27 mars 2013

21 : Babeth combat Raghreb (1/3)


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Ah que coucou !
 
Oups... J'ai oublié de poster ce billet cette nuit... désolée!
 
Vous vous souvenez surement les enfants que dans le dernier épisode, Babeth étant nouvellement diplômée, cela avait étrangement étonné le puissant sorcier Raghreb qui décida d’aller voir comment un être humain, dont la réputation est de ne pas être un membre du monde magique, ait pu connaître et réussir des épreuves magiques…
 
Raghreb soupçonna donc que cette humaine n’était autre que la princesse disparue, la fille unique de l’ancien couple royal Brokmar et Dragui. Il se précipita donc sur la planète Terre pour vérifier si ses soupçons étaient fondés.
 
Quelle fut sa surprise de reconnaître dans les traits de Babeth, de nombreux points communs physiques ave Dragui… Oui, les enfants, Babeth ressemble de plus en plus, trait pour trait, à sa maman (si on passe outre la couleur de peau : la reine Dragui était verte de peau, comme tous les sorciers et les sorcières, tandis que Babeth a la peau blanche, légèrement hâlée par le soleil).
 
Raghreb, ravi, se décida d’approcher Babeth en utilisant la ruse afin qu’elle ne le découvre pas avant qu’il ait réussi à l’approcher et à la tuer. Il prit donc la première revue destinée aux jeunes filles où se trouvent de nombreux beaux jeunes et musclés garçons. Le questionnaire qui l’y trouva, l’aida à définir le physique masculin le plus recherché par des filles qui ont la même apparence et le même âge que Babeth, et se transforma en un jeune homme dont la beauté fit craquer de nombreuses filles qu’il croisait. Toutes se retournaient à son passage, certaines poussaient même de petits cris d’admiration tellement elles admiraient sa beauté. La meilleure amie de Babeth tomba même sous son charme et accepta de le présenter à Babeth.
 
Contrairement à son espérance, Babeth ne semblait pourtant pas tomber sous son charme. A votre avis, les enfants, pourquoi Babeth ne tomba-t-elle pas follement amoureuse de Raghreb ?
 
Comme nous sommes tous curieux, un peu trop même, et malgré que cela soit très mal, nous allons lire un passage du journal intime de Babeth, le passage où elle décrit la forme humaine de Raghreb…
 
[…]
J’ignore pour quels motifs, mais ce nouvel ami de Chloé me met mal à l’aise… Même s’il est vrai qu’il est craquant, même s’il est vrai qu’il est aimable, j’ai la sensation qu’il y a, chez lui, quelque chose qui ne va pas.
Chloé est folle de lui et est prête à faire tout ce qu’il lui demandera. Elle s’imagine déjà se marier avec lui, vivre avec lui jusqu’à la mort un passionnant amour. Pourtant… Lui, est-il amoureux de Chloé ? Je commence à en douter…
Il semble prévenant envers Chloé… mais je m’aperçois que cette prévenance n’est que pour permettre à Chloé de satisfaire un de ses désirs, à lui !
Il semble amoureux de Chloé… mais il me regarde étrangement, comme s’il faisait semblant d’être amoureux de Chloé pour m’approcher, moi.
Quand Chloé me raconte comment s’est déroulée un rendez-vous entre eux, elle me répète certaines questions qu’il pose à mon sujet en prétendant qu’étant sa meilleure amie, il est normal que son futur mari désire en savoir plus sur moi…
 
Je sens qu’il n’est pas franc. Je sens qu’il est un menteur. Je sens qu’il est égoïste et ne s’intéresse qu’à lui.
 
J’en parlerai à la Bonne Fée Marguerite la prochaine fois que je la rencontrerai.
[…]
 
Quelques jours plus tard, Babeth rencontra la bonne Fée Marguerite qui, pour lui permettre de voir le véritable visage du petit ami de Chloé, lui confia un sachet contenant la poudre de vérité et lui indiqua quelle formule il fallait prononcer en même temps.
 
Babeth se mit donc à la recherche de sa meilleure amie afin de savoir où elle trouverait ce garçon et, pensant bien faire, demanda à Chloé de l’accompagner…
 
Raghreb s’était installé dans une superbe villa et s’était entouré de nombreux domestiques. Il organisait souvent des fêtes somptueuses autour de sa piscine qui était à l’intérieur d’une grande pièce d’où on accédait à une terrasse qui menait à un sauna. A ces fêtes étaient invités principalement tous les amis de Babeth – il espérait ainsi pouvoir attirer Babeth chez lui et lui tendre un piège. Quel fut donc son étonnement quand il vit Babeth à sa porte, accompagnée de Chloé, alors qu’il n’y avait aucune fête à ce moment-là…
 
D’un autre côté, Babeth fut déçu que ce soit un domestique qui ouvrit la porte… elle avait espéré pouvoir profiter d’un moment de surprise pour lancer sur Raghreb sa poudre…
 
Quand elles furent introduites dans un salon où Raghreb devait les rejoindre, elle décida de changer de tactique d’attaque.
 
Quelques minutes plus tard, Raghreb les rejoignit, vêtu tel un Apollon, faisant ressortir ses yeux d’un bleu océan.
 
« La mettre en confiance, puis attaquer ! » pensa Raghreb.
« Le mettre en confiance, puis lui lancer la poudre ! » pensa Babeth…
Comme vous les constatez, les enfants, les deux protagonistes sont prêts à se livrer bataille… La victoire appartiendra certainement au premier qui attaque…
 
Ce fut Babeth qui, la première, ouvrit les hostilités en déversant sur Raghreb la poudre magique et en prononçant au plus tôt la formule magique : « Que cette poudre dévoile la vérité ! » Mais ce fut elle aussi qui fut étonnée du résultat ! Alors qu’elle pensait entendre un garçon montré à Chloé son véritable visage, elle vit apparaître devant elle un puissant sorcier, qui, découvert, lança tout de suite un puissant éclair en direction de Babeth. Chloé, prit peur, affolée, tenta de se dissimuler derrière un fauteuil qui, d’un seul coup, disparu : le puissant Raghreb avait transporté tout le monde dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières en un éclair. Chloé crut vivre un véritable cauchemar, elle ne comprenait plus rien, elle ignorait où elle se trouvait. Elle criait. Elle pleurait. Elle suppliait.
 
Pendant ce temps Babeth évitait de justesse les différents éclairs mortels que lui lançait Raghreb. Elle n’avait pas prévu ça, non, elle ne l’avait pas prévu…
 
« Vite, réagir et attaquer pour sauver Chloé et moi ! » pensa Babeth qui vînt une nouvelle fois d’échapper à un autre éclair. Elle tenta d’observer au plus vite les alentours. Où sont-ils ? Que pourrait-elle utiliser pour se défendre ? Là, un caillou ! vite ! il faut l’attraper et le lancer à Raghreb afin de le déstabiliser le temps de réfléchir un peu et atteindre, pourquoi pas, le rocher, là, derrière, qui pourrait servir de bouclier quelques secondes, le temps de souffler…
 
Le caillou, lancé par Babeth, atteignit Raghreb à l’œil, qui se mit à hurler si fort que d’autres sorciers, intrigués, s’approchèrent…
 
« Vite ! il faut mettre Chloé à l’abri ! Je reviendrai plus tard pour les exterminer !!! » choisit Babeth. Elle courut alors vers sa meilleure amie et, ensembles, elles disparurent…
 
Raghreb entra alors dans une immense colère, qui fût si grosse que la terre de tous les royaumes magiques se mit à trembler. La puissance de ce séisme causa une panique générale parmi les membres de la communauté magique.
 
Pendant ce temps-là, Babeth, en fuite avec Chloé, se dirigea vers la grotte secrète, protégée par Merlin où elle espérait qu’aucun sorcier, aucune sorcière, ne pourrait les atteindre. Elle espérait pouvoir y laisser là, en toute sécurité, Chloé tremblante, apeurée totalement par ce dont elle venait être témoin, et avoir suffisamment de répit afin d’élaborer une stratégie d’attaque visant à éliminer tous ses ennemis… Y parviendra-t-elle ? Vous connaîtrez la suite la prochaine fois, les enfants… En attendant, au lit ! Soyez sages si vous voulez que Papa et Maman vous autorisent à connaître la fin de ce combat ; et n’oubliez pas un bisou à Papa et un bisou à maman avant d’aller au dodo.
 
Bisous,
@+
Sab

26 mars 2013

Henri de Toulouse-Lautrec (1864 – 1901)


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Ah que coucou !
 
Toulouse-Lautrec fait partie de ces peintres dont j’admire le travail et qui, grâce à son art, nous apporte un témoignage sur la façon de vivre de nos ancêtres même si ses sujets sont le plus souvent pris parmi les prostituées et les ivrognes. Pourtant c’est le tableau que vous voyez ci-dessus, Danseuse assise aux bas roses, qui a atteint le record de 13,2 millions d’US $ lors d’une adjudication en 1990.
 
Ce peintre avant-gardiste a, ce que nous nommons, un sacré coup de crayon qu’il utilise aussi bien pour l’art, que pour la caricature, ou tout simplement, la publicité. Il croque facilement, rapidement, nerveusement, ce qui donnent ces lignes tracées d’un trait que l’on reconnaît dans tous ces tableaux.
 
En observant un peu mieux ses œuvres, nous ne pouvons que deviner que « Toulouse-Lautrec ne se contentait pas d’observer : il était partie prenante du monde qu’il peignait. Son coup de pinceau à l’économie et ses matériaux simples sont aussi élémentaires et directs que ces sujets. Il utilisait de la peinture diluée avec de la térébenthine pour une empreinte fluide et rapide et un carton sans apprêt qu’il n’essayait pas de camoufler et dont il exploita la rugosité, la couleur et la capacité d’absorber la peinture diluée. »
 
Ses œuvres ont été acquises par de nombreux musées et c’est en France (Cocorico !) que nous en avons le plus… Vous pouvez voir ces ouvrages principalement au Musée d’Orsay, à Paris, et au Musée Toulouse-Lautrec, à Albi.
 
Toutefois, pour ceux qui ne peuvent pas se rendre dans une exposition dédiée à Toulouse-Lautrec, j’ai découvert sur la toile un court film montrant presque toutes les œuvres de ce grand peintre français (je croyais qu’elles étaient toute présentes, mais la collection n’est malheureusement pas complète, il en manque quelques-unes, celles qui sont la propriété des musées américains et qui nous montre des scènes du Moulin-Rouge…)
 
Bisous,
@+
Sab

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25 mars 2013

Germaine Acremant : Ces dames aux chapeaux verts


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Ah que coucou !
 
Aujourd’hui je vous propose un livre que je n’ai connu seulement quand ma maman à moi l’avait acheté pour que je puisse le lire alors que je n’avais quoi ? 11 – 12 ans… la dernière version filmée (interprétée par… vous n’avez qu’à regarder la couverture du livre) venait de sortir sur les écrans… Oui, aujourd’hui je vous propose (sans toutes les coquilles contenues dans la version originale ;)) :
 
Ces dames aux chapeaux verts
(accessible à la lecture/téléchargement en cliquant ici)
format : pdf
(logiciel fourni gratuitement par son concepteur : Adobe)
langue : français
 
Dans ce livre ce qui m’a le plus intéressé, c’est ce témoignage des mœurs qui avaient encore cours au début du 20e siècle dans ces villes de province. L’auteur se sert d’Arlette, (jeune fille, Parisienne jusqu’au bout des doigts, dont le père se suicide suite à des problèmes financiers, ce qui amène que son frère Jean se retrouve en Afrique afin de faire fortune, et qu’elle est recueillie par 4 cousines, vieilles filles de leur état, les sœurs Davernis, surnommées : « les dames aux chapeaux verts »), pour confronter deux styles de vie (l’une parisienne et l’autre provinciale) et les différences de mœurs (modernes à Paris contrairement à la Province où l’on tient compte du qu’en dira-t-on). Grâce au personnage d’Arlette l’auteur nous montre aussi l’évolution des mœurs : Arlette n’a pas peur de parler à des hommes, Arlette sait conduire une voiture, Arlette sait jouer au tennis, Arlette est instruite, Arlette n’a pas peur de se promener seule en ville, etc. Evidemment cela ne va pas sans quelques heurts avec l’ainée de ses cousines Davernis : Telcide, vieille fille de plus de cinquante ans qui veut « dompter » cette jeune fille trop gâtée par son père qui lui laissait faire tout ce qu’elle voulait.
 
Mais voilà, alors qu’Arlette ne voyait en ses cousines que 4 filles totalement ridicules, elle découvre, petit à petit une toute autre réalité et termine par les apprécier, même l’effroyable Telcide qui voulait profiter de la situation en tant que « tutrice d’Arlette » pour lui faire épouser un certain Eugène Duthoit, un professeur imbu de sa personne et totalement ridicule.
 
Mais, comme toutes les histoires, celle-ci pourrait se terminer par : « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » si l’histoire ne s’arrêtait pas par les 2 mariages ! Mariage de qui ? à vous de le découvrir ! ;)
 
En attendant, je profite de ce post pour vous faire découvrir un petit bijou datant de 1929. Il s’agit d’un extrait de la première version filmée de cet ouvrage :
 
 
Bonne lecture !
 
Bisous,
@+
Sab

23 mars 2013

Agatha Christie : Meurtre en Mésopotamie


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Ah que coucou !
 
Aujourd’hui je vous propose une énigme proposée par la reine du suspens et la mère d’un certain détective belge très célèbre : Hercule Poirot et celle d’une retraitée tranquille : Miss Marple. Elle est l’auteur de nombreux romans policiers (une forme de littérature que je trouve déstressante, alors très présente dans ma bibliothèque), énigme qui n’est autre que :
Meurtre en Mésopotamie
Accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici
format : pdf
(logiciel fournit gratuitement par son concepteur : Adobe)
langue : français
 
Quand on présente cette grande dame de la littérature anglaise, il est usuel de commencer par un de ses romans les plus connus : Le Crime de l’Orient-Express, pourtant moi, je préfère commencer par cette autre histoire narrant une enquête d’Hercule Poirot sur un double meurtre dans cette mission archéologique américaine au cœur de l’Irak. Pourquoi ? peut-être qu’en tant qu’épouse d’un archéologue elle-même, Agatha Christie y a glissé quelques unes de ses expériences personnelles… Oui, en lisant ce roman (la façon dont se déroule cette mission archéologique menée par le célèbre Pr Leidner) nous ne pouvons pas nous empêcher de penser que telle est la vie réelle dans toutes les missions archéologiques : relations entre les archéologues, déroulement de la vie pour leur famille qui les accompagne, relation avec les forces de l’ordre, relation avec la domesticité, déroulement des chantiers… Oui, Agatha Christie peut être considérée comme étant une des témoins privilégiés de cette façon de vivre le plus proche du chantier dans des conditions parfois…
 
Mais ce témoignage ne va pas au-delà de son expérience de la vie dans les missions archéologiques. Elle n’est pas cette Mme Leidner qui a été assassinée dans d’étranges conditions : fenêtre fermée, porte donnant sur une cour intérieure dont on ne pouvait accéder sans passer devant toute la domesticité de la maison qui discutait et riait près du porche… D’ailleurs voici un croquis qui vous montre comme était le camp de base de la mission :
 
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Comme elle n’est pas non plus cette malheureuse Anne Johnson qui mourut, elle aussi, dans d’atroces et horribles souffrances qui furent terribles à supporter, même par une infirmière expérimentée comme Miss A. Leatheran qui réussit toutefois à récolter les derniers mots prononcés par cette moribonde qui mourait dans ses bras des suites de l’absorption d’acide chlorhydrique… derniers mots qui furent : « la fenêtre… miss… la fenêtre ».
 
Mais il y a aussi une seconde raison pour laquelle je propose ce livre aujourd’hui…
Comme certains ont pu s’en apercevoir, TMC propose la série télévisée Poirot actuellement, interprété par un excellent acteur : David Suchet. Bon, il n’est pas mon acteur préféré pour ce rôle de Poirot qui doit mêler l’élégance d’un temps révolu (même pour l’époque où Agatha Christie le place) à une forte dose d’arrogance (personnellement je trouve que David Suchet n’accentue pas suffisamment ce trait de caractère dans son jeu). Même si cette série est ma foi, assez bien interprétée, même si les costumes respectent bien la période où Agatha Christie a voulu placé ses personnages, même si les décors sont, il faut l’avouer, bien trouvés, nous pouvons toutefois ressentir une forte déception quant au respect des enquêtes, des histoires.
 
Prenons justement cette enquête (pas d’inquiétude, je ne vais nullement donner le nom du coupable). Le roman tel qu’Agatha Christie l’a écrit et tel que vous pouvez le lire est présenté sous la forme d’un livre écrit par cette infirmière, étrangère à la mission, mais témoin involontaire des événements et de l’enquête. Cette infirmière ne ménage pas l’arrogance d’Hercule Poirot, qui n’apparait dans l’histoire qu’à partir du chapitre 13. En effet, elle n’hésite pas à se moquer des erreurs linguistiques que fait cet « arrogant petit homme » en anglais… en effet, à un moment donné dans l’histoire, Poirot lui demande de faire semblant de « s’être torché la cheville » lors d’une expérience, cheville qu’il se torche lui-même le lendemain ;)… elle n’hésite pas non plus à nous retranscrire certains propos de Poirot…
 
Tout ceci n’est pas montré dans l’épisode. Pourtant cela dégage une certaine note d’humour…
 
Par contre, dans l’épisode, comme dans tous les autres, les scénaristes n’ont nullement respecté l’histoire.
Dans le livre, Poirot est seul en Mésopotamie. Dans le film, il est accompagné de son ami Hasting.
Dans le livre, Poirot est quémandé par le Dr Reilly qui a appris que Poirot allait être de passage dans la région afin de regagner la Syrie avant de prendre l’Orient-Express pour regagner Londres. Dans le film, c’est Bill Coleman, prétendu neveu d’Hasting (c’est du moins ce que le scénaristique veut faire croire aux spectateurs), qui demande à son oncle de venir lui rendre visite à la mission. Et c’est Hasting qui amène Poirot.
Dans le livre, Mrs Leidner meurt avant l’arrivée de Poirot. Dans le film, Poirot a le temps de faire la connaissance de Mrs Leidner.
Dans le livre, M. Mercado assiste à la réunion finale quand Hercule Poirot fait connaître les conclusions de son enquête à toute l’assemblée. Dans le film, M. Mercado se suicide bien avant et Mme Mercado part vivre à l’hôtel…
 
Et je pourrais encore donner de nombreux autres exemples du non-respect du contenu des romans d’Agatha Christie. Et ça, dans tous les épisodes que j’ai visionnés jusqu’à maintenant ! L’histoire n’est nullement respectée. Les seules choses en commun avec l’œuvre originale d’Agatha Christie ne sont que l’identité de la victime principale et l’identité du meurtrier ! Sinon :
 
ABSOLUMENT RIEN DE COMMUN !!
 
Oui. Le scénariste s’appuie sur la notoriété d’Agatha Christie et de David Suchet pour vendre sa propre histoire. C’est pour cette raison, maman, que je n’aime pas cette série ;).
 
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Bisous,
@+
Sab

22 mars 2013

Le Capitalisme


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Ah que coucou !
 
Parce que nous vivons dans un pays dont le système économique est le capitalisme, nous commençons donc notre étude par celui-ci.
 
Hier, nous avons vu la définition du « capital » (pour accéder au billet le concernant, cliquez ici), base même du capitalisme... Bon, vite fait, répondons ensemble à la question suivante : Qu’est-ce qu’un système économique ?
 
Pour F. Peyrroux, le système est « un ensemble cohérent d’institutions et de mécanisme de la production, de la consommation et de la répartition et un style de vie, c’est-à-dire une interprétation générale traduite en actes de la vie sociale reposant sur une hiérarchie déterminée de valeurs ». Un système est donc un « ensemble cohérent de structures dépassant le seul cadre économique », d’où l’expression de système économique et social.
Mais dans la réalité, on ne retrouve pas les caractéristiques d’un système à l’état pur. La cohérence entre les structures réelles peut n’être que partielle. Pour désigner un système concret on parle de régime économique.
Source :
Dico-economique-et-social
 
Maintenant que nous sommes tous d’accord sur la définition du système économique, nous pouvons continuer.
 
Petites recherches dans la numérisation de l’autre jour et voilà ce que nous apprend le dictionnaire économique.
 
 
Le capitalisme, un système économique
Les sociétés françaises, nord-américaine, suédoise, malgré leur diversité, ont un certain nombre de points communs fondamentaux : elles appartiennent au même système économique.
 
Pour comprendre un système économique, on peut construire un modèle. Quelques traits généralement admis permettent de définir les éléments fondamentaux du capitalisme :
1. La propriété des principaux moyens de production et d’échange est privée.
2. La plupart des objets produits sont des « marchandises », c’est-à-dire des biens produits pour être vendus. La finalité de la production est l’échange et non la consommation directe. On produit pour vendre sur un marché.
3. Les individus sont « libres » de vendre, d’acheter, de passer des contrats en suivant la voie la plus favorable à leur propre intérêt, ce qui s’exprime le plus souvent sous la forme de la recherche profit maximum qui est la finalité essentielle de la production.
4. Une fraction importante de la population vend sa force de travail contre une rémunération : ce sont des salariés (80% de la population active dans la France actuelle). La détention du capital est source de revenus (profits, intérêts, rentes).
 
L’analyse libérale
Pour les libéraux, la propriété privée et la recherche de l’intérêt personnel assurent, en dehors de toute planification d’ensemble (centralisée), la meilleure allocation possible des ressources.
Le marché est l’élément central du modèle libéral du capitalisme. Il assure à chacun en fonction de sa dotation initiale de biens, une satisfaction maximale. Cette allocation optimale peut résulter soit du seul jeu du marché (libéraux, néo-classique…) ou nécessiter l’intervention correctrice de l’Etat (Keynes…).
Les libéraux considèrent que la liberté d’entreprendre fait partie de l’ensemble des libertés et que maintenir cette liberté est la garantie du maintien de toutes les libertés. Le profit est la juste rémunération de l’activité d’entreprise.
Pour Schumpeter, le capitalisme est animé par les entrepreneurs qui découvrent de nouvelles idées, et recherchent les moyens (y compris le capital proprement dit) de les mettre en œuvre. L’entrepreneur, dans ce sens, ne se confond pas nécessairement avec le capitalisme.
 
L’approche marxiste
L’approche marxiste se veut critique de l’économie politique « bourgeoise », et la dénonce comme faisant l’apologie du système existant. Pour elle, le capitalisme est un mode de production historique et daté. Il est défini par les rapports de production et les forces productives :
 
1. Des rapports de production comprenant :
A. Les rapports de propriété :
Le capitalisme est caractérisé par la propriété privée des moyens de production. La possession par un individu de sa voiture, de ses chaussures, ne définit nullement des rapports de propriété capitaliste. Seules la possession par un groupe d’individus des moyens de production et d’échange, et la non-possession corrélative par tous les autres, fondent le capitalisme.
Les rapports de propriété déterminent les rapports de classes.
 
B. Les rapports de classes
Ceux qui possèdent les moyens de production constituent la classe des capitalistes : « la bourgeoisie ». Ceux qui animent les moyens de production et produisent : « les prolétaires ». Ces deux classes sont antagonistes car la « bourgeoisie » exploite le prolétariat en prélevant la « plus-value ». Les capitalistes dirigent le processus de production.
 
2. Des forces productives
Le capitalisme révolutionne les forces productives. Sous l’aiguillon de la concurrence, chaque capitaliste doit acheter de nouvelles machines, organiser de façon efficiente de nouvelles productions. « La richesse des sociétés dans lesquelles règne le monde de production capitaliste, s’annonce comme une immense accumulation de marchandises » (Marx, Le Capital).
 
Mais, pour Marx, il existe une contradiction entre les forces productives qui garnissent la multiplication des richesses et les rapports de production qui conduisent à une limitation de la masse salariale et donc de la consommation des salaires. Cette contradiction est source de crises.
 
Source :
Dico-economique-et-social
 
Nous allons un peu développer ce capitalisme tel qu’il est développé par les communistes, afin de comprendre un peu mieux comment ils parviennent à associer leurs idéaux politiques et économiques avec la réalité de fournir à leur population les moyens d’existence, un travail… C’est ce qu’on appelle :
 
le Capitalisme monopoliste d’Etat
 
ce qui est une autre façon de voir les choses…
 
Mais ce style de capitalisme sert aussi à définir l’intervention de l’Etat dans l’économie via les différentes administrations créant de l’emploi et des produits : SNCF, la police, la DDE, etc.
 
La théorie du capitalisme monopoliste d’Etat, développé par le parti communiste français (Herzog, Boccara…), cherche essentiellement à analyser en quoi les interventions de l’Etat visent à réguler l’activité économique et à contrecarrer la baisse tendancielle du taux de profit. Ces théoriciens relèvent un ensemble d’éléments qui transforment le capitalisme :
 
1. De grandes unités économiques, « monopoles » et entreprises multinationales, contrôlent une part croissante de la vie économique.
2. L’Etat est au service des monopoles. Par exemple, des occasions notables de profit liées à la masse de ses commandes.
3. Les entreprises publiques sont victimes par rapport aux entreprises privées d’une sous-rémunération de leur capital du fait des choix de l’Etat qui limite souvent les prix payés par les industriels. Ainsi les capitaux publics, étant rémunérés en dessous du taux de profit moyen, les capitaux privés peuvent augmenter leurs propres profits.
 
Ceci permet de limiter la baisse tendancielle du taux de profit pour les capitaux privés. Loin de supprimer ou d’atténuer la recherche du profit, de modifier le calcul économique privé, le capitalisme monopoliste d’Etat mettrait donc au service des monopoles l’ensemble des appareils étatiques.
 
Nouveaux critères de gestion
Les « nouveaux critères de gestion » proposent de maximiser la valeur ajoutée et non le seul bénéfice. L’objectif est de maximiser la rémunération des travailleurs et d’augmenter leur qualification.
 
Source :
Dico-economique-et-social
 
Ces interventions de l’Etat dans l’économie sont-elles bonnes ? pertinentes ? efficaces ? La réponse dépend de chacun de nous. Toutefois, moi, je trouve que ces monopoles sont néfastes car les risques de corruption sont immenses et la tentation aidant… ;)
 
Que l’Etat participe, lui aussi, à la vie économique du pays, c’est tout à fait normal, les entreprises n’ont pas à faire du « social » et nous savons, de nos jours, avec la croissance du chômage et des retraités, qu’il faut que l’Etat soit propriétaire aussi d’entreprises pour générer des bénéfices et ainsi gagner de l’argent afin de limiter au maximum les prélèvement fiscaux sur sa population… maintenant on peut critiquer leur façon de gérer ses entreprises qui ne rapportent pas autant qu’elles le devraient et qui pourtant ne pratiquent pas les prix les plus bas du marché (telle qu’elles ont l’obligation de le faire). Est-ce dû à une mauvaise gestion ? à de la corruption à certains niveaux de la hiérarchie ? les bénéfices sont-ils détournées ? le marché est-il le seul responsable ? Là, à chacun nos opinions ;).
 
Bisous,
@+
Sab

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21 mars 2013

Le Capital


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Ah que coucou !
 
Le système économique de la France étant le capitalisme, même si cela déplaît à certains, nous allons aborder aujourd’hui, avant de l’étudier ainsi que les autres systèmes économiques, l’objet même du capitalisme : le Capital.
 
Comme j’ai numérisé le dictionnaire économique dont j’ai tiré déjà certaines définitions, je vous recopie, ci-dessous, la définition donnée par ce dictionnaire qui a déjà défini par nous le libéralisme, l’économie et le budget (oui, c’est plus rapide et plus simple ;) surtout avec une Sab un tantinet paresseuse mdrrr !! Non, mais j’ai tant à lire actuellement que je ne peux malheureusement pas formuler le contenu d’un cours traitant du capital. Jusqu’à aujourd’hui j’ignorais totalement que le fait de vouloir créer son entreprise signifiait aussi beaucoup, beaucoup, beaucoup lire – et les textes, faut les voir, ils n’appliquent en rien les règles de la littérature – j’explique : j’adore lire, j’adore surtout les auteurs classiques, et bien, ceux qui écrivent les informations et les directives à suivre, je les soupçonne d’être archinuls en littérature, faut voir les tournures de phrase !!! c’est sûr : ils ont complètement oublié les règles de grammaire et de syntaxe acquises au CM2 !!! Et encore, moi j’ai de la chance, j’ai étudié l’économie générale et d’entreprise ainsi que le marketing et la législation commerciale !! imaginez la somme de lecture que doivent ingurgiter les malheureux qui n’ont jamais étudié ces matières !!! Je les plains et JE COMPATIS sincèrement !! Oui, si vous voulez créer votre entreprise, soyez d’abord d’excellents littéraires, cela vous permettra de comprendre les textes contenant de nombreuses fautes de syntaxe !!! J’avoue, il y en a un, j’ai abandonné d’essayer de comprendre tellement il était écrit en français incompréhensible) :
 
 
Le terme « capital » est souvent utilisé comme équivalent du mot « patrimoine ». C’est alors l’ensemble des biens que possède un individu ou un groupe.
Le mot « capital » est utilisé dans des sens souvent très différents de l’usage courant, et le passage non explicite d’une acception du terme à une autre est souvent source de confusion.
 
Terminologie libérale
Capital technique
Le capital technique est un ensemble de biens matériels permettant de créer de nouveaux biens dotés d’utilité.
Il permet d’opérer un détour de production : au lieu d’aller chercher de l’eau au puits, un individu peut décider de construire une canalisation et une pompe lui permettant d’obtenir de l’eau sans effort. Il n’a intérêt à acquérir ce capital que si la somme de travail consacrée à l’élaboration de cette installation est inférieure à celle que constitue le fait d’ailler à chaque fois chercher de l’eau. Il doit tenir compte, pour effectuer son calcul, du temps pendant lequel il pense pouvoir utiliser cette canalisation. L’exemple précédent se situe au niveau réel, mais l’entreprise effectue ses calculs de rentabilité en termes financiers.
Le capital fixe est la partie du capital dont la durée de vie s’étend sur plusieurs cycles de production (machines, bâtiments).
Le capital circulant désigne la partie du capital qui disparaît dans un seul cycle de production (matières premières…).
Les diverses branches industrielles se distinguent par la quantité de capital nécessaire pour produire un euro de produit. Le « coefficient de capital » est le rapport :
 
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Il permet de savoir que pour 1 € de marchandises produites, il a fallu dépenser x€ de capital (machines, bâtiments, matières premières…).Lorsque ce rapport est élevé, on dit que l’activité considérée est capitalistique.
 
Les capitaux d’une entreprise
La plupart des entreprises fonctionnent partiellement avec des ressources financières apportées par leurs propriétaires et font, pour le reste, largement appel aux multiples formes de crédit bancaire et autres. Si la rentabilité que rechercher l’entreprise est celle des ses fonds propres, il n’en reste pas moins que l’« efficacité » de l’entreprise est liée à l’ensemble des capitaux qu’elle utilise (Bilan).
On distingue les capitaux propres qui regroupent l’ensemble des capitaux qui appartiennent à l’entreprise (capital + réserves + bénéfices) des capitaux étrangers qui sont constitués par l’ensemble des dettes de l’entreprise.
Les capitaux permanents sont ceux qui restent de façon durable à disposition de l’entreprise, ils comprennent les capitaux propres et les dettes à long terme.
 
Capital à risque (Venture capital)
L’expression « capital risque » est utilisée pour qualifier des sociétés qui effectuent des investissements dans des secteurs novateurs et qui défrichent des marchés nouveaux comportant des possibilités de gains exceptionnellement élevés mais aussi des risques de faillite importants.
 
Productivité et productivité marginale du capital
Si l’on désigne par Y la valent de la production lors d’une période donnée, et par K la valeur du capital utilisé durant cette période, Y/K constitue la productivité du capital.
Y/K est l’inverse du coefficient de capital, et son interprétation est aisée : Y/K représente pour 1€ investi en capital, le nombre de € obtenus en marchandises produites.
Si l’entreprise augmente son capital de aK durant une période et que la valeur de sa production varie de aY, aY/aK est la productivité marginale du capital.
 
Productivité apparente du capital
L’INSEE définie la productivité apparente du capital comme le rapport valeur ajoutée divisée par le capital fixe.
 
Dans l’analyse libérale le capital est un facteur de production qui, combiné avec le travail, permet d’obtenir une certaine production. Ce qui distingue l’analyse libérale de l’analyse marxiste sur ce point, c’est que, pour les théoriciens libéraux, le capital au même titre que le travail, engendre de la valeur.
 
 
Vocabulaire marxiste
Pour Marx, le capital n’est pas seulement un ensemble de choses ou un flux financier mais aussi un rapport social. Dans le système capitaliste, il faut que ceux qui possèdent les moyens de production trouvent des travailleurs à employer, que la loi définisse le droit de propriété, le droit du travail… Pour Marx, il y a dans le capital deux formes essentielles :
 
Le capital constant : ce sont les machines, les bâtiments, les matières premières, l’énergie, bref, tout ce qui résulte du travail passé et qui est utilisé pour forger des marchandises. Ce travail passé est détruit dans la production et se trouve incorporé sous une forme nouvelle dans les objets créés ; ainsi, des tôles d’acier vont être utilisées pour fabriquer des portières de voiture. Le capital constant transmet sa valeur au nouveau produit mais ne peut créer de valeur nouvelle.
Le capital variable : la force de travail a la propriété de créer une valeur supérieure à celle qui est nécessaire à sa propre reproduction, d’où la dénomination de variable. En moyenne, le salaire versé est inférieur à la valeur des produits qu’il permet de réaliser, moins la valeur du capital constant qui y est incluse. C’est cette différence qui constitue la plus-value, source de l’accumulation.
 
Il faut distinguer ces termes des notions de capital fixe et de capital circulant définies ci-dessous.
 
capital2
Une industrie lourde se caractérise par une composition organique du capital très élevée.
Source :
Dico-economique-et-social
 
Concernant cette dernière partie, si vous souhaitez de plus amples renseignements, je vous conseille de lire Le Capital écrit par Karl Marx que vous trouvez facilement à télécharger sur la toile – de nombreux liens et nombreux formats sont disponibles ;) – si ce n’est pas encore fait… Ce livre est bien, il décrit bien une autre forme de système économique beaucoup plus humaine que la nôtre… quelque part, en lisant cet ouvrage, nous comprenons parfaitement quelles raisons motivent certaines personnes à souhaiter ce système économique (que nous aborderons plus tard), mais hélas, appliquer les théories émises par Karl Marx semble être impossible comme nous pouvons en juger dans les pays ayant adopté ce système où l’on constate une autre réalité économique, très différente de celle rêvée par Karl Marx comme nous le verrons plus tard…
 
Bisous,
@+
Sab

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20 mars 2013

20 : Babeth passe son diplôme de sorcière…


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Ah que coucou !
 
Oui, les enfants, il est impossible de vous narrer toutes les histoires qui arrivent à Babeth durant son séjour sur notre planète, grandissant telle une petite fille, rencontrant les mêmes problèmes, les mêmes difficultés que tout autre enfant. Nous allons donc passer quelques années pour arriver directement à celle où Merlin et la bonne fée Marguerite lui font passer son examen final de sorcellerie afin de vérifier si maintenant, elle est apte à se défendre par elle-même contre les autres sorciers qui continuent à la chercher…
 
Ce fut le jour de l’équinoxe que Babeth dut passer les épreuves. Pourquoi le jour de l’équinoxe ? Parce que c’est en ce premier jour de printemps que les pouvoirs de tous les êtres magiques sont les plus puissants… c’est aussi en ce jour d’équinoxe qu’il est plus facile de réparer les erreurs commises par les étudiants lors de leur examen. Le stress des épreuves fait que souvent, il faille lancer de la poussière magique d’oubli sur les habitants ayant été les témoins accidentels de ces examens, il est même arrivé une fois qu’il faille, en plus, faire remonter le temps de quelques années à tout le système solaire… Pour vous dire, qu’il faut vraiment accéder à une puissance maximale pour pouvoir réparer certains dégâts commis lors des épreuves.
 
Quelques semaines avant les épreuves, tout l’entourage immédiat de Babeth a pu se rendre compte que notre amie devenait de plus en plus nerveuse, qu’elle était gagnée petit à petit par le stress, qu’elle devenait même parfois très irritable. Un soir, elle a même fait peur à ceux qui tenaient le rôle de ses parents en lançant à travers la cuisine un puissant éclair qui a enflammé le meuble dans lequel se trouvaient les ustensiles pour faire le ménage quotidien ! Même le nin-nin, qu’elle conservait précieusement, a été victime de ses colères pendant cette période… la veille de son examen, il n’y avait plus de kapok dans la tête de nin-nin. Au fait, les enfants, que faisons-nous quand nous ignorons ce que signifie un mot, comme kapok ? Nous regardons dans le dictionnaire ! Alors, vite, allez chercher le dictionnaire et demandez à papa ou à maman de vous expliquer ce qu’est le kapok !!!
 
Maintenant que vous savez ce qu’est le kapok, nous pouvons continuer notre histoire.
 
Donc, à 8 heures en ce jour d’équinoxe, Babeth arrivait à la grotte secrète qui a abrité ses cours et ses exercices d’application de la sorcellerie. Quand elle arriva, Merlin et la bonne Fée Marguerite étaient déjà présents et l’attendaient. Comme elle n’était pas la seule à devoir passer ces épreuves, elle fut présentée à une apprentie-fée et à un apprenti-enchanteur. Ils étaient donc 3 à passer les épreuves cette année-là.
Cela commença, comme toutes les épreuves, par un examen des connaissances linguistiques où le but était de vérifier la bonne maîtrise de la langue orale et écrite et où l’on vérifiait aussi l’aisance des 3 candidats dans l’utilisation des différents moyens de communication (téléphone, fax, internet). Car il ne faut pas oublier qu’une bonne connaissance linguistique facilite non seulement sa propre socialisation mais aussi l’accroissement de sa propre culture générale que chacun acquiert au fil des années en échangeant ses idées et ses connaissances avec autrui… Cette épreuve fut suivie par une épreuve de mathématiques, car il ne faut pas oublier qu’une bonne maîtrise des chiffres permet d’accéder à une bonne maîtrise de la chimie et donc aussi, de la sorcellerie et de la magie (élaboration, invention de potion magique, les premiers pas vers la médecine)… Naturellement, cette épreuve fut suivie par celle concernant la chimie et la biologie. Ce fut ainsi que se décomposa cette matinée. Un moment de repos où tout le monde en profita pour avaler un repas rapide et les épreuves d’application de la magie purent débuter…
 
Je ne vais pas décrire ici les épreuves des deux autres candidats afin que nous puissions nous concentrer sur les épreuves de Babeth et ses résultats…
 
L’après-midi commença par l’exécution d’une potion magique simple dont la recette fut donnée. Pour la réussir il fallait simplement suivre strictement la recette afin d’introduire tous les ingrédients dans l’ordre et donner tout son pouvoir à la potion. Babeth tira au sort la recette pour faire germer une graine… elle s’appliqua à suivre scrupuleusement toutes les indications. Mais voilà, le stress aidant, elle reversa son pot de terre qui, se brisant, surprit l’apprentie-fée qui, sursautant, fit disparaître et pot, et terre, et graine !! L’apprentie-fée ayant agi aussi sous le stress des examens, elle ne se rappela pas quelle formule elle avait accidentellement utilisée pour pouvoir faire réapparaître ce qui avait disparu… Bref, voilà Babeth avec sa potion terminée qui était dans l’incapacité de prouver au jury qu’elle avait réussi la recette… comme Babeth n’était nullement responsable de la disparition d’une partie des ustensiles pour son épreuve, la bonne Fée Marguerite fit semblant de faire apparaître accidentellement un nouveau pot rempli de terre ainsi qu’un nouveau sachet de graine… c’est ainsi que Babeth réussi à mener jusqu’au bout cette première épreuve. Mais voilà, est-ce l’incident ou non le responsable de ce qui arriva ? nul ne pourrait répondre… en effet, Babeth renversa tout le contenu de sa casserole sur la graine au lieu de quelques gouttes et la graine germa si bien qu’elle explosa dans le pot et la belle plante qui se préparait à fleurir mourut aussi vite qu’elle avait grandi. A votre avis, les enfants, Babeth a-t-elle réussi cette première épreuve d’application ?
 
La seconde épreuve fut celle de l’invention et la composition d’une potion magique. Pour cela, les candidats préparés à cette épreuve, devaient avoir déjà inventé leurs formules, vérifié qu’elle n’existait pas encore. Il y avait donc là déjà tout un travail de préparation. Lors de cette seconde épreuve, les candidats ne devaient donc plus qu’avoir à préparer leur potion magique et cette préparation ne devait pas excéder 2 heures.
Pour cette occasion Babeth avait inventé une potion permettant de nettoyer toute une pièce sans devoir utiliser le moindre balai, le moindre aspirateur, le moindre chiffon, la moindre lingette. Oui les enfants, elle aussi était énervée chaque jour de devoir faire le ménage dans sa chambre et tentait quotidiennement, elle aussi, d’amadouer Maman pour échapper à cette corvée !
Les 2 heures étant écoulées, ce fut au tour de Babeth de montrer au jury le résultat de sa potion. Elle commença à présenter sa potion, à en expliquer comment l’idée d’une telle potion lui était venue, ses recherches concernant la formule, les ingrédients nécessaires à l’élaboration de sa formule, et pour terminer elle prouva grâce à cet échantillon la réussite de son invention.
Babeth étale donc son produit sur le sol de la salle d’examen et le sol devint si clair que le soleil s’y réfléchissait et la pièce devenait d’un seul coup beaucoup plus claire.
Babeth, fière du résultat, fut surprise par la question de la bonne Fée Marguerite : « Babeth, qu’apporte comme aide supplémentaire une potion qu’il faut étaler sur le sol pour le nettoyer, comme on le fait avec un tout autre produit de nettoyage ? »
A votre avis, les enfants, Babeth a-t-elle réussi cette seconde épreuve ?
 
La troisième épreuve fut celle du sort, celle qui, chaque année, apporte quelques soucis aux membres du jury pour réparer au plus vite les dégâts occasionnés par des sorts mal maîtrisés par les candidats… Babeth comme les deux autres, devait maintenant faire de la magie en utilisant un sort et un seul.
Pour cela elle tira dans le chapeau magique un papier sur lequel était mentionné à quoi son sort devait aboutir. Elle tira faire apparaître une salade niçoise. Babeth se concentra, pointa sa baguette vers le ciel, prononça la formule et fit apparaître : deux Niçois entrain de se disputer !! Evidemment ce déplacement géographique fit taire ces deux habitants de Nice qui furent sans doute encore plus surpris de se voir disparaître et réapparaître à Nice en un clin d’œil…
Comme tous les candidats, Babeth eut le droit à un second essai. Babeth se concentra à nouveau, pointa sa baguette à nouveau vers le ciel, prononça la formule et fit apparaître : un des serveurs d’un grand restaurant portant sur son plateau une salade élaborée qui ne correspondait en rien à une salade niçoise… Mais bon, comme ce grand restaurant se nommait le Niçois, on comprit où se situait l’erreur… et on renvoya le serveur et sa salade dans son restaurant avec une petite dose de poudre d’oubli naturellement.
A votre avis, les enfants, Babeth a-t-elle réussi cette troisième et dernière épreuve ?
 
Quelques jours après cette journée d’examen, Babeth reçut ses résultats et apprit ainsi qu’elle devait passer le second tour – comme les deux autres candidats – prévu le jour du solstice.
Oui, les enfants, ce second tour, c’est celui qui sert à repêcher les candidats qui n’ont pas atteint la moyenne lors des examens. C’était là une seconde chance pour que Babeth ait son diplôme…
 
Cette seconde chance consiste généralement en une seule et unique épreuve. Le candidat doit réussir soit une potion magique, soit un sort.
 
Babeth, sous les conseils de Merlin, opta pour le sort et se prépara au sort qu’elle allait montrer. Elle fit apparaître tant de gâteaux à la crème, qu’elle s’en rendit malade… Oui, les enfants, Babeth est très gourmande et adore manger des gâteaux à la crème décoré de bonbons de différentes couleurs !! Elle faillit donc ne pas pouvoir se présenter à ce second tour pour cause de crise de foi aiguë… Et le jour du solstice, quand elle lança son sort, un gros gâteau à la crème apparut, mais cette fois, Babeth le laissa à manger au jury…
 
Quelques jours plus tard, Babeth reçut son diplôme…
 
Fière, elle le montra à tout son entourage…
 
Mais voilà, d’un seul coup les Sorciers qui la recherchaient entendirent parler d’une terrienne qui aurait réussi des examens de magie ? Etrange coïncidence… si étrange que le puissant sorcier Raghreb décida d’aller voir cet étrange phénomène…
 
La suite au prochain épisode.
 
Alors, les enfants, si vous voulez le connaître, n’oubliez pas d’être sage et n’oubliez pas non plus le bisou pour papa et le bisou pour maman.
 
Bisous,
@+
Sab