30 juin 2022

Georges Courteline [Lieds de Montmartre] : Amitiés féminines

Ah que coucou !

Alexandre Dumas prétend que les femmes sont soit complices soit ennemies... à votre avis ?

C'est sur remarque d'Alexandre Dumas que Georges Courteline nous propose ici sa propre observation...

Totote et Micheline font connaissance et s'apprécient si fort qu'elles finissent même par décider de partager un même logement... mais voilà que...

Que quoi ?
Et bien vous le saurez en lisant ces quelques pages :


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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

28 juin 2022

Gustave Flaubert : La Femme du Monde

Ah que coucou !

Gustave Flaubert prétend avoir écrit cette description en à peine 1/2 heure dans la nuit du 1 au 2 juin 1836...

A vous de juger du résultat !


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Pas mal comme description de la Mort, n'est-il pas ;) ?

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

26 juin 2022

Honoré de Balzac : Physiologie d'un Adjoint

Ah que coucou !

Si Balzac vivait aujourd'hui et décidait d'écrire une telle nouvelle il parlerait non pas d'un adjoint mais de l'ordinateur... j'vous explique...

De nos jours, quand un fonctionnaire fait une gourde, au lieu de réparer sa gourde et de l'assumer comme doit le faire n'importe quel adulte responsable, il accuse l'ordinateur... vous remarquez, c'est toujours la faute de l'ordinateur. Votre dossier a été perdu : c'est la faute à l'ordinateur. Contrairement à ce qui avait été prévu, vous n'avez pas reçu tel courrier : c'est la faute à l'ordinateur (c'est lui qui imprime le courrier, le met dans l'enveloppe, l'affranchit et le dépose avec les autres courriers pour qu'il parte... oui, on va les croire ;))... bref, à chaque fois, ça ne loupe jamais : c'est la faute à l'ordinateur... mais bon, vous remarquerez, quand c'est de votre côté qu'il y a eu un oubli ou quoi... d'un seul coup, ce n'est plus la faute à l'informatique mais votre faute, à vous ! et rien qu'à vous ! ;)... la faute d'un ordinateur, ça ne doit fonctionner que dans un seul sens ;D...

Et bien l'Adjoint, il fonctionne comme le fonctionnaire qui prétend que c'est la faute de l'ordinateur... déjà à cette époque... sauf qu'en 1831, des ordinateurs, il n'y en avait pas encore ;)... et l'adjoint était donc obligé de "signer" ses gourdes...

Dans la nouvelle suivante, Balzac en a relevé quelques-unes, assez cocasses, surtout la dernière. Je vous laisse les découvrir !


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Bonne rigolade !

Bonne lecture !
 
Bisous,
@+
Sab

24 juin 2022

Emile Erckmann & Alexandre Chatrian : Le rêve d'Aloïus [Les Annales : Pages Oubliées]

Ah que coucou !
 
Voici la narration de ce qu'on pourrait nommer un "souvenir des bêtises de jeunesse" que nous tous faisons avec plus ou moins d'éclat - eh ! ne mentez pas ;), vous aussi, vous en avez fait ;D, si vous prétendez le contraire, je le raconte à vos enfants ! mdrrr !! - Là, avec les mots de notre époque, il s'agit d'une bande de copains qui ont trouvé un moyen pour faire 5 à 6 fois une fête des diables et à rentrer à des heures pas possibles, tout en s'étonnant que... ben... le retour à la maison n'est pas toujours aussi drôle que la fête ;)...
Vous trouvez cette narration en dessous de ma signature.
 
Bonne lecture !
 
Bisous,
@+
Sab
 

 


Vous saurez que Saint Aloïus est mon patron, et quand c’est la Saint-Aloïus, je passe toute la journée avec mes camarades, Fritz, Niclausse et Ludwig au Lion d’Or. Nous causons de choses réjouissantes, de la pluie, du beau temps, des filles à marier, du bonheur d’être garçon, et cætera, et cætera. Nous buvons du vin blanc, et le soir, nous rentrons honnêtement chez nous, en louant le Seigneur de ses grâces innombrables.

A la fête de chacun cela recommence, et, de cette façon, au lieu d’avoir une seule fête, nous en avons cinq ou six. Mais cela ne plaît pas à tout le monde ; les femmes font le sabbat quand on rentre après onze heures.

Moi, je ne peux pas me plaindre, je n’ai que ma grand’ mère Anne ; elle est un peu sourde, et quand elle dort, on volerait la maison, le jardin et le verger, qu’elle ne remuerait pas plus qu’une souche. C’est bien bon, mais quelquefois aussi c’est bien mauvais.

Ainsi, l’autre jour, en rentrant au clair de lune, je trouve la porte fermée ; j’appelle, je crie, je frappe. Bah ! la bonne vieille grand’ mère restait bien tranquille. J’entendais les autres secouer leur porte… On leur ouvre… moi, je reste dehors. – Il commençait à faire un peu frais, et je me dis en moi-même :

« Aloïus, si tu restes là, le brouillard est capable de te tomber dans les oreilles, comme au sacristain Furst, la nuit de la Fête-Dieu, lorsqu’il s’est endormi dans les orties, derrière la maison du curé, et ça t’empêcherait d’entendre sonner la messe le restant de tes jours. Prends garde, prends garde ! le serein du printemps cause beaucoup de mal. »

Je fais donc le tour du hangar, je traverse la haie et j’entre dans notre cour. J’essaye la porte de la grange… fermée ! la porte du pressoir… fermée ! la porte de l’étable… fermée ! La lune regardait ; elle avait l’air de rire. Cela m’ennuyait de même un peu.

Enfin, à force d’essayer, le volet de l’étable s’ouvre ; je m’accroche à la crèche et je tire mes jambes dedans. Après ça, je remets le crochet, j’arrange une botte de paille, sous ma tête, au bout de la crèche, et je m’endors à la grâce de Dieu.

Mais pas plutôt endormi, voilà qu’il m’arrive un drôle de rêve :

Je croyais que Niclausse, Ludwig, Fritz et les autres, avec moi, nous buvions de la bière de mars sur la plate-forme de l’église. Nous avions des bancs, une petite tonne d’une mesure ; le sonneur de cloches, Breinstein, tournait le robinet, et de temps en temps il sonnait pour nous faire de la musique. Tout allait bien ; malheureusement, il commençait à taire un peu chaud, à cause du grand soleil. Nous voulons redescendre, chacun prend sa bouteille, mais nous ne trouvons plus l’escalier ! Nous tournons, nous tournons autour de la plate-forme, et nous levons les bras en criant aux gens du village :

« Attachez des échelles ensemble ! »

Mais les gens se moquaient de nous et ne bougeaient pas. Nous voyions le maître d’école Pfeifer, avec sa perruque en queue de rat, et M. le curé Tôny en soutane, avec son chapeau rond, son bréviaire sous le bras, qui riaient le nez en l’air, au milieu d’un tas de monde.

Ludwig disait :

« Il faut que nous retrouvions l’escalier. »

Et Breinstein répondait :

« C’est le Seigneur qui l’a fait tomber, à cause de la profanation du saint lieu. »

Nous étions tous confondus, comme ceux de la tour de Babel, et nous pensions : « Il faudra dessécher ici, car la tonne est vide ; nous serons forcés de boire la rosée du ciel. »

A la fin, Niclausse, ennuyé d’entendre ces propos, boutonna son grand gilet rouge, qu’il avait ouvert jusque sur les cuisses ; il enfonça son tricorne sur la nuque, pour empêcher le vent de l’emporter, et se mit à cheval sa bouteille en disant :

« Mon Dieu, vous êtes encore bien embarrassé ; faites donc comme moi. »

En même temps,il enjamba la balustrade et sauta du clocher. Nous avions tous la chair de poule et Fritz criait :

« Il s’est cassé les bras et les jambes en mille morceaux ! »

Mais voilà que Niclausse remonte en l’air, comme un bouchon sur l’eau, la figure toute rouge et les yeux écarquillés. Il pose la main sur la balustrade, en dehors, et nous dit :

« Allons donc, vous voyez bien que ça va tout seul.

– Oui, tu peux bien descendre à ton aise, toi, lui dis-je, tu sais que tu rêves !… au lieu que nous autres, nous voyons tout le village, avec la maison commune, et le nid de cigognes, la petite place et la fontaine, la grande rue et les gens qui nous regardent. Ce n’est pas malin d’avoir du courage quand on rêve, ni de monter et de descendre comme un oiseau.

– Allons, s’écria Niclausse en m’accrochant par le collet, arrive ! »

J’étais près de la rampe, il me tirait en bas ; l’église me paraissait mille fois plus haute, elle tremblait… Je criais au secours. Breinstein sonnait comme pour un enterrement, les corneilles sortaient de tous les trous, la cigogne passait au-dessus, le cou tendu et le bec plein de lézards. Je me cramponnais comme un malheureux ; mais tout à coup je sens Ludwig qui me prend par la jambe et qui me lève ; Niclausse se pend à mon cou ; alors je passe par-dessus la balustrade et je tombe en criant :

« Jésus ! Marie ! Joseph ! »

Ca me serre tellement le ventre que je m’éveille.

Je n’avais plus une goutte de sang dans les veines. J’ouvre les yeux, je regarde ; le jour venait par un trou du volet, il traversait l’ombre de l’étable comme une flamme, et tout aussitôt je pense en moi-même : « Dieu du ciel, c’était un rêve ! » Cette pensée me fait du bien ; je relève ma botte de paille, pour avoir la tête plus haute, et je m’essuie la figure, toute couverte de sueur.

Il pouvait être alors trois heures du matin ; le soleil se levait derrière les pommiers en fleurs du vieux Christian, je ne le voyais pas, mais je croyais le voir ; je regardais et j’écoutais dans le grand silence, comme un petit enfant qui s’éveille dans son berceau, sous la toile bleue, et qui rêve tout seul sans remuer. Je trouvais tout beau : les brins de paille qui pendaient des poutres dans l’ombre, les toiles d’araignées dans les coins, la grosse tête de l’âne Schimmel, toute grise, qui se penchait près de moi, les yeux à demi fermés ; la grande bique Charlotte, avec son long cou maigre, sa petite barbe rousse, et son biquet noir et blanc qui dormait entre ses jambes. Il n’y avait pas jusqu’à la poussière d’or, qui tremblait dans le rayon de soleil, et jusqu’à la grosse écuelle de terre rouge, remplie de carottes pour les lapins, qui ne me fissent plaisir à voir.

Je pensais : « Comme on est bien ici… comme il fait chaud… comme ce pauvre Schimmel mâche toute la nuit un peu de regain, et comme cette pauvre Charlotte me regarde avec ses grands yeux fendus ! C’est tout de même agréable d’avoir une étable pareille. Voilà maintenant que le grillon se met à chanter… Hé ! voici notre vieille Hase [traduction allemande pour lièvre / lapin] qui sort de dessous la crèche ; elle écoute en dressant ses grandes oreilles.

Je ne bougeais pas.

Au bout d’un instant, la pauvre vieille fit un saut, avec ses longues jambes de sauterelle pliées sous son gros derrière ; elle entrait dans le rayon de soleil en galopant tout doucement, et chacun de ses poils reluisait. Puis il en vint un autre sans bruit, un vieux lapin noir et roux, à favoris jaunes, l’air tout à fait respectable ; puis un autre petit… puis un autre… puis toute la bande, les oreilles sur le dos, la queue en trompette. Ils se plaçaient autour de l’écuelle, et leurs moustaches remuaient ; ils grignotaient, ils grignotaient, les plus petits avaient à peine de la place.

Dehors on entendait le coq chanter. Les poules caquetaient ; et les alouettes dans les airs, et le nid de chardonnerets dans le grand prunier de notre verger, et les fauvettes dans la haie vive du jardin, tout revivait, tout sifflait. On entendait les petits chardonnerets dans leur nid demander la becquée, et le vieux en haut, qui sifflait un air pour leur faire prendre patience.

Ah ! Seigneur, combien de choses en ce bas monde qu’on ne voit pas quand on ne pense à rien !

Je me disais à moi-même : « Allons, tu peux te vanter d’avoir de la chance d’être encore sur la terre ; c’est le bon Dieu qui t’a sauvé, car ça pouvait aussi bien ne pas être un rêve ! »

Et songeant à cela, je m’attendrissais le cœur ; je pensais : « Te voilà pourtant à trente-deux ans, et tu n’es encore bon à rien ; tu ne peux pas dire : Je me rends des services à moi-même et aux autres. De célébrer la fête de Saint Aloïus, ton patron, ce n’est pas tout, et même à la longue, ça devient ennuyant. Ta pauvre vieille grand’ mère serait pourtant bien contente, si tu te mariais, si elle voyait ses petits-enfants. Seigneur Dieu, les jolies filles ne manquent pas au village, et les braves non plus, principalement la petite Suzel Rêb ; voilà ce que j’appelle une fille bien faite, agréable en toutes choses, avec des joues rouges, de beaux yeux bleus, un joli nez et des dents blanches : elle est fraîche comme une cerise à l’arbre. Et comme elle était contente de danser avec toi chez le vieux Zimmer ; comme elle se pendait à ton bras ! Oui, Suzel est tout à fait gentille, et je suis sûr qu’elle t’ouvrirait, le soir, quand tu rentrerais après onze heures, qu’elle ne te laisserait pas coucher dans la grange, comme la grand’ mère. Elle ne serait pas encore sourde, elle t’entendrait bien ! »

Je regardais le gros lapin à favoris, qui semblait rire au milieu de sa famille ; ses yeux brillaient comme des étoiles ; il arrondissait son gros jabot, et dressait les oreilles tout joyeux.

Et je pensais encore : « Est-ce que tu veux ressembler à ce pauvre vieux Schimmel, toi ? Est-ce que tu veux rester seul dans ce bas-monde, tandis que le dernier lapin se fait en quelque sorte honneur d’avoir des enfants ? Non, cela ne peut pas durer, Aloïus. Cette petite Suzel est tout à fait gentille. »

Alors je me levai de la crèche, je secouai la paille de mes habits, et je me dis : « Il faut faire une fin ! Et d’avoir une petite femme qui vous ouvre la porte le soir, – quand même elle crierait un peu, – c’est encore plus agréable que de passer la nuit dans une crèche, et de rêver qu’on tombe d’un clocher. Tu vas changer de chemise, mettre ton bel habit bleu, et puis en route. Il ne faut pas que les bonnes espèces périssent. »

Voilà ce que je pensais. Et je l’ai fait aussi, oui, je l’ai fait ! Ce jour même j’aillai voir le vieux Rêb, je lui demandai Suzel en mariage. Ah ! Dieu du ciel, comme elle était contente, et lui, et moi, et la grand’ mère ! – Il ne faut que prendre un peu de cœur et tout marche !

Enfin, les noces sont pour après-demain, au Lion d’Or ; on chantera, on dansera, on boira du vieux kutterle [ancien vin du Haut-Rhin] ; et s’il plaît au Seigneur, quand les alouettes auront des jeunes, l’année prochaine, j’aurai aussi un petit oiseau dans mon nid ; un joli petit Aloïus, qui lèvera ses petits bras roses, comme des ailes sans plumes, pendant que Suzel lui donnera la becquée. Et moi, je serai là comme le vieux chardonneret ; je lui sifflerai un air pour le réjouir.

22 juin 2022

Georges Courteline [Lieds de Montmartre] : Morte-Saison

Ah que coucou !

Fanny et Palmyre sont toutes deux à une terrasse d'un café. Mais voilà que Fanny n'a pas suffisamment d'argent pour payer sa consommation. Elle demande à son amie de lui avancer la somme...


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Dans cette piécette vous y trouverez un assez large éventail de terme argotique usité à Paris en cette fin du XIXe / début du XXe...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

20 juin 2022

George Sand : Le géant Yéous

Ah que coucou !

Nous voilà dans les Pyrénées à la recherche de plantes rares... hélas ! notre héros botaniste se perd alors qu'il estimait connaître assez bien les lieux pour y aller seul, sans guide. Il croise alors un homme qui semble le reconnaître, qui le ramène sur le bon chemin et l'invite à passer la nuit chez lui, un peu plus haut, dans une des nombreuses rencluses (= ferme estivale dans les hauteurs permettant de loger à proximité de son troupeau dès que la neige fond, jusqu'au retour de l'hiver)... Une fois arrivée là, son sauveur lui explique qui il est, lui présente à ses deux sœurs et lui narre l'histoire de leur vie depuis la mort de leur père jusqu'au ce jour d'hui.


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Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

18 juin 2022

Agatha Christie : L'Affaire Prothero / The Murder at the Vicarage

Ah que coucou !

Contrairement à ce que je fais d'habitude, je vais d'abord vous parlez de la version anglaise à laquelle vous pouvez accéder gratuitement directement sur le site de Collins, maison d'édition britannique qui publie les écrits d'Agatha Christie depuis 1926. Donc, l'éditeur Collins a décidé d'éditer les ouvrages de la Reine du Crime à destination d'un public très spécial, à savoir : ceux dont le niveau linguistique anglais est "intermédiaire" (= +/- niveau bac littéraire, LV1 : anglais). Je dis plus ou moins car, même au niveau de ce diplôme - comme on peut en juger par les écrits des élèves francophones qui ont le niveau bac (avec de bonnes notes en anglais) - on s'aperçoit qu'ils peuvent ne pas avoir assez de connaissances linguistiques pour lire tout un livre tiré de la littérature anglophone du niveau "intermédiaire"... donc, comme le signale Collins dans tous les ouvrages mis à la disposition du public non anglophone de naissance, tous ces ouvrages sont adaptés au niveau "intermédiaire" afin que ceux-ci puissent pratiquer et améliorer leurs compétences dans la langue de Shakespeare...



Voici donc le lien pour que vous puissiez le lire en anglais dans sa version, non pas "simplifiée" mais "épurée"



Passons maintenant à la version traduite en français :


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Len Clement est le pasteur dans le bourg de St Mary Mead (oui, nous retrouvons ici Miss Marple), il a pour vicaire Mr Hawes avec qui il entretient de bons rapports.
Comme pour toute association (même religieuse) la communauté religieuse anglicane possède une caisse, surveillée par un riche colonel en retraite, Mr Prothero, dont le caractère est si exécrable, qu'il fait fuir tout le monde en s'attirant bon nombre d'ennemis. C'est donc sans une trop grande surprise qu'on découvre son cadavre ce jeudi peu avant 19h00, dans le bureau du......

PASTEUR !!

avec qui il avait rendez-vous à 18h15...

Un meurtre qui se produit dans un presbytère... rien de plus choquant, n'est-il pas ? surtout quand on connaît la réputation de Miss Marple et qu'on sait qu'elle est la plus proche voisine... quand, en plus, Mary, la bonne du couple Clement, effectue ses taches ménagères dans la cuisine, non loin du bureau où l'on tire un coup de revolver dans le crâne d'un ancien colonel (malheureusement pour lui, sourd).

Qui a pu commettre cet abominable crime et pourquoi ?
Est-ce Lawrence Redding, un jeune artiste, amant de Mme Anne Prothero, qui va trouver la police pour confesser qu'il a tué le colonel ?
Est-ce Mme Prothero qui n'aimait plus son mari ?
Est-ce Lettice Prothero, fille du colonel et de sa 1re épouse disparue ?
Est-ce Mme Lestrange avec laquelle il s'est disputé la veille et qui a dit, avant de le quitter, qu'il risquait de mourir avant que 24 h ne se soit écoulé ?
Est-ce la Pasteur qui prétend qu'une personne l'avait appelé pour qu'il se rende auprès d'un mourant à quelques km de là et dont on sait que le prétendu mourant se porte à merveille depuis plusieurs jours ?
Est-ce l'épouse du Pasteur qu'on soupçonne d'être la maîtresse de Lawrence Redding pour se débarrasser d'un témoin ou parce que la victime a chassé Lawrence Redding de chez lui ?
Est-ce le Dr Haydock qui agirait pour le compte de Mme Lestrange ?
Est-ce Archer, un braconnier souvent surpris en flagrant délit par le colonel ?
Est-ce Mr Hawes qui s'entendait mal avec la victime ?
Est-ce le Pr. Stone, archéologue, qui effectue des fouilles sur les terres de la victime ? ou son assitante Miss Cram ?

Ou bien est-ce un parfait inconnu ?

Eh bien vous l'apprendrez après avoir lu ce roman d'Agatha Christie qu'elle écrivit en 1929 et qui fut édité en 1930...

Bonne lecture

Bisous,
@+
Sab

16 juin 2022

Georges Courteline [Lieds de Montmartre] : L'Atelier

Ah que coucou !

Que se passe-t-il dans un atelier de peintre ?
C'est ce que nous propose Courteline de découvrir aujourd'hui. Et nous y retrouvons les 2 peintres : Lamerlette et Maudruc ;)...


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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

14 juin 2022

George Sand : Les Ailes du courage

Ah que coucou !

Comme l'explique George Sand à ses 2 petites filles, ce conte, elle le veut aussi pour leurs cousins, c'est pour cela que nous sortons là des contes pour fillettes... pour rappel : à l'époque de George Sand il y avait les "contes bleus" pour les garçons et les "contes roses" pour les filles... Donc question qui nous vient naturellement à l'esprit : George Sand est-elle parvenue à concilier "garçon" et "fille" pour l'élaboration d'une histoire qui doit intéresser et les garçonnets et les fillettes ? Ce sera à vous de juger par vous-même...

Quand commence cette histoire, Clopinet est un jeune garçon de 12 ans qui boite depuis sa naissance. De ce fait, son père estime qu'il ne pourra jamais embrasser le statut de paysans et convainc son épouse de le placer comme apprenti auprès du tailleur "tire-à-gauche". Mais voilà, Clopinet, lui, ne souhaite nullement devenir tailleur mais marin : il veut voyager, il veut faire comme son oncle Laquille, voir de tas de choses inconnues... il est d'autant plus "encouragé" à ne pas devenir tailleur que "tire-à-gauche" a une très mauvaise réputation, tout en étant bossu, boiteux... et c'est avec crainte et courage que Clopinet s'enfuit dès la première nuit..
Mais voilà, où aller pour éviter que "Tire-à-gauche" ne le reprenne et le punisse à l'aide de son ciseau ? ne retrouvant nullement le chemin de sa maison, Clopinet s'aperçoit qu'il se dirige, en fait, vers Villers... c'est là qu'il rencontre accidentellement son frère aîné : François qui l'aide à se rendre à Trouville où habite leur oncle Laquille, marin, qui trouvera bien une solution pour que Clopinet puisse se faire engager comme apprenti-mousse...

La suite ? je vous la laisse découvrir par vous-même... ou grâce au résumé que ne pourra s'empêcher de vous faire vot' p'tit bout d'amour après avoir lu le conte suivant :


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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

12 juin 2022

Voltaire : Memnon ou la Sagesse humaine

Ah que coucou !

Qui n'a jamais pris de "bonnes résolutions" au 1er janvier ;) ? Dans ce conte nous ne sommes peut-être pas un 1er janvier, toutefois un certain Memnon décide de devenir sage... Cette résolution, prise le matin, a été totalement oublié le soir même (comme toutes nos "bonnes" résolutions du 1er janvier) durant lequel Memnon perd sa fortune, ses biens et 1 œil. Pour l'aider à surmonter ces épreuves un génie arrive d'une étoile très éloignée du soleil et...

Pour le reste je vous laisse le découvrir dans le célèbre conte suivant :


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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

10 juin 2022

Honoré de Balzac : Ordre public

Ah que coucou !

Je ne retrouve plus l'info mais je crois me souvenir avoir appris en cours d'histoire qu'à la suite de la Révolution française, on votait pour désigner ceux qui seraient militaires et quel grade ils auraient...
Dans la nouvelle suivante Balzac relate l'un de ses votes futurs : des militaires (civils) sont rassemblés pour discuter et voter qui, parmi eux, sera nommé "officiers" et il est question de savoir si l'on peut nommer "colonel" un ancien "général" ;) ?


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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

8 juin 2022

Georges Courteline [Lieds de Montmartre] : La Pendule

Ah que coucou !

Un jour on demande à Maudruc s'il connaissait un certain Lamerlette... Maudruc répond par l'affirmative car, à 20 ans, Lamerlette et lui partageaient et un atelier d'artistes et un logement. Parmi tous ses souvenirs, il y en a 1 qui lui vient à l'esprit : celui de la pendule, l'unique marque de richesse qui se trouvait dans l'atelier et que sa mère lui avait donnée. Suite à une dette de 25 francs Maudruc devait déposer ce précieux bien à Mont-de-Piété mais...

Mais quoi ?

Et bien vous le saurez en lisant la nouvelle suivante :


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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

6 juin 2022

George Sand : Le Nuage rose

Ah que coucou !


Dans la dédicace de ce conte pour sa petite-fille qui ne sait pas encore lire, George Sand l'avertit qu'elle n'en comprendra le sens que plusieurs années plus tard... et qu'en attendant elle espère la divertir. Et en effet, George Sand utilise là un langage imagé que seules des personnes ayant déjà un certain âge et une certaine expérience de la vie peuvent comprendre, ce conte peut certes amuser nos p'tits bout de choux, mais ils ne peuvent qu'en comprendre que le sens premier et ne pas en tirer tout l'enseignement qu'il véhicule.

Le Nuage rose on pourrait en dire qu'il s'agit là de l'ABC de la psychologie, car le nuage rose n'a nulle existence mais est le résultat d'un rêve. Ce nuage rose ne représente pas un nuage mais le fait que dans la vie il y a des moments difficiles à vivre, qu'il faut vaincre, tout comme ce nuage rose... et le moyen pour le vaincre : le travail et la persévérance...

Catherine, quand commence l'histoire, est encore très jeune, facilement influençable, elle ne va pas encore à l'école et garde les 3 brebis que possède sa famille. Ces 3 brebis ont mis bas et parmi les 3 agneaux, Catherine se prend d'affection pour l'agnelle, plus petite, qu'elle nomme Bichette.
Un jour alors que Catherine, contre l'avis de sa mère, mène Bichette (encore trop jeune) au pré avec sa mère, Catherine perd Bichette sur le chemin de retour à la bergerie... oui, Catherine a oublié de surveiller Bichette à cause d'un nid de merles qu'elle observait en compagnie de Pierre (un garçon +/- de son âge) qui voulait rapporter un des bébés merles chez lui.
De la disparition de Bichette, Catherine ne s'en aperçoit que le lendemain matin. Elle pense alors l'avoir oubliée dans le pré. Elle y court vite. Elle ne la trouve pas et commence à se désespérer quand elle la voit près de la mare, immobile... Catherine, pour pouvoir ramener l'agnelle à sa mère, la glisse dans son tablier... et se met à courir pour rentrer chez elle. En chemin elle croise Pierre qui lui ramène quoi ? L'agnelle !! qui, la veille, s'est retrouvée accidentellement parmi son troupeau.
Catherine se demande alors ce qu'elle porte dans son tablier...

C'est duveteux, très léger, c'est... ?

Et bien je vous laisse le découvrir dans le conte suivant :

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

4 juin 2022

Charles Exbrayat : Les Blondes et Papa

Ah que coucou !

Nous voilà au Pays de Galles... nous voilà proche de Cardiff, dans un petit village où vivent Ianto Morgan, veuf depuis 5 ans, et sa fille de 12 ans Buddug. Dans ce village vivent une veuve : Meridi Price et son fils Caradog (13 ans). Les Morgan et les Price sont très liés et Buddug et Caradog ont même décidé de se marier dès qu'ils en auraient l'âge...
Meridi aime secrètement Ianto qui l'apprécie et ne soupçonne nullement que cette gentille brunette puisse ressentir de l'amour pour lui.
Toutefois Ianto estime qu'il devient "urgent" de refaire sa vie, de retrouver l'amour et, justement, lors de son dernier voyage à Cardiff il a rencontré, là, la riche femme du banquier G. Hugues, prénommée Catrin. Catrin lui semble non seulement très aimable, mais très belle avec sa chevelure blonde... oui, Ianto, d'après les constatations de sa propre fille, perd tous ses moyens quand il y une femme blonde susceptible de le remarquer, d'ailleurs c'est parce qu'une marchande de chapeaux était blonde et que son magasin était à proximité de là où l'on vendait des robes de chambre que Ianto Morgan est revenu coiffé d'un chapeau (lui qui n'en porte jamais) au lieu d'avoir acheté une robe de chambre (raison pour laquelle il était allé faire des courses). C'est comme cette affaire de pyjama jaune que Buddug trouve horrible : elle soupçonne un joli minois blond d'en être la cause...

Catrin lui explique qu'elle est malheureuse en ménage ; que son époux a plusieurs maîtresses ; qu'elle aimerait pouvoir le quitter, divorcer mais celui-ci refuse ; qu'elle accepterait même de perdre toute sa fortune (elle relie l'argent qu'elle possède en commun avec son mari, avec son malheur d'être marié à un tel homme)... et parce que son mari s'absente tous les vendredis pour ne revenir que le dimanche soir, elle propose à Ianto Morgan de terminer cette soirée de leur seconde entrevue, chez elle, elle lui propose même un repas en commun, dans la cuisine... Ianto Morgan, trop heureux, accepte.

Tout se passe à merveille jusqu'au moment où Catrin demande à Ianto d'aller récupérer dans la poche de son manteau, son paquet de cigarettes... Dans la salle à manger, Ianto se heurte dans une masse sombre, au sol, il voit un chandelier, il le prend entre ses mains... Catrin, trouvant l'absence de Ianto longue, le rejoint, allume la lumière et le découvre ainsi près du cadavre de :

SON MARI !

Ianto lui dit tout de suite qu'il ne l'a pas tué et qu'il ne comprend pas comment ce cadavre est arrivé là...

On appelle la police... on arrête Ianto Morgan pour crime. Mais cela est sans compter sur sa fille Buddug, son amoureux Caradog, Meridi Price et la belle sœur de celle-ci : Sionned (tante Sionned Price) qui vont tout faire pour trouver le véritable assassin quitte à... je vous laisse le découvrir par vous-même.

La suite de cette histoire vous pourrez la lire dans l'e-book suivant :


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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

2 juin 2022

Honoré de Balzac : Un Déjeuner sous le Pont-Royal

Ah que coucou !

J'hésite... Dois-je vous fournir le pdf de cette nouvelle ou la mettre directement en ligne... oui, car elle est à la fois trop courte pour vous la présenter en pdf et trop longue pour ne pas vous en parler et pour ne pas vous la présenter au préalable... oui, ce texte est très riche malgré que sa longueur ne dépasse pas 1 page au format A4.

accessible au téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langue :  Français

Cette nouvelle, vous avez le choix pour la lire de façon différente.
Au premier degré : Mr Mahieux a abandonné son projet de suicide suite au rôle tenu pour qu'un de ses amis perçoivent la somme de 30 francs de la préfecture pour avoir sauver la vie d'un homme.
Au second degré : La mort, est-ce une fin ou une récompense ou un marchandage ? Quel est le prix de la vie ? Sauve-t-on quelqu'un de la mort par altruisme ou par intérêt ?

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab