31 décembre 2014

Bonne et Heureuse Année 2015

Ah que coucou !



En ce jour du 31 décembre 2014, bientôt minuit, je vous souhaite une excellente nouvelle année pleine de joie, de bonheur et de santé !

Je profite aussi pour vous signaler qu'à partir du 2 janvier jusqu'au 18 janvier 2015 inclus n'apparaîtra ni sur ce blog ni sur Liberté Egalité Fraternité aucun article pour cause de déménagement. Je retourne habiter dans ma ville natale et il faut penser à faire et à défaire les cartons ;)...

Bonnes Fêtes !

Bisous,
@+
Sab

30 décembre 2014

Dostoïevski : La femme d'un autre et un mari sous le lit

Ah que coucou !

En ce jour de veille de réveillon je vous propose de rire avec le court roman suivant :
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Bonne crise de rire ! et bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

28 décembre 2014

Albert Camus [L'Eté] : L'Enigme

Ah que coucou !

"Dis, Albert ! quelle est la définition exacte d'un écrivain?" ou alors "Dis, Albert ! comment sait-on qu'on est écrivain ?" pourrait être la question qui amène l'essai élaboré par notre Albert Camus national que je vous propose aujourd'hui :

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

26 décembre 2014

Joyeux lendemain de Noël 2014 !

Ah que coucou !

En Allemagne le 26 décembre est aussi "jour férié"... la fête continue donc encore ;)... En ce jour du 26 décembre je ne vais donc pas vous proposer un texte sur la naissance du Christ - déjà né - mais sur la "Paix sur terre" traduction du titre du poème suivant : Friede auf Erden ! écrit par Conrad Ferdinand Meyer.

Da die Hirten ihre Herde
Ließen und des Engels Worte
Trugen durch die niedre Pforte
Zu der Mutter und dem Kind,
Fuhr das himmlische Gesind
Fort im Sternenraum zu singen,
"Friede, Friede ! auf der Erde !"

Seit die Engel so geraten,
O wie viele blut'ge Taten
Hat der Streit auf wildem Pferde,
Der geharnischte, vollbracht !
In wie mancher heilgen Nacht
Sang der Chor der Geister zagend,
Dringlich fliehend, leis verklagend:
"Friede, Friede... auf der Erde !"

Doch es ist ewger Glaube,
Daß der Schwache nicht zum Raube
Jeder frechen Mordgebärde
Werde fallen allezeit :
Etwas wie Gerechtigkeit
Webt und wirkt in Mord und Grauen
Und ein Reich will sich erbauen,
Das den Frieden sucht der Erde.

Mählich wird es sich gestalten,
Seines heilgen Amtes walten,
Waffen schmieden ohne Fährde,
Flammenschwerter fur das Recht,
Und ein königlich Geschlecht
Wird erblühn mit starken Söhnen,
Dessen helle Tuben dröhnen :
Friede, Friede auf der Erde !

Je vous passe le 27 décembre qui, j'estime, est plus une journée pour se reposer d'avoir fêté si longtemps Noël ;) qu'une journée de commémoration de la naissance du Christ...

Bisous,
@+
Sab

25 décembre 2014

Joyeux Noël 2014 !

Ah que coucou !

Comme je vous ai averti hier, voici aujourd'hui en ce jour de la naissance officiel du Christ un poème écrit par C.G. Hering dont le titre est : Morgen, Kinder, wird's was geben.

Morgen, Kinder, wird's was geben,
morgen werden uns freun !
Welch ein Jubel, welch ein Leben
wird in unserm Hause sein !
Einmal werden wir noch wach,
Heißa, dann ist Weihnachtstag !

Wie wird dann die Stube glänzen
von der großen Lichterzahl !
Schöner als bei frohen Tänzen
ein geputzter Kronensaal.
Wißt ihr noch, wie vor'ges Jahr
es am Heil'gen Abend war ?

Wißt ihr noch mein Räderpferdchen,
Malchens nette Schäferin,
Jettchens Küche mit dem Herdchen
und denn blankgeputzten Zinn ?
Heinrichs bunten Harlekin
mit der gelben Violin ?

Wißt ihr noch den großen Wagen
und die schöne Jagd von Blei ?
Und die Kleiderchen zum Tragen
und die viele Näscherei ?
Meine fleiß'gen Sägemann
Mit der Kugel unten dran?

Welch ein schöner Tag ist morgen !
Neue Freude hoffen wir,
Unsre guten Eltern sorgen
lange lange schon dafür.
O gewiß, wer sie nicht ehrt,
ist der ganzen Lust ncht wert !

Joyeux Noël 2014 !

Bisous,
@+
Sab

24 décembre 2014

Ah que coucou !

En ce réveillon de Noël et ceci pendant les 3 prochains jours, je vous propose de fêter cette ancienne coutume héritée du Catholicisme à la mode germanique ;)... C'est-à-dire que pendant ces 3 prochains jours je vais proposer sur ce blog quelques textes écrits en allemand sublimant la naissance du Christ...

Aujourd'hui nous allons commencé par une chanson de Noël Weihnachtslied écrit par Carl Zuckmayer.

Frost klirre Glas! 
Eisblumen blühn.
Rauhreif im welken Gras
Sprücht feurig Grün.

Fuchs, Has' und Reh
Hüllt warm das Winterfell.
Bald fällt ein Schnee
Und macht die Nächte hell -

Wiesel wird Hermelin.
Dompfaff ans Fenster pickt.
Herr, mach auch ihn
Warm wie von Woll' umstrickt.

Laut unser Weihnachtswunsch
Beim roten Toddyglas;
Schenk jedem Bettler Punsch
Und jedem Vogel Fraß !

Viel Brüder schweifen weit
In deiner Nacht verirrt.
Schaff uns die Zeit,
Wo jedem Heimat wird.

Schick uns die Not,
Eh' unser Herz erschlafft.
Gib täglich Brot
Jedem, der sich'z erschafft.

Schür uns die Freud'!
Hell brennt die Sonn' ins Feld!
All sind wir reiche Leut'
Auch ohne Geld!

Hilf, daß der rechte Mann
Die rechte Frau sich find',
Und segne beiden dann
Ein Krippenkind.

Bon réveillon de Noël !

Bisous,
@+
Sab

23 décembre 2014

Honoré de Balzac [Comédie Humaine] : Le Réquisitionnaire

Ah que coucou !

Aujourd'hui Honoré de Balzac nous emmène en Normandie au moment de la Terreur. Nous y rencontrons là, une comtesse, madame de Dey, qui a fuit Paris pour s'installer dans sa propriété de Carentan. Là, elle s'évertue à fréquenter non pas le milieu aristocratique, comme elle le faisait les années précédentes, mais les bourgeois qui pourraient lui être utiles pour survivre à cette période de grands troubles. Parviendra-t-elle à connaître des jours plus propices à la paix ? Vous le saurez en lisant la nouvelle suivante :

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Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

21 décembre 2014

Alfred Hitchcock présente... La Vengeance du mal pendu [Histoires de Mort et d'Humour]

Ah que coucou !

A-t-on le droit de se substituer à un bourreau en charge de la mise à mort d'un condamné ? voilà la question que soulève la nouvelle suivante :

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Cela commence par la banal histoire du mari, de sa femme et de l'amant. Un jour on retrouve la femme morte, assassinée par son amant. Celui-ci est condamné à mort. Mais voilà que le mari aimerait bien satisfaire à son orgueil et à sa vengeance, c'est-à-dire : tuer l'amant de sa femme. Pour cela il se renseigne et trouve l'identité du bourreau chez qui il se rend. Le reste de l'histoire ? et bien vous la connaîtrez en lisant cette nouvelle, avant dernière du recueil Histoires de Mort et d'Humour.

Bonne lecture !
Bisous,
@+
Sab

19 décembre 2014

Yasunari Kawabata : Tonnerre d'Automne [Récits de la paume de la main]

Ah que coucou !

Aujourd'hui je vous propose à nouveau une nouvelle bien trop courte à vous présenter sans la plagier. Malgré tout sachez qu'il s'agit là d'un incident assez étrange le jour de mariage car suite à un coup de tonnerre voilà que... quoi ? et bien vous le saurez en lisant la nouvelle suivante :

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Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

17 décembre 2014

Honoré de Balzac [Comédie Humaine] : Chef-d'oeuvre inconnu

Ah que coucou !

Aujourd'hui je vous propose une nouvelle composée de 2 chapitres tirée de la Comédie Humaine :

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dans laquelle nous retrouvons le célèbre peintre français : Nicolas Poussin ;)... Honoré de Balzac est parti du fait que Nicolas Poussin n'a pas été toujours un grand peintre, mais qu'il a fait comme tout le monde : apprendre son métier...  Dans cette nouvelle Nicolas Poussin est l'élève de Porbus, grand ami de Frenhofer, le seul et unique élève de Mabuse... justement Frenhofer peint un tableau La Belle-Noiseuse depuis déjà une dizaine d'années et refuse de le montrer à qui que ce soit, ce qui stimule fort la curiosité de Porbus et de Poussin... Ces 2 derniers vont-ils réussir à voir cette toile qui fait la fierté de Frenhofer ? Vous le saurez en lisant cette nouvelle...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

15 décembre 2014

Alfred Hitchcock présente... Compliments au Chef [Histoires de Mort et d'Humour]

Ah que coucou !

Nous pourrions appeler aussi la nouvelle suivante :

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"La vengeance est un plat qui se mange froid"... c'est le cas de le dire aussi bien au propre qu'au figurer... oui, Alfred Hitchcock nous invite au restaurant, et dans un très fameux où le chef n'est autre que M. Roband, assisté d'Anton Verimee... mais voilà, depuis quelques temps le directeur est inquiet... M. Roband semble ne plus avoir le don... il se rend alors de ce pas dans la cuisine afin d'interroger ce célèbre chef...

Le reste de l'histoire ? Et bien je vous la laisse découvrir par vous-même !

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

13 décembre 2014

Albert Camus [L'Eté] : L'Exil d'Hélène

Ah que coucou !

Tout le monde connaît la légende de la Belle Hélène, "enlevée" par Pâris, le fils du roi Priam, ainsi que de la guerre de Troie... pour ceux qui auraient un trou de mémoire, cliquez ici pour accéder directement à l'article : Mythe et Légendes de la Grèce Antique : La guerre de Troie...

Maintenant que votre mémoire est rafraîchie, vous pouvez comprendre plus aisément les propos d'Albert Camus dans l'essai suivant :
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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

11 décembre 2014

Ysunari Kawabata : L'Enfant qui frappe [Récits de la Paume de la Main]

Ah que coucou !

O-Asa est une de ces Japonaises vivant dans la misère. Pour survivre, elle travaille comme servante dans une auberge... Gorô est un fils de paysan, il est amoureux d'O-Asa. Un jour, O-Asa tombe enceinte. Ils décident de s'enfuir tous les deux à Tôkyô où ils vont...

Quoi faire ?

Vous le saurez en lisant la nouvelle suivante émouvante :
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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

9 décembre 2014

Charlaine Harris [La Communauté du Sud] : La Conspiration

Ah que coucou !

Oui, je sais, cela fait depuis le 10 juin 2014 que je n'avais pas continué cette série... désolée ! je n'avais pas eu le temps...

non-accessible en ligne pour cause de droit d'auteurs.

Dans ce nouvel épisode nous retrouvons donc notre héroïne Sookie Stackhouse qui se retrouve, à nouveau, dans de "beaux draps" grâce à cette communauté de Vampires... En effet, Sookie est "invitée" à prendre part à une conférence de Vampires afin de "juger" la Reine de la Louisiane concernant la mort de son époux : le roi du Kansas... mais voilà, tout ne se passe pas comme prévu et Sookie sent qu'une tension "dangereuse" plane sur la délégation de la Louisiane.

La suite ? je vous la laisse découvrir par vous-même...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

7 décembre 2014

Hervé Bazin [Chapeau Bas] : La Clope

Ah que coucou !

Nous voici arrivés à la dernière nouvelle tirée du recueil Chapeau Bas. Cette fois nous faisons la connaissance de Marguerite, surnommée La Clope, qui travaille au café le Coq blanc où elle rencontre le bonheur malgré de lourds handicapes ("sans famille" ou plutôt issue d'une famille "à problème" dont les membres sont morts au moment où débute cette histoire, 1 jambe plus courte que l'autre, le visage ne correspondant pas aux critères de beauté de l'époque et financièrement pauvre) :
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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

5 décembre 2014

Alfred Hitchcock présente... Dix dollars en trop [Histoires de Mort et d'Humour]

Ah que coucou !

Mr Stuart est chargé de vérifier les comptes de la petite banque dirigée par Monsieur Webster qui emploie deux employés : Mr Henri Barger et Mme White. Et voilà que Mr Stuart découvre 10 dollars en trop dans le coffre-fort...
Comme vous le savez, une banque doit avoir des comptes impeccables... pourtant Monsieur Webster ignore d'où vient cette liquidité supplémentaire... jusqu'à ce que sonne dans la soirée, chez lui, Mr Barger qui lui avoue que cette somme lui appartient... et le lendemain matin, Mme White vient le trouver dans le restaurant où il prend son petit-déjeuner et lui avoue, elle aussi, qu'elle pense que ces 10 dollars sont à elle...
A qui appartiennent-ils ? et comment sont-ils arrivés dans le coffre-fort de la banque dans lequel Mr Stuart a décidé d'aller vérifier à nouveau la somme en liquide qui s'y trouve le lendemain matin à neuf heures piles, soit : dès l'ouverture de la banque ? Et bien vous le saurez en lisant la nouvelle suivante :
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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

3 décembre 2014

Emile Zola [Rougon-Macquart] : Pot-Bouille

Ah que coucou !

Dans ce nouvel épisode nous retrouvons Octave Mouret... Rappelez-vous ! Le fils aîné du couple Marthe Rougon et François Mouret (cf. épisode La Conquête de Plassans - cliquez ici pour accéder directement à l'article et au lien vers l'e-book), le grand frère de Serge et Désiré Mouret, les héros de l'épisode La Faute de l'Abbé Mouret (cliquez ici pour accéder directement à l'article et au livre). Donc, que devient Octave ? et bien vous le saurez en lisant ce nouvel épisode de la saga des Rougon-Macquart :

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Donc Octave Mouret arrive à Paris un beau matin... et est logé par les enfants d'un couple ami de Plassans. Il est jeune, il est beau et a en tête une multitude d'idées pour conquérir la capitale et devenir riche... justement Mr Campadron (architecte de son état) lui a trouvé une place de commis chez des amis qui sont les propriétaires d'une minuscule boutique : "Au bonheur des dames" que Mr Hédouin a hérité de ses beaux-parents et qu'il dirige avec un oncle de sa femme... Ce magasin n'est pas encore celui qui est décrit dans l'épisode suivant de la saga : "Au Bonheur des dames" mais il présente déja de nombreux avantages à ce jeune arriviste qui arrive de sa Provence natale et qui a décidé d'utiliser son charme auprès des femmes pour réussir dans la vie...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

1 décembre 2014

Albert Camus [l'Eté] : Petit Guide pour les villes sans passé

Ah que coucou !

Aujourd'hui je vous propose un essai très court (2 pages format A4) déclinant l'amour que porte Albert Camus à l'Algérie (pays et population) :
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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

29 novembre 2014

Yasunari Kawabata : Prière en langue maternelle [Récits de la paume de la main]

Ah que coucou !

Comment définissez-vous : "langue maternelle" ? et qu'est-ce une "prière en langue maternelle" ? comme moi, avant de lire cette nouvelle vous pensiez connaître la stricte définition de ces deux expressions. Pourtant, quand on en élargit la définition nous trouvons... quoi ? et bien c'est ce que Yasunari Kawabata vous propose de découvrir dans la nouvelle suivante :
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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

27 novembre 2014

Hervé Bazin [Chapeau Bas] : Mansarde à louer

Ah que coucou !

Imaginez que vous connaissez des fins de mois difficiles (ce qui est, pour la majorité d'entre nous, malheureusement, assez facile à imaginer) et que vous possédiez une mansarde de libre... La loueriez-vous afin de profiter d'un apport d'argent supplémentaire ? ou feriez-vous comme Marthe, tenteriez-vous de vous débrouiller malgré tout afin de n'avoir "personne" dans votre mansarde ? Pour vous aider à répondre, je vous propose de lire cette nouvelle écrite par Hervé Bazin :
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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

25 novembre 2014

Alfred Hitchcock présente... Toutes les mêmes [Histoires de Mort et d'Humour]

Ah que coucou !

Marci arrive chez Jeffords pour lui demander de l'aide : Van est allongé dans sa chambre, assommé et du sang coule de son front. Qui l'a assommé ? Marci. Au début réticent Jeffords décide toutefois d'aller voir ce qu'il s'est passé...

Voici comment démarre la nouvelle suivante :
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et pour la suite, je vous la laisse découvrir...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

23 novembre 2014

Albert Camus : Prométhée aux Enfers [L'Eté]

Ah que coucou !

Nous connaissons tous la légende de Prométhée (au cas où vous l'auriez oubliée, cliquez ici), et bien voici comment Albert Camus l'a traitée en 1946 pour l'adapter à cette époque d'après-guerre :

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Et bizarrement, encore une fois, nous pourrions faire cette opposition entre cet essai et notre vie actuelle en France et découvrir, à nouveau, que Prométhée aux Enfers reste adapté à notre époque...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

21 novembre 2014

Yasunari Kawabata : L'Aveugle et la Jeune Fille [Récits de la paume de la main]

Ah que coucou !

Une mère aveugle est la mère de deux filles : O-Toyo et O-Kayo et parce qu'elle craint les voyants elle les force à ne fréquenter que des aveugles. C'est ainsi qu'elles font la connaissance avec Tamura, un aveugle habitant "ailleurs". O-Kayo se prend d'affection pour Tamura et...

Et je m'arrête là et vous laisse découvrir la suite de cette courte nouvelle :
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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

19 novembre 2014

Hervé Bazin : Souvenirs d'un amnésique [Chapeau Bas]

Ah que coucou !

Marthe Lagruelle est une riche veuve, propriétaire d'une entreprise de construction de toitures en bois et métal. Son mari, disparu depuis une vingtaine d'années, est enfin déclaré "Mort"... un jour, alors qu'elle revient du cimetière où elle était allée se recueillir sur la tombe de cet absent, sa bonne vient à sa rencontre et lui annonce qu'un certain "Bau" (d'après ce qu'elle a pu entendre) l'attendait sous "l'étoile" (un endroit nommé ainsi par son mari et elle lors de leurs fiançailles). Qu'est-ce que cela veut dire ? Qui est cet homme qui semble si bien connaître les lieux ? Et bien vous découvrirez son histoire en lisant la nouvelle suivante :
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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

17 novembre 2014

Alfred Hitchcock présente... Les Assassins n'ont pas d'Aile [Histoires de Mort et de d'Humour]

Ah que coucou !

Ceux qui connaissent Larry Channing savent qu'il aurait été incapable d'assassiner son oncle : le colonel McCabe sur une plage déserte,  même dans un moment de colère. Pourtant toutes les preuves l'accusent : aucune autre empreinte que les siennes, celles de son oncle et celle de Gustave-Adolphe, le chien, ne sont visibles sur le sable. En plus, l'arme du meurtre est retrouvée loin du corps... Comment alors prouver son innocence ? et comment le meurtrier a-t-il réussi à s'y prendre ? Vous le saurez en lisant la nouvelle suivante :

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

15 novembre 2014

Yukio Mishima [Dojoji et autres nouvelles] : Dojoji

Ah que coucou !

Avant que ne se termine une série de nouvelles, nous allons l'interrompre parfois pour placer ici et là quelques nouvelles écrites par Yukio Mishima.
Et nous allons commencer par cette courte pièce de théâtre qui a donné son nom à ce recueil :

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Dans laquelle nous assistons à la mise aux enchères des armoires si étranges qu'elle peut contenir non seulement un lit à deux places, mais aussi elle se ferme de l'intérieur... L'Antiquaire s'attend à en tirer plusieurs millions de yens quand arrive Kiyoko, une danseuse qui...

Le reste de l'histoire ? Et bien lisez cette courte pièce ;).

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

13 novembre 2014

Albert Camus [L'Eté] : Les Amandiers

Ah que coucou !

Après Oran, Albert Camus nous propose un essai traitant des amandiers qui se trouvaient en 1940 sur l'Avenue des Consuls, à Alger :
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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

11 novembre 2014

Honoré de Balzac [Comédie Humaine] : Jésus-Christ en Flandre

Ah que coucou !

Cette nouvelle, tirée de la Comédie Humaine, a ceci de spéciale qu'à l'origine ce n'était pas une mais deux courtes nouvelles, et l'histoire ne se passait pas en Flandre mais dans les Pays de la Loire... Ce n'est que très tardivement que cette nouvelle a été réunie par Honoré de Balzac. Toutefois, comme les deux histoires dont elle est issue ont été écrites en 1831, il est "logique" que Jésus-Christ en Flandre devienne le 18e ouvrage de la Comédie Humaine, telle que l'édition dont sont tirés tous ces e-books l'a classé.

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L'action se situe sur l'océan, proche des côtes d'Ostende, dans une barque de pêcheurs qui "coule"... sur cette barque, des naufragés qui craignent pour leur vie, sauf un. Qui est-il ? Pourquoi n'a-t-il pas peur de mourir noyé ? Survivra-t-il à cette tempête ? Et l'évêque qui prie Dieu ? et la femme qui porte son bébé ? et la jeune et jolie fille hautaine ? et sa vieille mère ? qu'adviendra-t-il à tout ce monde ? Eh bien, vous le saurez en lisant cette courte nouvelle.

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

9 novembre 2014

Yasunari Kawabata [Récits de la paume de la main] : L'Homme qui ne rit pas

Ah que coucou !

Cette nouvelle nous emmène à Kyôto, au Japon, plus spécialement dans un studio d'enregistrement où le narrateur prépare des scénarii. Quand il rentre chez lui à Tôkyô, il ramène un des masques...
Yasunari Kawabata nous fait réfléchir ici sur ce qui se dissimule derrière le masque que nous montrons et à la différence existante entre celui-ci et notre véritable visage (qui reflète notre état, notre humeur, notre âme)...

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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

7 novembre 2014

Hervé Bazin [Chapeau Bas] : Monsieur le Conseiller du Coeur

Ah que coucou !

Gaston Pollin est un "Conseiller du Cœur" ; c'est-à-dire qu'il donne des conseils à tous ceux qui lui écrivent et lui dévoilent leurs problèmes amoureux... pourtant il n'a pas le look d'un Casanova et, quand on le rencontre, on se trouve face à un homme qu'on n'imagine pas avoir eu le moindre succès amoureux... pourtant...

Vous voulez savoir ? Et bien lisez la courte nouvelle suivante :
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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

5 novembre 2014

Alfred Hitchcock présente... Peinture au sang [Histoires de Mort et d'Humour]

Ah que coucou !

Louis Fedj est un jeune peintre pour lequel sont nombreux sont ceux qui lui prédisent un bel avenir dans la peinture.
Auguste Bougère est un critique d'art qui travaille pour le journal Herald.
Auguste Bougère n'apprécie pas les œuvres de Louis Fedj et ne se cache pas de le dire dans les colonnes du Herald ce qui ne plaît pas à Louis Fedj qui ne peut s'empêcher de montrer son mécontentement...
Comment cela se termine-t-il entre eux ? et bien vous le saurez en lisant la nouvelle suivante :
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Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

3 novembre 2014

Emile Zola : Nana [Rougon-Macquart]

Ah que coucou !

Aujourd'hui je vous propose de rejoindre la fille de Gervaise : Nana. Rappelez-vous, dans l'Assommoir (cliquez ici pour accéder directement à l'article et à l'e-book) !
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Nous la retrouvons en comédienne, interprétant le rôle de Vénus. Elle a 18 ans, elle a un fils depuis moins de 2 ans, Louis, qui vit chez une nourrice hors de Paris et elle fait tourner la tête des hommes... justement, un prince anglais demande à lui être présentée... le directeur ne peut s'empêcher d'accéder aux désirs de ce puissants introduit par le Comte de Muffat, alors chambellan aux Tuileries...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

1 novembre 2014

Albert Camus [L'Eté] : Le Minotaure

Ah que coucou !

Aujourd'hui, pour changer un peu, je vous propose un essais sur la ville d'Oran (Algérie), tiré du recueil l'Eté:
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Évidement cette description d'Oran ne date pas d'hier... alors, comme prévient déjà Albert Camus en 1953, il faut :
Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

30 octobre 2014

Yasunari Kawabata : Le Lys [Récits de la paume de la main]

Ah que coucou !

Dans la nouvelle suivante (à nouveau bien trop courte pour être résumée sans plagier l'auteur : moins d'une page, format A4) Yasunari Kawabata nous fait réfléchir sur les démonstrations de l'amour...

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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

28 octobre 2014

Hervé Bazin : La Hotte [Chapeau bas]

Ah que coucou !

Je sais qu'aujourd'hui il est un peu tôt, toutefois je me permets de vous présenter le conte de Noël suivant :

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dans lequel nous découvrons un bien étrange père Noël, en l'huissier, ancien sergent de l'armée, Justin Canepetière... oui, ce père Noël-là n'aime pas les enfants et ne veut surtout pas devoir s'en occuper d'un seul... et il trouve cela très injuste d'être dans l'obligation de jouer au père Noël... lui, qui n'offre que coup de pied dans les fesses à son unique neveu...
Comment va-t-il se sortir de cette situation-là ? Et bien vous le saurez après avoir lu cette nouvelle qui retrace cette journée de Noël...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

26 octobre 2014

Alfred Hitchock présente... La Veuve d'Ephèse [Histoires de Mort et d'Humour]

Ah que coucou !

Un beau militaire propose à une riche veuve de l'épouser. Elle accepte. Cela aurait pu être une belle histoire d'amour avec un grand A tel qu'Ella Gainer, la veuve de Jeffrey Gainer, le rêvait si...

Et bien je vous laisse découvrir la suite de cette nouvelle...

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Langue : Français

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

24 octobre 2014

Yasunarie Kawabata : Les Ossements d'un dieu [Récits de la paume de la main]

Ah que coucou !

Une servante d'un café envoie le même courrier à plusieurs hommes pour leur annoncer la naissance et le décès de son bébé et...
Pour connaître la suite de cette très courte histoire (à peine 1 page format A4), lisez la nouvelle suivante :

  
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Bonne lecture !

Bisous,
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Sab

22 octobre 2014

Hervé Bazin : Bouc émissaire [Chapeau Bas]

Ah que coucou !
Aujourd'hui je vous propose la nouvelle la plus longue que contient le recueil : Chapeau bas.
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Langue : Français
Gabriel Gombaroux remplace quelques temps M. Garrivette, institueur en cours élémentaires dans la commune du Cantal de Lorinse (qui regroupe deux lieux-dits : Bigne et Verne) dont les habitants forment deux clans ennemis... si ennemis qu'ils ne supportent pas tout individu qui tenterait d'unifier ce village, ce qui pose de graves soucis à Mme la maire : Mme Esteva - qui est aussi la directrice de l'école et qui doit loger Gabriel Gombaroux le temps de son remplacement...
Mr Lambrusque est un vieillard qui a été condamné à 8 ans de prison il y a plusieurs années de cela pour un crime dont il serait innocent... et qui sert de "bouc émissaire" à certains habitants...
Gabriel Gombaroux aime comprendre et découvre, en suivant Mr Lambrusque dans ses sorties nocturnes que...
Vous voulez le savoir ? Et bien lisez cette courte nouvelle.
Bonne lecture !
Bisous,
@+
Sab

20 octobre 2014

Pierre Corneille : Rodogune, Princesse des Parthes

Ah que coucou !

Aujourd'hui nous nous rendons au théâtre pour faire connaissance avec la tragédie cornélienne suivante :

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dont la source d'inspiration a été la fin d'Appian Alexandrin, Livre des Guerres de Syrie (dont vous trouverez quelques pages à la fin de cette tragédie de 5 actes). Mais qui mieux que Corneille peut expliquer cette œuvre ? Je vous laisse donc avec ses mots à lui (que vous trouverez après ma signature) pour vous expliquer et le titre, et le contenu, et pourquoi sa tragédie change un peu des faits historiques...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab



Le sujet de cette tragédie est tiré d’Appian Alexandrin dont vous pourrez trouver quelques pages à la fin de la pièce, dont voici des paroles, sur la fin du livre qu’il a fait des Guerres de Syrie : « Démétrius, surnommé Nicanor, entreprit la guerre contre les Parthes et vécus quelque temps prisonnier dans la cour de leur roi Phraates, dont il épousa la sœur, nommée Rodogune. Cependant Diodotus, domestique des rois précédents, s’empara du trône de Syrie et y fit asseoir un Alexandre, encore enfant, fils d’Alexandre le bâtard et d’une fille de Ptolomée. Ayant gouverné quelque temps comme tuteur sous le nom de ce pupille, il s’en défit et prit lui-même la couronne sous un nouveau nom de Tryphon, qu’il se donna. Antiochus, frère du roi prisonnier, ayant appris sa captivité à Rhodes et les troubles qui l’avaient suivie, revint dans la Syrie, où, ayant défait Tryphon, il le fit mourir. De là, il porta ses armes contre Phraates, et, vaincu dans une bataille, il se tua lui-même. Démétrius, retournant en son royaume, fut tué par sa femme Cléopâtre, qui lui dressa des embûches sur le chemin, en haine de cette Rodogune qu’il avait épousée, dont elle avait conçu une telle indignation qu’elle avait épousé ce même Antiochus, frère de son mari. Elle avait deux fils de Démétrius, dont elle tua Séleucus, l’aîné, d’un coup de flèche sitôt qu’il eut pris le diadème après la mort de son père, soit qu’elle craignît qu’il ne la voulût se venger sur elle, soit que la même fureur l’emportât à ce nouveau parricide. Antiochus, son frère lui succéda et contraignit cette mère dénaturée de prendre le poison qu’elle lui avait préparé. »
Justin, en son trente-sixième, trente-huitième et trente neuvième livre, raconte cette histoire plus au long, avec quelques autres circonstances. Le premier des Machabées, et Josèphe, au treizième des Antiquités judaïques, en disent aussi quelque chose qui ne s’accorde pas tout à fait avec Appian. C’est à lui que je me suis attaché pour la narration que j’ai mise au premier acte, et pour l’effet du cinquième, que j’ai adouci du côté d’Antiochus. J’en ai dit la raison ailleurs. Le reste sont des épisodes d’invention, qui ne sont pas incompatibles avec l’histoire, puisqu’elle n dit point ce que devint Rodogune après la mort de Démétrius, qui, vraisemblablement, l’amenait en Syrie prendre possession de sa couronne. J’ai fait porter à la pièce le nom de cette princesse plutôt que celui de Cléopâtre, que je n’ai même osé nommer dans mes vers, de peur qu’on ne confondit cette reine de Syrie avec cette fameuse princesse d’Egypte qui portait même nom, et que l’idée de celle-ci, beaucoup plus connue que l’autre, ne semât une dangereuse préoccupation parmi les auditeurs.
On m’a souvent fait une question à la cour : quel était celui de mes poèmes que j’estimais le plus ; et j’ai trouvé tous ceux qui me l’ont faite si prévenus en faveur de Cinna ou du Cid, que je n’ai jamais osé déclarer toute la tendresse que j’ai toujours eue pour celui-ci, à qui j’aurais volontiers donné mon suffrage si je n’avais craint de manquer, en quelque sorte, au respect que je devais à ceux que je voyais pencher d’un autre côté. Cette préférence est peut-être en moi un effet de ces inclinations aveugles qu’ont beaucoup de pères pour quelque uns de leurs enfants plus que pour les autres ; peut-être y entre-t-il un peu d’amour-propre, en ce que cette tragédie me semble être un peu plus à moi que celles qui l’ont précédée, à cause des incidents surprenants qui sont purement de mon invention, et n’avaient jamais été vus au théâtre ; et peut-être enfin y a-t-il un peu de vrai mérite qui fait que cette inclination n’est pas tout à fait injuste. Je veux bien laisser chacun en liberté de ses sentiments ; mais certainement on peut dire que mes autres pièces ont peu d’avantages qui ne rencontrent en celle-ci : elle a tout ensemble la beauté du sujet, la nouveauté des fictions, la force des vers, la facilité de l’expression, la solidité du raisonnement, la chaleurs des passions, les tendresses de l’amour et de l’amitié et cet heureux assemblage est  ménagé de sorte qu’elle s’élève d’acte en acte. Le second passe le premier, le troisième est au-dessus du second, et le dernier l’emporte sur tous les autres. L’action y est une, grande, complète ; sa durée en est le plus illustre qu’on puisse imaginer, et l’unité de lieu s’y rencontre en la manière que je l’explique dans le troisième de mes discours, et avec l’indulgence que j’ai demandée pour le théâtre.
Ce n’est pas que je me flatte assez pour présumer qu’elle soit sans taches. On a fait tant d’objections contre la narration de Laonice au premier acte qu’il et malaisé de ne donner pas les mains à quelques-unes. Je ne la tiens pas toutefois si inutile qu’on l’a dit. Il est hors de doute que Cléopâtre, dans le second, ferait connaître beaucoup de choses par sa confidence avec cette Laonice, et par le récit qu’elle en a fait à ses deux fils, pour leur remettre devant les yeux combien ils lui ont d’obligation ; mais ces deux scènes demeureraient assez obscures si cette narration ne les avait précédées, et du moins les justes défiances de Rodogune à la fin du premier acte, et la peinture que Cléopâtre fait d’elle-même dans son monologue qui ouvre le second, n’auraient pu se faire entendre sans ce secours.
J’avoue qu’elle est sans artifice et qu’on la fait de sang-froid à un personnage protatique, qui se pourrait toutefois justifier par les deux exemples de Térence que j’ai cités sur ce sujet au premier discours ; Timagène, qui l’écoute, n’et introduit que pour l’écouter, bien que je l’emploie au cinquième à faire celle de la mort de Séleucus, qui se pouvait faire par un autre. Il l’écoute sans y avoir aucun intérêt notable, et par simple curiosité d’apprendre ce qu’il pouvait avoir su déjà en la cour d’Egypte, où il était en assez bonne posture, étant gouverneur des neveux du roi, pour entendre des nouvelles assurées de toute ce qui se passait dans la Syrie, qui en est voisine. D’ailleurs, ce qui ne peut recevoir d’excuse, c’et que, comme il y avait déjà quelque temps qu’il était de retour avec les princes, il n’y a pas d’apparence qu’il ait attendu ce grand jour de cérémonie pour s’informer de sa sœur comment se sont passés tous ces troubles, qu’il dit ne savoir que confusément. Pollux, dans Médée, n’est qu’un personnage protatique qui écoute sans intérêt comme lui ; mais sa surprise de voir Jason à Corinthe, où il vient d’arriver, et son séjour en Asie, que la mer en sépare, lui donnent juste sujet d’ignorer ce qu’il en apprend. La narration ne laisse pas de demeurer froide comme celle-ci, parce qu’il ne s’est encore rien passé dans la pièce qui excite la curiosité de l’auditeur, ni qui lui puisse donner quelque émotion en l’écoutant ; mais, si vous voulez réfléchir sur celle de Curiace dans l’Horace, vous trouverez qu’elle fait tout un autre effet. Camille, qui l’écoute, a intérêt, comme lui, à savoir comment s’es faite une paix dont dépend leur mariage ; et l’auditeur, que Sabine et elle n’ont entretenu que de leurs malheurs et des appréhensions d’une bataille qui se va donner entre deux partis, où elles voient leurs frères dans l’un et leur amour dans l’autre, n’a pas moins d’avidité qu’elle d’apprendre comment une paix si surprenante s’est pu conclure.
Ces défauts dans cette narration confirment ce que j’ai dit ailleurs, que, lorsque la tragédie a son fondement sur des guerres entre deux Etats, ou sur d’autres affaires publiques, il est très malaisé d’introduire un acteur qui les ignore et qui puisse recevoir le récit qui en doit instruire le spectateurs en parlant à lui.
J’ai déguisé quelque chose de la vérité historique en celui-ci : Cléopâtre n’épousa Antiochus qu’en haine de ce que son mari avait épousé Rodogune chez les Parthes, et je fais qu’elle ne l’épouse que par la nécessité de ses affaires, sur un faux bruit de la mort de Démétrius, tant pour ne la faire pas méchante sans nécessité, comme Ménélas dans l’Oreste d’Euripide que pour avoir lieu de feindre que Démétrius n’avait pas encore épousé Rodogune, et venait l’épouser dans son royaume pour la mieux établir en la place de l’autre par le consentement de ses peuples et assurer la couronne aux enfants qui naîtraient de ce mariage. Cette fiction m’était absolument nécessaire, afin qu’il fût tué avant que de l’avoir épousée, et que l’amour que ses deux fils ont pour elle ne fît point d’horreur aux spectateurs, qui n’auraient pas manqué d’en prendre une assez forte, s’ils les eussent vus amoureux de la veuve de leur père, tant cette affection incestueuse répugne à nos mœurs !
Cléopâtre a lieu d’attendre ce jour-là à faire confidence à Laonice de ses desseins et des véritables raisons de tout ce qu’elle a fait. Elle eût pu trahir son secret aux princes ou à Rodogune, si elle l’eût su plus tôt ; si cette ambitieuse mère ne lui en fait part qu’au moment qu’elle veut bien qu’il éclate, par la cruelle proposition qu’elle va faire à ses fils. On a trouvé celle que Rodogune leur fait à son tour indigne d’une personne vertueuse comme je la peins ; maison on n’a pas considéré qu’elle ne la fait pas, comme Cléopâtre, avec espoir de la voir exécuter par les princes, mais seulement pour s’exempter d’en choisir aucun, et les attacher tous deux à sa protection par une espérance égale. Elle était avertie par Laonice de celle que la reine leur avait faite, et devait prévoir que, si elle se fût déclarée pour Antiochus, qu’elle aimait, son ennemie, qui avait seule le secret de leur naissance, n’eût pas manqué de nommer Séleucus pour aîné afin de les commettre l’un contre l’autre et d’exciter une guerre civile qui eût pu causer sa perte. Ainsi elle devait s’exempter de choisir, pour les contenir tous deux dans l’égalité de prétention, et elle n’en avait point de meilleur moyen que de rappeler le souvenir de ce qu’elle devait à la mémoire de leur père, qui avait perdu la vie pour elle, et leur faire cette proposition, qu’elle savait bien qu’ils n’accepteraient pas. Si le traité de paix l’avait forcée à se départir de ce juste sentiment de reconnaissance, la liberté qu’ils lui rendaient la rejetait dans cette obligation. Il était de son devoir de venger cette mort ; mais il était de celui des princes de ne pas charger de cette vengeance ; elle avoue elle-même à Antiochus qu’elle les haïrait s’ils lui avaient obéi que, comme elle a fait ce qu’elle a dû par cette demande, ils font ce qu’ils doivent par leur refus ; qu’elle aime trop la vertu pour vouloir être le prix d’un crime, et que la justice qu’elle demande de la mort de leur père serait un parricide si elle la recevait de leurs mains.
Je dirai plus : quand cette proposition serait tout à fait condamnable en sa bouche, elle mériterait quelque grâce, et pour l’éclat que la nouveauté de l’invention a fait au théâtre, et pour  l’embarras surprenant où elle jette les princes, et pour l’effet qu’elle produit dans le reste de la pièce qu’elle conduit à l’action historique. Elle est cause que Séleucus, par dépit, renonce au trône et à la possession de cette princesse que la reine, le voulant animer contre son frère, n’en peut rien obtenir, et qu’enfin elle se résout par désespoir de les perdre tous deux plutôt que de se voir sujette de son ennemie.
Elle commence par Séleucus, tant pour suivre l’ordre de l’histoire que parce que, s’il fût demeuré en vie après Antiochus et Rodogune, qu’elle voulait empoisonner publiquement, il les aurait pu venger. Elle ne craint pas la même chose d’Antiochus pour son frère, d’autant qu’elle espère que le poison violent qu’elle lui a préparé fera un effet assez prompt pour le faire mourir avant qu’il ait pu rien savoir de cette autre mort, ou du moins avant qu’il l’en puisse convaincre, puisqu’elle a si bien pris son temps pour l’assassiner que ce parricide n’a point eu de témoins. J’ai parlé ailleurs de l’adoucissement que j’ai apporté pour empêcher qu’Antiochus n’en commît un en la forçant de prendre le poison qu’elle lui présente, et du peu d’apparence qu’il y avait qu’un moment après qu’elle a expiré presque à sa vue il parlât d’amour et de mariage à Rodogune. Dans l’état où ils rentrent derrière le théâtre, ils peuvent le résoudre quand ils le jugeront à propos. L’action est complète, puisqu’ils sont hors de péril et la mort de Séleucus m’a exempté de développer le secret du droit d’aînesse entre les deux frères, qui d’ailleurs n’eût jamais été croyable, ne pouvant être éclairci que par une bouche en qui l’on n’a pas vu assez de sincérité pour prendre aucune assurance sur son témoignage.