1 juillet 2012

Baptiste Guillemot (1884 - 1928)


Sa famille,
Ses parents, ses frères, ses sœurs, sa femme…
(cliquez sur l’image pour l’agrandir)


Ah que coucou !

Une de ses filles vivant encore, je ne me sens pas le droit d’insérer ici l’identité de tous ses enfants même s’ils sont, dans la majorité, tous décédés. Mais pour votre information, il a eu de son union avec Lucie, Philomène Boulon, 5 enfants dont je ne vous communique ici seulement l’identité de 4 d’entre eux :

Odette, Philomène née le 15 avril 1909 et décédée le 28 juin 1955 à St Dizier (52). Elle a épousé Germain, Mary Lefebvre et est la mère d’un enfant masculin : Jean, décédé, et lui-même père (mais comme il a adopté des enfants, je ne m’y retrouve plus entre les adoptés et les naturels…).
Jean Lefebvre était le cousin préféré de mon père et était si souvent avec lui et ses parents que certains de mes grands-oncles paternels finissaient par croire qu’il était un petit Barbillon aubois (erreur qui est encore faite aujourd’hui : un de mes grands-oncles, beau-frère de mon grand-père, m’a fait expédié des photo où il apparait et comme légende j’ai : Raymond Barbe’ (mon grand-père) et ses enfants ;) mdrrr !) Pour dire qu’il était souvent chez mes grands-parents ;)…

Thérèse, Hortense (ma grand-mère paternelle), née le 15 octobre 1910 à St Dizier (52), décédée le 28 février 1995 à Troyes (10), mère de 5 enfants.

Georgette, Jeanne née le 10 aout 1915 à St Dizier, décédée (je ne parviens pas à avoir la date de son décès d’une de ses filles…), mère de 5 enfants.

Maurice né le 6 juillet 1920 à St Dizier (52), décédé le 15 novembre 1955 à Troyes (10), célibataire, sans enfant.

et une fille née en 1923, sans enfant…

Baptiste Guillemot, décédé en 1928, étant décédé donc quelques années avant la naissance de mon père, je n’ai entendu parler de lui que par ma grand-mère paternelle…

Donc aujourd’hui je vais vous raconter le peu que ma grand-mère m’a raconté de son père… Oui, je dis bien le peu et j’en ai un peu honte de n’avoir pas pensé à interroger plus ma grand-mère sur ses parents et ses grands-parents. Mais à ma décharge, j’attendais de nos conversations qu’elle me parle surtout de l’enfance de mon père, de la vie avec mon grand-père, de sa belle-mère (son beau-père étant décédé moins de 3 ans après son mariage avec mon grand-père) et de son enfance… résultat nous n’avons pas eu tellement le temps d’aborder ses parents ;)… force est de constater que les grands-parents ne vivent jamais suffisamment longtemps ;) pour nous raconter TOUT sur la famille !

Avant de commencer la généalogie de ma grand-mère, elle m’avait « préparée » à devoir rechercher ses ancêtres principalement dans le Massif Central et en Lorraine (même si elle savait qu’à cette époque-là je m’intéressais plus à ma branche paternelle qu’à mes branches maternelles). Je me souviens qu’elle m’avait dit, en parlant de ses ancêtres, qu’elle descendait de « boches » et de « bruns du centre de la France », en accentuant sur la Creuse. En commençant sa généalogie, je savais donc qu’elle allait me mener dans le Massif Central (Creuse et Allier) ainsi qu’en Lorraine germanique et, d’après la géographie actuelle, en Allemagne (mais pour ça, il faut que j’attende confirmation des actes de l’AD de la Moselle qui n’ont pas encore été mis en ligne – l’AD du 57 a quelques retards concernant la mise en ligne des actes par rapport à son calendrier).

Dans la vie de ma grand-mère, s’il y a eu bien quelqu’un qu’elle adorait par-dessus tout, c’était bien son père. C’est avec les larmes aux yeux qu’elle m’a parlé de lui en me montrant quelques photo. Son témoignage n’est donc pas totalement impartial…
Nous n’avons eu le temps, hélas, d’aborder ce sujet qu’à deux reprises…

La première fois qu’elle a frôlé le sujet de son père, c’était quand je lui avais demandé de me raconter ses souvenirs de la première guerre mondiale.
Au début des hostilités, ma grand-mère n’avait même pas 4 ans. D’après ce que j’ai cru comprendre, la famille devait être en Lorraine (partie française) à cette époque, non loin de St Dizier… Elle ne devait pas être très loin des tranchées parce qu’elle se souvenait de partir à pied avec sa mère et sa grande sœur pour apporter à manger à son père, mobilisé, repas qu’elles mettaient dans une gamelle que sa mère avait achetée très chère pour l’occasion et ceci plusieurs fois par tranche de 24 heures (dans sa mémoire c’était plusieurs fois par jour, mais comme elle était très jeune, il faut mieux relativiser la fréquence ;)). Elle m’a raconté aussi que quelques années plus tard, elle allait seule à la rencontre de son père au front quand elle voulait le voir… Bref, au fur et à mesure de son récit, j’avais plus l’impression que dans son esprit, cette première guerre mondiale, elle la vivait plus comme une enfant de parents qui auraient divorcé et qui se seraient partagé les enfants que comme une enfant dont le père était entrain de se battre sous le drapeau français avec les impératifs incombant à l’actualité et nécessité des combats…

Quelques semaines plus tard, je lui ai carrément demandé de me parler de son père. Et là, j’ai eu le droit aux photo et à quelques larmes qu’elle tentait de retenir et de dissimuler…
Elle m’a surtout parlé d’un homme qui aurait pu battre Superman, car il savait tout, était le plus fort des hommes de la planète, réparait tout, était très attentif à son épouse et ses enfants et il adorait le monde entier. Face à cette description, j’ai tenté de le lui en faire parler autrement ;) en lui posant des questions plus précises… C’est ainsi que j’ai appris que la cause de son décès était, peut-être, une faiblesse cardiaque amplifiée certainement par les effets des gaz de la grande Guerre (à cette époque-là il n’y avait pas d’autopsie systématique pour connaître les causes exactes d’un décès pour une personne dans la force de l’âge).
A ma question quelle profession il exerçait, elle m’a répondu qu’à cette époque, ce n’était pas l’habitude des parents de parler de travail et d’argent à leurs enfants en n’oubliant pas de me faire toute une leçon comme quoi ce n’était pas bien de parler de ces problèmes-là aux enfants qui, selon elle, n’avaient pas à le savoir et à poser cette question (c’est la raison pour laquelle aussi elle ne m’avait jamais renseignée sur sa profession et celle de mon grand-père ;) même si j’en avais quelques idées).
Quand j’ai abordé la question pour savoir comment ses parents s’entendaient, là, elle avait carrément changé de sujet en prenant bien soin, auparavant, de me dire que les enfants n’avaient pas à se mêler de ça et que dans la famille, on était tous contre le divorce et qu’il fallait toujours être contre (c’est l’opinion de ma grand-mère, pas la mienne ;))…

Et comme elle avait décidé de changer de sujet en détournant la conversation vers une de ses tantes riches qui possédait une des premières voitures à circuler en France, et que mon grand-père ne pouvait pas supporter, ce qui a eu pour résultat que cette tante avait déshérité ma grand-mère, je n’ai pas pu avoir de plus amples renseignements concernant son père…
Ah, les grands-parents ! quand ils décident de faire leur tête de mule !!! ;)

Bisous,
@+
Sab

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