18 juin 2019

Ivan Turgenev [Récits d'un chasseur] : L'Odnovorets Ovsianikov (Однодворец Овсянников)

Ah que coucou !

Aujourd'hui je vous propose 2 traductions différentes d'un texte qui nous explique ce qu'est un Odnovorets dans la Russie tsariste du 19e siècle...

accessible à la lecture / téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langues : Français & Russe

Pourquoi, et cela pour la seconde fois, je vous propose de lire 2 traductions différentes ? La première ayant été pour vous montrer la difficulté qui existait à traduire un texte à quoi peut servir cette deuxième fois ?

Halpérine-Kaminsky, étant de nationalité russe, a le même problème que nous tous quand il faut expliquer ce qui semble être si évident que ça ne demande aucune explication... alors, le Français n'ayant aucune connaissance en russe et/ou en la société russe de ce 19e siècle peut, dans cette nouvelle, se retrouver rapidement un peu "bêta" devant des mots qu'il ne peut comprendre et ne peut retrouver dans un dictionnaire (les termes ayant "disparus" car inusités)... en plus, Halpérine-Kaminsky se trouvait face aussi à un autre problème (et celui-là pas de moindre) : tous ces mots n'avaient pas encore d'équivalence en français... donc, devant le nombre, j'ai préféré ajouté à la traduction d'Halpérine-Kaminsky la traduction élaborée pour Louis Jousserandot (1929) et qui sera le traducteur pour les textes manquants de cette version de 1893, traduite pas Halpérine-Kaminsky afin de permettre à tous d'accéder à l'œuvre complet des Récits d'un chasseur.
Toutefois je dois prévenir, en lisant l'introduction élaborée par Louis Jousserandot concernant ses Récits, je l'ai trouvé très imbu de lui-même, crachant sur ses prédécesseurs et ne gardant pas un point de vue neutre de l'œuvre qu'il doit traduire afin d'être le plus fidèle possible à l'auteur... en outre il critique méchamment la traduction élaborée par Halpérine-Kaminsky en écrivant, entre autre : "Quant au style, gauche et balbutiant, il est au-dessous de tout. Vraiment, il n’est pas suffisant d’écrire pomiétschik ou barine pour seigneur, baba pour femme, korénniai pour limonier, etc. pour se prétendre traducteur de russe." Ce que ne dit pas dans son introduction Louis Jousserandot est qu'il utilise beaucoup plus de mot en russe que ne le fait Halpérine-Kaminsky en y ajoutant de longues notes pas toujours pertinentes (par exemple, qu'apporte de savoir la date de la Saint-Fil, par exemple, pour comprendre l'ouvrage ??? A quoi ça nous avance d'apprendre que tel patronyme a telle signification en français ?) Quant aux proverbes / expressions populaires, Louis Jousserandot les traduit littéralement et c'est en lisant les notes qu'il nous annonce à quoi peut correspondre telle expression en français... et encore : pas toujours !! Quant au style, s'il trouve que celui d'un Russe est, en français (donc une langue autre que maternelle pour lui) "gauche et balbutiant", lui, en tant que Français sont style est des plus exécrable... son style à lui, est le français courant, non recherché, dont le niveau est inférieur à celui d'Halpérine-Kaminsky (qui, pourtant, lui, est Russe)...

Cette introduction, quoique certains passages soient intéressants à lire car ils concernent l'Historique en France des Récits, ne sera pas reproduite et n'accompagnera pas les autres nouvelles qui seront tirées de cette traduction de 1929 afin de m'éviter, à chaque fois, de répéter ce que je viens d'expliquer ci-dessus...
Quant au manque de pertinence de la majorité des notes (ou à l'agressivité de certaines : il n'a pas à jeter son venin contre des autres auteurs !) contenue dans ses traductions, elles ne seront pas incorporées au texte, seules ses notes apportant une connaissance importante à la compréhension du texte apparaîtront... ce qui en allégera beaucoup la lecture des quelques nouvelles qui resteront à traduire.

Nota :
Quand j'ai écrit cette "introduction" concernant la traduction de Louis Jousserandot, je n'avais pas lu encore tout son travail et les erreurs dans celui-ci sont minimes (elles sont nombreuses, certes, mais ne portent pas à une trop mauvaise compréhension du texte - si vous voulez la "bonne" traduction, lisez seulement la traduction de Halpérine-Kaminski en utilisant le glossaire de Louis Jousserandot qui est acceptable, malgré qu'il ne soit pas toujours bon.)
Oui. Son travail est exécrable !
Il traduit mot à mot, ce qui rend les textes incompréhensibles et souvent même erronés !
De ce fait, je supprime de la programmation tous les articles que j'avais préparés suite à son très mauvais travail (il fallait quasi sans cesse que je corrige)...
On m'a parlé de la traduction d'Henri Maingault. En général il fait du bon travail (quand il veut ;))... je vais les lire dès que je les aurais et peut-être (sûrement) nous continuerons les Récits d'un chasseur avec son travail...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

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