Ah que coucou !
Aujourd'hui je vous propose un texte qui nous montre là un Charles Perrault entrain de profiter de sa plume pour s'en amuser ;)... oui, avec l'"humour" que lui permet ce 17e siècle, il montre aux lecteurs qu'un écrivain peut écrire selon son humeur du jour, mais aussi selon son imagination en confrontant 2 idées opposées : contre ou pour la chasse à cour... dans le premier, il y décrit toute la sauvagerie, toute l'horreur à tuer d'innocents animaux dans de telles conditions... et tout ça pour quoi ? pour laisser perdre quasi tout le fruit de la chasse parce qu'on veut faire faisander la viande... oui, il nous narre qu'à son époque déjà, on gaspillait facilement la nourriture si le propriétaire de la viande faisandée ne trouvait pas assez de convives à inviter au dernier moment... Dans la seconde il se place du point de vue du chasseur : cet homme qui se lève de si bon matin, qui porte un si lourd fusil (quand ce n'est pas une arquebuse), qui arpente toute la campagne alentour et qui revient très souvent bredouille... celui-ci se réjouit alors quand son voisin l'invite à sa table pour y manger de sa viande déjà pourrie par une trop longue venaison...
Et quoique Charles Perrault soit contre la chasse à cour à cause de la brutalité, il invite les 2 parties à faire preuve de tolérance l'un envers l'autre ;)...
Bonne lecture !
accessible à la lecture / téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français du 17e siècle
Nota : comme vous vous en doutez, j'ai laissé ce texte avec la même graphie que celle du 17e siècle : je n'ai nullement changé l'orthographe ; ainsi, par exemple, le vers "A peine à-t'on servi sur table" a-t-on l'impression d'y voir une faute d'orthographe ;)... et nous retrouvons aussi, par exemple, "aussi-tost" ;) ; "beste" ; "chasteau" ;) ; etc.
Bisous,
@+
Sab
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