Ah que coucou !
Lors de ce 3e entretien j’ai fait la
connaissance d’ODIL un outil mis en
place par l’INSEE afin que ceux qui font une étude de marché puisse accéder
facilement aux quelques informations récoltées lors des différents recensements
de la population (pour accéder aux pages consacrées à ODIL, cliquez ici).
Evidemment je ne vais pas vous expliquer comment cet outil fonctionne, cela
serait bien trop long et trop fastidieux et je doute fort que vous tous vouliez
faire une étude de marché et créer votre propre entreprise ;)… Non,
aujourd’hui je vous parle d’ODIL
pour vous expliquer en quoi ODIL
aide, même s’il est difficile pour des projets tels que le miens de trouver le
bon code ;) mdrrr !! ahhhh, le temps que nous avons passé pour en
trouver un qui ne correspond pas aux futures activités de mon entreprise
exactement mais qui en est le plus proche (plutôt dire qu’en dépit de trouver
ce que nous cherchions, nous nous sommes rabattus sur le premier code le plus
approchant ;) Ah ! ces fonctionnaires qui ne pensent pas à tout ;)
mdrrr !!) Donc cette étude de la concurrence existante commence déjà par
un handicap assez sérieux… bon, pas grave ;) ! je sais qu’il n’y a
pas d’entreprise dans mon secteur qui proposent les services que je veux mettre
en place ou alors, ces entreprises brillent par leur absence et leur volonté
visible de non-prospecter leur secteur… ce qui serait très étrange pour une
entreprise ;)…
La première chose qu’il faut vérifier et connaître c’est
la composition de la population… ODIL
nous propose deux séries de données : les informations récoltées lors des
2 derniers recensements de la population en 1999 et en 2010. Connaître ces
données permet d’évaluer les possibilités d’avenir de l’entreprise… par
exemple, en comparant ces 2 chiffres, nous ne pouvons que constater qu’il
existe un exode de ma ville vers les communes proches avoisinantes (bon, ceux
qui connaissent la ville, comprennent parfaitement pour quelles raisons les
habitants la fuient ;) entre le bruit et les impôts locaux qui décollent
plus vite que l’augmentation des salaires… y a pas photo ! on fait des
économies financières et/ou médicales en déménageant). Mais bon ce premier
constat nous indique seulement qu’il faut se préparer à l’éventualité de sortir
de la ville pour accroître sa clientèle, si l’on cible, comme moi, une
clientèle locale composée de particuliers uniquement (les entreprises ne
garantissant pas suffisamment une fidélité assidue comme le font les
particuliers quand ils sont satisfaits des services)… Si l’on veut savoir quel
avenir a une entreprise qui fonctionne, il faut aussi faire attention à un autre
chiffre : la population croit-elle entre ces deux recensements ou
assiste-t-on à une population en baisse car elle migre vers d’autres secteurs ?
Cette différence permet d’évaluer si le chiffre d’affaire est susceptible de
croître ou de baisser, si la tendance migratoire persiste dans le temps. Dans
le secteur que j’ai étudié, j’ai constaté que la courbe de la population
baissait, il faudra donc agir en conséquence afin d’assurer à l’entreprise une
survie au-delà d’une dizaine d’années, si je parviens à lui faire passer la
barre fatidique des 5 ans (je préfère dire 5 ans plutôt que 3 ans car une entreprise
qui ne vit que des aides de l’état n’est pas une entreprise fiable dont le
dirigeant est compétent. Personnellement je ne compte pas sur les aides, mais
sur un accroissement du portefeuille client même si je ne vais pas cracher sur
ces aides des 3 premières années qui ne seront que le beurre dans les épinards
ou la cerise sur le gâteau permettant de faciliter le départ de l’activité)…
La seconde chose qu’ODIL
permet de connaître est la concurrence. Les entreprises étant classées par
activités et par produits, nous avons là une facilité pour dénombrer et nommer
nos concurrents (ce qui permet de mieux connaître le marché aussi). Mais bon,
là, comme je l’ai mentionné tout à l’heure, le code n’existant pas ;)…
enfin, si, il existe, mais pas pour ODIL
où nous sautons du 59 au 80 et quelques (quand le bon code semble commencé par
un 62 : 2 paires d’yeux ne l’ont pas retrouvé sur la liste d’ODIL). Evidemment cet outil ne va pas
faire tout le travail à notre place, il ne nous communique que la raison
social. Ensuite c’est à nous d’effectuer les recherches avec d’autres outils
afin d’apprendre à les connaître. Evidemment il est plus utile que les
concurrents aient tous des pages internet, d’ailleurs mon entreprise aura les
siennes, je ne sais pas encore comment elles se présenteront, mais elle sera
mentionnée sur la toile. Tout comme elle sera inscrite dans les pages jaunes
(surtout que cette inscription est gratuite du moment qu’on ne fait que
mentionner son existence et qu’on n’utilise pas les pages jaunes pour faire la
publicité de son entreprise). Mais à partir de là est un autre sujet ;)…
Bisous,
@+
Sab
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