21 mars 2017

Alexandre Pouchkine : Le Coup de pistolet / Bыстрел

Ah que coucou !

Quand on sait quelle a été la cause du décès d'Alexandre Pouchkine, nous ne pouvons pas manquer un de ses écrits parlant d'un duel. Ce court récit (à classer entre le roman et la nouvelle), plusieurs fois traduit en français avant même son cinquantième anniversaire après sa parution en Russie, nous narre un duel plutôt étrange (pour nous, qui n'y connaissons rien en matière de duel), qui dure sur plusieurs années et qui se termine par : la vie pour les duellistes malgré que ceux-ci sont de "fines gâchettes"... Comment cela peut-il être ? Alexandre Pouchkine nous explique ici les raisons pour lesquelles on se bat en duel (dont le but n'est pas forcément et toujours la mort de l'adversaire... et qui n'a rien à voir avec le plaisir de tuer ou l'honneur). Oui, il nous fait entrer dans une mentalité qui nous est parfaitement inconnu, nous, les "civilisés" du XXIe siècle...

accessible à la lecture / téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langues : Français & Russe
Nota:
La version russe se trouve après la traduction française...

Fine gâchette, le narrateur (au début de l'histoire), officier dans l'armée russe, se passionne pour tous les faits d'arme, et, tout comme ses collègues, se bat en duel, admire les duels et considère en héros ceux qui y survivent...
Justement, parmi eux, il y a un certain Silvio, officier lui aussi, qui a la meilleure réputation de duel, surtout aux yeux des plus jeunes officiers. Un jour, Silvio, pour une histoire de jeu, se querelle avec un autre officier et tous, surtout les plus jeunes, s'attendent à un duel terrible, si terrible qu'on surprend même Silvio à s'entraîner à tirer avec ses pistolets... mais rien ne vient... le temps passe et le duel n'a pas lieu et la réputation de Silvio ainsi que le respect qu'on lui accorde en pâtissent... avec le temps, les esprits commencent à oublier (sauf celui du narrateur qui en veut toujours à Silvio de ne pas s'être battu en duel). Et c'est le jour où Silvio doit partir pour régler une affaire à Moscou que Silvio accorde au narrateur une explication franche et qu'il juge utile car le narrateur est, comme qui dirait, son favori... et Silvio ne veut pas qu'il garde un mauvais souvenir de lui... et là, nous apprenons... Quoi ? eh bien... à vous de lire la suite ;) !

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

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