eme siècle + latin

et comme pour le précédent... mes petits souvenirs de latin sont trop faibles pour toutes ces longues parties latines constituant quelques passages... alors si un latiniste accepte de se pencher sur ces phrases latines qui, peut-être, contiennent des erreurs de copie (le support original, comme je l'ai déjà mentionné pour le précédent, étant assez en piteux état), merci de les indiquer afin qu'elles puissent être corrigées.

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

6 novembre 2016

E-books : hébergeur en maintenance

Ah que coucou !

Certains l'auront remarqué : depuis vendredi il n'est pas possible d'accéder aux e-books. Pour quel motif ? Simplement parce que l'hébergeur filesanywhere.com est actuellement en maintenance et cela jusqu'à aujourd'hui 10 heures CST, soit, 17 heures, dans notre fuseau horaire...

Désolée pour la gêne occasionnée. Et merci pour votre patience...

Bisous,
@+
Sab

5 novembre 2016

Amin Maalouf : Les Croisades vues par les Arabes

Ah que coucou !

Aujourd'hui, pour des raisons de droits d'auteur, je ne peux vous proposer l'ouvrage suivant en téléchargement gratuit :


Toutefois je vais vous donner envie de le découvrir...


Mieux nous connaissons nos ennemis, mieux nous pouvons les battre. Ce livre, malgré qu'il ait été écrit dans les années 80, nous fournit plusieurs renseignements sur nos ennemis : Daesch et ses sbires, ces assassins de masse. Pourquoi ? car ils se sont arrêtés de vivre au Moyen-Age, et plus précisément, au temps des Croisades. Oui, eux, ils n'ont pas évolués contrairement au reste du monde ;)... cet ouvrage est donc d'abord à conseiller à nos chefs de guerre, aux dirigeants de nos Etats-Major, aux dirigeants de nos armées... il est aussi recommandé à tous nos alliés. Il est si riche d'enseignement sur ce que tous ces ASSASSINS croient être juste ;) qu'il nous permet d'apprendre à connaître la majorité de leurs points faibles (auxquels il faut ajouter l'envie, l'orgueil, la jalousie, l'appât du gain...).
Pour nous, qui ne sommes pas musulmans, il est aussi très riche d'enseignements question historique, et nous met dans une position, en tant que lecteur, que certains (= les racistes) pourront avoir des difficultés à supporter car, nous, nous sommes dans le camp des "méchants" ;). Toutefois la neutralité de l'auteur ne nous donne pas envie, nous, de repartir en croisade ;) mdrr ! et nous permet de réfléchir sur les déviations que l'homme fait de la religion et du nom de Dieu afin d'assouvir ses ambitions personnelles. Oui, car les croisades, qu'est-ce qu'elles étaient ? une tromperie pseudo-religieuse visant à accroître le territoire d'abord de l'Empereur grec. Oui, nos ancêtres ont été manipulés au nom de Dieu, comme le sont aujourd'hui quelques-uns des participants aux tueries de masse... et au nom de Dieu ils ont cru avoir le droit de se comporter tels des porcs (viols, pillages, usurpations, spoliations... même envers des autres chrétiens : coptes, orthodoxes)... au nom de Dieu, ils ont même été jusqu'à attaquer et piller des villes portuaires grecques afin que les Vénitiens puissent être les seigneurs de la Méditerranée... ce qui nous invite à penser à tout ce qu'on peut faire faire aux gens au nom de Dieu, alors que la religion énonce tout le contraire dans ses préceptes, dans ses commandements, dans sa philosophie...

Cependant, alors que nous, Chrétiens, semblons avoir fait cette remise en question qui nous a permis d'avancer, l'auteur reconnaît que ce travail de fond n'a pas été fait par les musulmans, même ceux des années 80 et, de ce fait, a prévenu des risques que cela comportait pour la religion musulmane... passage important que je vous mets au-dessous de ma signature et qui n'est autre que l'épilogue de cette œuvre.

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab


En apparence, le monde arabe venait de remporter une victoire éclatante. Si l’Occident cherchait, par ses invasions successives, à contenir la poussée de l’islam, le résultat fut exactement inverse. Non seulement les Etats francs d’Orient se retrouvaient déracinés après deux siècles de colonisation, mais les musulmans s’étaient si bien repris qu’ils allaient repartir, sous le drapeau des Turcs ottomans, à la conquête de l’Europe même. En 1453, Constantinople tombait entre leurs mains. En 1529, leurs cavaliers campaient sous les murs de Vienne.
Ce n’est, disions-nous, que l’apparence. Car, avec le recul historique, une constatation s’impose : à l’époque des croisades, le monde arabe, de l’Espagne à l’Irak, est encore intellectuellement et matériellement le dépositaire de la civilisation la plus avancée de la planète. Après, le centre du monde se déplace résolument vers l’ouest. Y a-t-il relation de cause à effet ? Peut-on aller jusqu’à affirmer que les croisades ont donné le signal de l’essor de l’Europe occidentale - qui allait progressivement dominer le monde - et sonné le glas de la civilisation arabe ?
Sans être faux, un tel jugement doit être nuancé. Les Arabe souffraient, dès avant les croisades, de certaines « infirmités » que la présence franque a mises en lumière et peut-être aggravées, mais qu’elle n’a pas créés de toutes pièces.
Le peuple du Prophète avait perdu, dès le IXe siècle, le contrôle de sa destinée. Ses dirigeants étaient pratiquement tous des étrangers. De cette multitude de personnages que nous avons vus défiler au cours de deux siècles d’occupation franque, lesquels étaient arabes ?
Les chroniqueurs, les cadis, quelques roitelets locaux - Ibn Amman, Ibn Mouqidh - et les impuissants califes ? Mais les détenteurs réels du pouvoir et même les principaux héros de la lutte contre les Franj - Zinki, Noureddin, Qoutouz, Baibars, Oalaoun - étaient turcs ; Al-Afdal, lui, était arménien ; Chirkouh, Saladin, Al-Adel, Al-Kamel étaient kurdes. Bien entendu, la plupart de ces hommes d’état étaient arabisés culturellement et affectivement, mais n’oublions pas que nous avons vu en 1134 le sultan Massoud discuter avec le calife Al-Moustarchid par l’intermédiaire d’un interprète, parce que Seldjoukide, quatre-vingts ans après la prise de Baghdad par son clan, ne parlait toujours pas un mot d’arabe. Plus grave encore : un nombre considérable de guerriers des steppes, sans aucun lien avec les civilisations arabes ou méditerranéennes, venaient régulièrement s’intégrer à la caste militaire dirigeante. Dominés, opprimés, bafoués, étrangers sur leur propre terre, les Arabes ne pouvaient poursuivre leur épanouissement culturel amorcé au VIIe siècle. Au moment de l’arrivée des Franj ils piétinaient déjà, se contentant de vivre sur les acquis du passé. Et s’ils étaient encore nettement en avance sur ces nouveaux envahisseurs dans la plupart des domaines, leur déclin était amorcé.
Seconde « infirmité » des Arabes, qui n’est pas sans lien avec la première, c’est leur incapacité à bâtir des institutions stables. Les Franj, dès leur arrivée en Orient, ont réussi à créer de véritables Etats. A Jérusalem, la succession se passait généralement sans heurts ; un conseil du royaume exerçait un contrôle effectif sur la politique du monarque et le clergé avait un rôle reconnu dans le jeu du pouvoir. Dans les Etats musulmans, rien de tel. Toute monarchie était menacée de la mort du monarque, toute transmission du pouvoir provoquait une guerre civile. Faut-il rejeter l’entière responsabilité de ce phénomène sur les invasions successives, qui remettaient constamment en cause l’existence même des Etats ? Faut-il incriminer les origines nomades des peuples qui ont dominé cette région, qu’il s’agisse des Arabes eux-mêmes, des Turcs ou des Mongols ? On ne peut, dans le cadre de cet épilogue, trancher une telle question. Contentons-nous de préciser qu’elle se pose toujours, en des termes à peine différents, dans le monde arabe de la fin du XXe siècle.
L’absence d’institutions stables et reconnues ne pouvait être sans conséquences pour les libertés. Chez les Occidentaux, le pouvoir des monarques est régi, à l’époque des croisades, par des principes qu’il est difficile de transgresser. Oussama a remarqué, lors d’une visite au royaume de Jérusalem, que « lorsque les chevaliers rendent une sentence, celle-ci ne eut être modifiée ni cassée par le roi ». Encore plus significatif est ce témoignage d’Ibn Jobair aux derniers jours de son voyage en Orient :

En quittant Tibnin (près de Tyr), nous avons traversé une suite ininterrompue de fermes et de villages aux terres efficacement exploitées. Leurs habitants sont tous musulmans, mais ils vivent dans le bien⁻être avec les Franj - que Dieu nous préserve contre les tentations ! Leurs habitations leur appartiennent et tous leurs biens leur son laissés. Toutes les régions contrôlées par les Franj en Syrie sont soumises à ce même régime : les domaines fonciers, villages et fermes sont restés aux mains des musulmans. Or le doute pénètre dans le cœur d’un grand nombre de ces hommes quand ils comparent leur sort à celui de leurs frères qui vivent en territoire musulman. Ces derniers souffrent, en effet, de l’injustice de leurs coreligionnaires alors que les Franj agissent avec équité.

Ibn Jobair a raison de s’inquiéter, car il vient de découvrir, sur les routes de l’actuel Liban Sud, une réalité lourde de conséquences : même si la conception de la justice chez les Franj présente certains aspects qu’on pourrait qualifier de « barbares », ainsi qu’Oussama l’a souligné, leur société a l’avantage d’être « distributrice de droits ». La notion de citoyen n’existe certes pas encore, mais les féodaux, les chevaliers, le clergé, l’université, les bourgeois et même les paysans « infidèles » ont tous les droits bien établis. Dans l’Orient arabe, la procédure des tribunaux est plus rationnelle ; néanmoins, il n’y a aucune limite au pouvoir arbitraire du prince. Le développement des cités marchandes, comme l’évolution des idées, ne pouvait qu’en être retardé.
La réaction d’Ibn Jobair mérite même un examen plus attentif. S’il a l’honnêteté de reconnaître des qualités à « l’ennemi maudit », il se confond ensuite en imprécations, estimant que l’équité des Franj et leur bonne administration constitue un danger mortel pour les musulmans. Ceux-ci ne risquent-ils pas en effet de tourner le dos à leurs coreligionnaires - et à leur religion - s’ils trouvaient le bien-être dans la société franque ? Pour compréhensible qu’elle soit, l’attitude du voyageur n’en est pas moins symptomatique d’un mal dont souffrent ses congénères : tout au long des croisades, les Arabes ont refusé de s’ouvrir aux idées venues d’Occident. Et c’est là, probablement, l’effet le plus désastreux des agressions dont ils ont été les victimes. Pour l’envahisseur, apprendre la langue du peuple conquis est une habileté, pour ce dernier, apprendre la langue du conquérant est une compromission, voire une trahison. De fait, les Franj ont été nombreux à apprendre l’arabe alors que les habitants du pays, à l’exception de quelques chrétiens, sont demeurés imperméable aux langues des Occidentaux.
On pourrait multiplier les exemples, car, dans tous les domaines, les Franj se sont mis à l’école arabe, aussi bien en Syrie qu’en Espagne ou en Sicile. Et ce qu’ils y ont appris était indispensable à leur expansion ultérieure. L’héritage de la civilisation grecque n’aura été transmis à l’Europe occidentale que par l'intermédiaire des Arabes, traducteurs et continuateurs. En médecine, en astronomie, en chimie, en géographie, en mathématiques, en architecture, les Franj ont tiré leurs connaissances des livres arabes qu’ils ont assimilés, imités, puis dépassés. Que de mots en portent le témoignage : zénith, nadir, azimut, algèbre, algorithme, ou plus simplement « chiffre ». S’agissant de l’industrie, les Européens ont repris, avant de les améliorer, les procédés utilisés par les Arabes pour la fabrication du papier, le travail du cuir, le textile, la distillation de l’alcool et du sucre - encore deux mots empruntés à l’arabe. On ne peut non plus oublier à quel point l’agriculture européenne s’est elle aussi enrichie au contact de l’Orient : abricots, aubergines, échalotes, oranges, pastèques… La liste des « arabes » est interminable.
Alors que pour l’Europe occidentale l’époque des croisades était l’amorce d’une véritable révolution, à la fois économique et culturelle, en Orient, ces guerres saintes allaient déboucher sur de longs siècles de décadence et d’obscurantisme. Assailli de toutes parts, le monde musulman se recroqueville sur lui-même. Il est devenu frileux, défensif, intolérant, stérile, autant d’attitudes qui s’aggravent à mesure que se poursuit l’évolution planétaire, par rapport à laquelle il se sent marginalisé. Le progrès, c’est désormais l’autre. Le modernisme, c’est l’autre. Fallait-il affirmer son identité culturelle et religieuse en rejetant ce modernisme que symbolisait l’Occident ? Fallait-il, au contraire, s’engager résolument sur la voie de la modernisation en prenant le risque de perdre son identité ? Ni l’Iran, ni la Turquie, ni le monde arabe n’ont réussi à résoudre ce dilemme ; et c’est pourquoi aujourd’hui encore on continue d’assister à une alternance souvent brutale entre des phases d’occidentalisation forcée et des phases d’intégrisme outrancier, fortement xénophobe.
A la fois fasciné et effrayé par ces Franj qu’il a connus barbares, qu’il a vaincus mais qui, depuis, ont réussi à dominer la Terre, le monde arabe ne peut se résoudre à considérer les croisades comme un simple épisode d’un passé révolu. On est souvent surpris de découvrir à quel point l’attitude des Arabes, et des musulmans en général, à l’égard de l’Occident, reste influencée, aujourd’hui encore, par des événements qui sont censés avoir trouvé leur terme il y a sept siècles.
Or, à la veille du troisième millénaire, les responsables politiques et religieux du monde arabe se réfèrent constamment à Saladin, à la chute de Jérusalem et à sa reprise. Israël est assimilé, dans l’acceptation populaire comme dans certains discours officiels, à un nouvel Etat croisé. Des trois divisions de l’Armée de libération palestinienne, l’une porte encore le nom de Hittin et une autre celui d’Ain Jalout. Le président Nasser du temps de sa gloire, était régulièrement comparé à Saladin qui, comme lui, avait réuni la Syrie et l’Egypte - et même le Yémen ! Quant à l’expédition de Suez en 1956, elle fut perçue, à l’égal de celle de 1191, comme une croisade menée par les Français et les Anglais.
Il est vrai que les similitudes sont troublantes. Comment ne pas penser au président Sadate en écoutant Sibt Ibn Al-Jawzi dénoncer, devant le peuple de Damas, la « trahison » du maître du Caire, Al-Kamel, qui a osé reconnaître la souveraineté de l’ennemi dans la Ville Sainte ? Comment distinguer le passé du présent quand il s’agit de la lutte entre Damas et Jérusalem pour le contrôle du Golan ou de la Bekaa ? Comment ne pas demeurer songeur en lisant les réflexions d’Oussama sur la supériorité militaire des envahisseurs ?
Dans un monde musulman perpétuellement agressé, on ne peut empêcher l’émergence d’un sentiment de persécution, qui prend, chez certains fanatiques, la forme d’une dangereuse obsession : n’a-t-on pas vu, le 13 mai 1981, le Turc Mehemet Ali Agca tirer sur le pape après avoir expliqué dans une lettre : J’ai décidé de tuer Jean-Paul II, commandant suprême des croisés. Au-delà de cet acte individuel, il est clair que l’Orient arabe voit toujours dans l’Occident un ennemi naturel. Contre lui, tout acte hostile, qu’il soit politique, militaire ou pétrolier, n’est que revanche légitime. Et l’on ne peut douter que la cassure entre ces deux mondes date des croisades, ressenties par les Arabes, aujourd’hui encore, comme un viol.
Amin Maalouf, Les Croisades vues par les Arabes, Epilogue

3 novembre 2016

Marcel Aymé [Le Passe-Muraille] : Légende poldève

Ah que coucou !

C'est à - bon courage pour réussir lire le nom de cette ville de Poldévie - Cstwertskst que Marcel Aymé nous mène, cette fois. Quand ? Hier, aujourd'hui, demain... A Cstwertskst vit une certaine Mle Marichella Borboïé, vieille fille bigote qui ne loupe pas un seul des nombreux offices religieux, quelque soit le temps, et qui donne au culte. Cette brave vieille demoiselle estime qu'elle mérite ainsi l'accès direct au Paradis après sa mort...
Mle Borboïé a un neveu, orphelin, qu'elle a élevé et qu'elle affectionne particulièrement : Bobislas, qu'elle prédestine à la carrière de notaire. Et c'est pourquoi elle charge le notaire de la ville de former Bobislas en le prenant chez lui... mais Bobislas a vite fait de révéler sa véritable nature et prouver ainsi, à toute la population, qu'il n'est pas fait pour devenir notaire...
Que va pouvoir faire Mle Borboïé d'un tel vaurien qui se fait renvoyer par tous ceux qui ont accepté de lui donner du travail et de le former ?
Et bien vous le saurez en lisant la nouvelle suivante :

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

1 novembre 2016

Agatha Christie [Le Club du Mardi continue] : Motif contre Occasion

Ah que coucou !

Qui n'a jamais posé ce style de question : "Quel est la couleur du cheval blanc d'Henry IV ?" ou "Que faut-il mieux dire entre "les jaunes des oeufs sont blancs" ou "le jaune d'oeuf est blanc" ?"... et bien, c'est à ce style de petits pièges que les enfants tendent aux adultes que Miss Marple pense quand Mr Petherick narre son histoire... oui, car aujourd'hui, c'est au tour du notaire de nous raconter son "cas mystèrieux"... qui met en scène un vieillard Mr Clode, une médium : Mrs Spragg, son époux : Mr Spragg, 1 neveu et 2 nièces de Mr Clode, une cuisinière et une servante...

Quand son frère eut décédé, Mr Clode recueillit chez lui, ses 3 enfants: George, Mary et Grace.
Quand sa petite-fille Christobel se trouva orpheline, Mr Clode l'accueillit chez lui. Malgré tout l'amour qu'il prodiguait à sa petite-fille, Chris mourut... Mr Clode, inconsolable, s'intérressa alors à l'occultisme et c'est ainsi qu'il rencontra Mrs Spragg qui lui permit d'entrer d'entrer en communication avec la morte.

De la présence de Mrs Spragg et de son mari dans la demeure, cela commence à inquiéter George qui ne peut s'empêcher d'en parler au notaire qui décide alors...

Ben, pour la suite, il faut faudra la lire vous-même...

accessible à la lecture / téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab