18 juillet 2020

Agatha Christie : Un Cadavre dans la Bibliothèque

Ah que coucou !

Alors que Mrs Bantry sort de son sommeil, elle croit entendre sa bonne Mary l'avertir qu'il y a le cadavre d'une femme inconnue dans leur bibliothèque. Afin de savoir si elle a bien entendue, elle exige de son époux qu'il aille voir... Quand le colonel Bantry, qui s'est levé contre son gré, pénètre dans la bibliothèque il aperçoit... une parfaite inconnue étendue morte !

Qui est-elle ? d'où vient-elle ? que fait-elle là ?

Vous le saurez en lisant le roman suivant :


accessible au téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français

Un peu plus d'informations pour vous mettre en appétit ? et bien voici ce qu'Agatha Christie a écrit dans son Avant-Propos :

Certains clichés s'attachent à certains types littéraires. Le personnage du « baronnet libertin » au mélodrame, le cadavre dans la bibliothèque au roman policier. Voilà longtemps déjà que je caressais l'idée de m'essayer à des « Variations sur un thème donné ». Je m'étais pour ce faire imposé certaines règles. La bibliothèque en question devrait être archi-banale et conventionnelle. Le cadavre, au contraire, complètement extravagant et faire sensation. Telles étaient les données du problème: Mais le tout est resté en sommeil pendant des années, à l'état de notes jetées sur un cahier. Puis un été, dans un élégant hôtel du bord de mer où je séjournais, j'eus l'occasion d'observer un groupe, à l'une des tables de la salle à manger. Un vieil infirme, dans son fauteuil roulant, était entouré de membres de sa famille plus jeunes d'une génération. Heureusement, ils partirent le lendemain, si bien que mon imagination put s'exprimer librement, sans être bridée par les entraves de la connaissance. Quand on me demande : « Mettez-vous dans vos romans des gens qui existent dans la vie réelle ? », ma réponse est qu'écrire sur le compte de quelqu'un que je connais, ou à qui j'ai parlé, ou même dont j'ai simplement entendu parler m'est rigoureusement impossible ! J'ignore pourquoi, mais ceux-là sont fichus pour moi. Par contre, je peux fort bien emprunter un « mannequin » et l'habiller de caractéristiques issues de mon imagination. C'est ainsi qu'un vieillard infirme devint le pivot de l'histoire. Le colonel Bantry et sa femme, vieux amis de cette chère miss Marple, possédaient justement le genre de bibliothèque requis. À la manière d'une recette de cuisine, il ne me restait qu'à ajouter les ingrédients suivants : un moniteur de tennis, une jeune danseuse, un cinéaste, une éclaireuse, une entraîneuse, etc.. et à servir le tout à la Marple !

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

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