24 juin 2024

ETA Hoffmann [Les Contes Fantastiques] : Salvator Rosa (Signor Formica)

Ah que coucou !

Salvator Rosa est un peintre romain qui a, pendant quelques années, accompagné un célèbre brigand italien qui avait regroupé autour de lui quelques "bandits" peintres en une bande nommée "die Kompanie des Todes" (soit, en français : "la compagnie des Morts")... au bout d'un certain temps, Salvator Rosa sentit qu'il était temps de quitter la bande et en transitant par la Corse il revint à Rome et retourna vivre dans son ancien appartement. Mais comme il était fort malade, le fils de sa logeuse décida d'aller quérir le docteur "Pyramide" (surnommé ainsi parce que ses traitements menaient ses patients plus au cimetière qu'à la vie), dont il ne connaissait pas la dangerosité. Ce docteur "Pyramide" avait aussi une autre habitude, quand il avait à faire à des peintres célèbres, comme l'était Salvator Rosa, il demandait comme paiement un tableau. Or Salvator Rosa, enfin entré chez sa logeuse, n'a pas de bagage... toutefois le docteur "Pyramide" accepte de le soigner car la logeuse lui a montré une malle appartement, soi-disant à Salvator Rosa... alors le médecin "Pyramide" le soigna si bien que Salvator Rosa failli en mourir et, parce qu'il était mourant, le médecin "Pyramide" exigea qu'on ouvrit la malle et y découvrit de vieux vêtements ayant appartenu au mari de la logeuse... Mécontent il décide d'abandonner le malade, ce qui permit à la logeuse de faire appel à un véritable chirurgien qui soigna si bien Salvator Rosa que celui-ci ressuscita... Le chirurgien, fan de peinture et reconnaissant d'avoir eu l'occasion d'approcher et de soigner Salvator Rosa, finit par lui avouer que, lui aussi, à ces moments perdus, s'abandonnait à la peinture et lui montra alors quelques-unes de ses créations... dont La Madeleine pleurant au pieds du Christ. Salvator Rosa est si ébloui par ce tableau qu'il est étonné qu'aucun membre de l'académie de peinture San-Luca ne lui ai fait de publicité. Alors Antonio, le chirurgien lui apprit que le monde artistique de Rome se moquait de lui et lui disait : "voilà qu'un chirurgien souhaite maintenant se mettre à l'art" et cela de façon plus ou moins méchante... Salvator Rosa décide alors de l'aider à se faire reconnaître et profitant de sa propre notoriété, glisse le tableau d'Antonio dans une exposition et là... tous les Romains sont unanimes : ce tableau est splendide et "dommage que l'artiste qui l'a peint fut mort, sinon on lui rendrait tous les hommages dus à son art dont celui d'être nommé, à titre posthume, membre de l'Académie"... oui, car Salvator Rosa, pour éviter les mauvaises critiques du au fait qu'Antonio était un bon chirurgien, a menti en leur déclarant que le tableau avait été peint par un Napolitain qu'il avait rencontré et qui était décédé... devant cette promesse de nomination, Salvator Rosa leur apprirent qu'il s'agissait d'une œuvre d'Antonio et les obligea à tenir leur promesse : accepter le chirurgien Antonio comme membre de l'Académie San Luca... évidemment cela leur rapporta à tous deux, quelques inimitiés...
Un jour lors de l'exposition, un vieil homme s'approcha du tableau d'Antonio et dit à Salvator qu'il aurait bien acheté le dit-tableau 1 million de sequin s'il les avait eues afin de le mettre hors de la vue du monde. Et il partit en murmurant un prénom féminin : "Marienna"... Intrigué Salvator Rosa n'alla pourtant pas chercher d'explication mais, quelques jours après cette scène, arriva chez lui Antonio, en "larmes" car un certain Pasquale Capuzzi l'avait menacé de le tuer s'il approchait de sa nièce : "Marienna"... Là Salvator Rosa, en demandant quelques éclaircissements, apprit que ce vieil homme dont se plaignait son ami était le même qu'il avait rencontré lors de l'exposition ; et, face au désarroi d'Antonio décide alors de lui apporter son aide pour qu'il puisse non seulement revoir sa belle, mais devant Pasquale et que celui-ci soit dans l'humeur d'accepter l'union de sa nièce (qu'il rêve lui-même d'épouser) avec Antonio.

Salvator Rosa parviendra-t-il à tenir sa promesse à Antonio, et comment pourrait-il le faire quand on sait que Pasquale Capuzzi interdit sa maison à tous ??

Et bien vous le saurez en lisant le conte suivant :


accessible au téléchargement / lecture en cliquant ici
Format : pdf
Langues : Français & Allemand

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

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