31 mai 2024

ETA Hoffmann [Contes Fantastiques] : Le Bonheur au jeu (Spieler-Glück)

Ah que coucou !

Concernant cet e-book, j'ai rencontré une petite difficulté d'ordre "organisation" suite à "différence entre la version française et la version originale"... oui, encore ;)... mais cette fois-ci cela ne concerne pas le conte en lui-même ; mais plutôt l'enrobage car, contrairement à l'enrobage français qui est quasi inexistant car les Contes Fantastiques regroupent plusieurs contes mis pêle-mêle, en allemand ils sont issus de plusieurs recueils et le conte que je vous propose aujourd'hui se trouvent dans le recueil Serapions-Brüder... Vous vous demandez en quoi cela peut "générer" quelques légers problèmes... eh bien, voilà, à la fin du conte, dans la version originale se trouve ce qu'on nommait à l'époque : La Morale. Cette morale, étant expliquée par des personnages que le dit-conte ne connait pas, n'a pas été traduit en français (surtout à notre époque et en France où il n'est plus coutume de profiter d'un écrit pour faire la morale... j'ai donc séparé cette partie "moralisatrice", non traduite en français, de la partie conte. Donc, ceux qui ignorent la langue de Goethe, rien ne change pour vous, quant à ceux qui veulent le lire dans sa version originale, vous avez dans le livre 1 : le conte et sa traduction, et dans le livre 2 : la section concernant la morale concernant la passion du jeu et ses dangers, discutée par les frères Sérapion.

Sur ce, revenons au conte...

Siegfried est un jeune noble ; charmant, ayant bonne réputation et, malgré qu'il se trouve dans une ville où il y a, ce qu'on nomme aujourd'hui, des casinos, il préfère la compagnie d'un bon livre plutôt que de fréquenter les tables de jeu. Mais voilà qu'à force, on commence à jaser sur son compte. On prétend qu'il ne joue pas parce qu'il est trop avare, etc. Bref, pour mettre fin à ces racontars, Siegfried décide de perdre quelques centaines de Louis... mais voilà, la chance aidant, au lieu de perdre ces quelques Louis il en gagne des milliers, et, plus il joue, plus il se passionne pour le jeu... jusqu'au moment où il croise le regard d'un "vieux", pauvre mais semblant être issu de la noblesse. D'abord Siegfried, ne supportant pas que celui-ci le regarde, le chasse ; puis, s'apercevant qu'il avait mal agi car, diable, ce pauvre homme ne lui avait rien fait, il décide de s'excuser et c'est pendant qu'il tente de s'excuser que le pauvre "vieux" lui conte l'histoire du Chevalier de Ménars, qui, comme Siegfried, n'aimait pas le jeu mais, se laissant influencer par un de ses amis, pris goût au jeu. Et comme Siegfried, il avait tant de chance qu'il put créer sa propre banque (c'est-à-dire qu'il changea son étiquette de "joueur" pour celle de "banquier"). Sa banque ayant beaucoup d'argent, car le Chevalier de Ménars ne cessait pas de gagner, il attirait de nombreuses personnes dont un certain M. Vertua qui dilapidait sa fortune en jouant...
Une nuit, M. Vertua, n'ayant plus un sou, proposa au Chevalier d'échanger de l'argent contre ce qui lui restait de bien ; à savoir : sa maison, les bijoux, les meubles, etc. En effet, M. Vertua qui avait toujours eu de la chance au jeu estimait que cette période de "malchance" allait se finir dans un avenir proche et... et M. Vertua perdit tout ce qui lui restait.
Mais alors que le Chevalier se préparait à entrer en possession de ce nouveau bien, il rencontre Angelina, la fille de M. Vertua et en tombe soudainement amoureux.

La suite ? vous la découvrirez en lisant le conte suivant :


accessible au téléchargement / lecture en cliquant ici
et pour le livre 2, en cliquant
Format : pdf
Langue : Français & Allemand

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

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