18 mai 2014

La Vérité et les Français ;)...

Ah que coucou !

Certains vont certainement vouloir m'étriper mais au fil du temps nous ne pouvons que faire le constat suivant :
 
Le Français déteste qu'on lui dise la Vérité !
 
Quand on la lui dit, il s'enferme dans son petit monde et rêve d'utopie, du monde parfait qui n'existe pas mais qu'il veut qui soit... Paradoxe !
Le Français adore qu'on lui dise que "tout va bien" (essayez donc de répondre : "moi aujourd'hui, ça ne va pas bien" à la question : "Ca va ?" et vous allez voir la tête de votre interlocuteur et le fait qu'il va s'empresser de changer de sujet ou d'ignorer votre réponse).
 
Le Français aime qu'on lui mente !
 
Regardez son manque d'étonnement quand des politiciens lui font des promesses pour être élu, promesses qu'ils ne tiennent jamais... le Français n'est nullement étonné et trouve même cela tout naturel... Pour preuve aussi : les Français votent pour ceux qui mentent mais non pour ceux qui sont réalistes et qui disent la vérité en analysant correctement la situation - à dire vrai, quand les choses vont mal, il est plus aisé d'accuser un autre groupe d'individus que de reconnaître ses propres fautes, ses propres erreurs... bref, mieux valent les fausses accusations qu'une remise en question personnelle ;) !
 
Y aurait-il donc quelque chose dans notre culture française qui expliquerait cette mentalité ? Regardons donc un peu ce qu'en pensent les philosophes (ces personnes qui passent leur temps à réfléchir)...
Le concept de vérité fait traditionnellement signe vers trois sens : la réalité (est vrai ce qui existe réellement), l'action (est vrai-authentique ce qui est bien attribué à son auteur, est vrai-sincère ce qui témoigne de la pensée intime ou de la nature de son auteur), la pensée (est vrai la pensée qui est connaissance au monde). Au sens propre, la vérité concerne plus particulièrement la pensé ou la proposition, d'où le problème fondamental : qu'est-ce que c'est pour la pensée ou la proposition qu'être vraie, à quoi reconnaît-on la vérité ? En considérant la pensée ou la proposition comme représentation des choses, on tiendra pour vraie la pensée ou la proposition dans laquelle les choses sont représentées relativement à elles-mêmes et aux autres telles qu'elles sont dans la réalité. D'où la définition classique de la vérité comme adéquation de l'esprit et des choses. Il faut cependant distinguer vérité logique et vérité matérielle. Examinons en effet un langage dont les règles de construction des propositions soient considérées comme des règles logiques, on pourra définir la vérité syntactiquement à l'intérieur de ce langage : "être vraie" sera une propriété attribuable aux propositions constructibles dans ce langage (ce qui suppose comme l'a montré Carnap qu'on dispose d'autant de concepts de vérité que de langages distincts). Mais une définition logique de la vérité n'exclut pas deux problèmes : concernant notre langage en général, comment pourrons-nous dire qu'il parle avec vérité du monde (Est-ce en vertu des lois logiques ?) ; concernant les propositions visant à décrire les faits, sont-elles vraies en vertu des seuls faits ou aussi en vertu du langage et des concepts qui permettent de les exprimer ?

Tant qu'on considère la pensée ou la proposition comme représentation, on ne peut éluder la question de son rapport aux faits, c'est-à-dire finalement du fondement de la connaissance ; puisque la connaissance du fait n'est exprimable que dans la proposition, il faudra chercher ce rapport et ce fondement hors de la proposition, dans un accord a priori entre la pensée et le monde (idéalisme) ou dans un accord a posteriori - genèse des idées dans l'expérience (voir Empirisme) ou vérification (voir pragmatisme). En parlant d'une thèse de Marx [Seconde thèse sur Feuerbach : "La question de savoir s'il y a lieu de reconnaître la pensée humaine une vérité objective n'est pas une question théorique mais une question pratique"]  et de l'épistémologie moderne, Althusser a tenté de dépasser la problématique du fondement de la représentation : les connaissances sont produites dans la pratique théorique spécifique à chaque science par laquelle sont aussi produits les critères de vérité valable en ce domaine.
Source :
 
Et oui, il faut encore que l'extrême-gauche ne fasse pas comme tout le monde et qu'elle invente SA vérité !!! Pas étonnant qu'on ne soit jamais d'accord ;)...
 
Donc, comme on nous le confirme, la Vérité n'est que le mensonge dit par la majorité ;)... ahhh que la vie devient compliquée ;)...

Bisous,
@+
Sab

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