5 août 2024

ETA Hoffmann [Les Contes fantastiques] : Le Spectre fiancé (Der unheimliche Gast)

Ah que coucou !

Voici une histoire de spectre comme on se les racontait quand on était adolescent...

Imaginez, souvenez-vous, retournez dans ces soirées-là, où les parents étaient absents... La lumière tamisée et nous, assis sur le sol, en cercle... nous nous racontons des histoires "qui font peur"...

Mais dans cette histoire-là, au moment où Maurice prononce les paroles suivantes : "Aussitôt nous entendîmes un coup de vent et la porte s'ouvrit à grand bruit", voilà que la porte d'entrée s'ouvre en faisant du bruit et qu'un spectre entre dans le salon où ils se trouvent !
Enfin, le spectre n'en est pas un, c'est leurs cerveaux qui prirent le comte italien Aldini pour "spectre"...

Mais depuis cette soirée où tous ont frôlé une vraie terreur, personne ne peut ressentir envers le comte qu'un étrange sentiment de malaise, pourtant le comte est un homme fort aimable, fort poli, très cultivé et qui, grâce à sa fortune à sauver le colonel (le maître de maison) d'un terrible déshonneur... mais son physique est "affreux" et ses yeux... minzette ! ses yeux... Bref, le pauvre homme a toutes les peines du monde à se faire accepter dans ce petit cercle d'intimes, surtout par Angélique, pour qui le comte représente l'image vivante d'une personne qu'elle voit dans ses cauchemars... et la baronne, sa mère, ne parvient nullement à s'habituer à cet homme qu'elle trouve squelettique... Seul le colonel apprécie la présence du comte et accepte la demande qu'il lui fait d'épouser sa fille... et là...

Ben... je vous laisse découvrir la suite...


accessible au téléchargement / lecture en cliquant ici
Format : pdf
Langues : Français & Allemand

Bonne lecture !

Petite anecdote concernant l'auteur :

"Hoffmann portait les prénoms (traduit en français) de Ernest Théodore Guillaume, et non pas Amédée, comme l’on nommé des biographes. Un de ses amis lui demandait un jour pourquoi son nom était précédé, sur le titre de ses ouvrages, des initiales E.T.A. au lieu de E.T.G. (traduit en français, en allemand ses initiales sont E.T.W.). Il lui répondit que cette faute d’impression avait été commise sur son premier livre, et comme sa monnaie littéraire se trouvait ainsi frappée à ce chiffre dès sa première émission, il n’avait pas jugé à propos de la changer. Nous avons scrupuleusement imité son insouciance à cet égard."

(Source : Edition Eugène Renduel, Contes Fantastiques, Tome 4)


Bisous,
@+
Sab

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