7 avril 2024

Louis Pergaud : La Guerre des Boutons

Ah que coucou !

La Guerre des Boutons sous-titrée : "Le roman de mes douze ans" est l'histoire de gosses, élevés à la campagne, devant aller autant à l'école qu'à l'église. Il s'agit là d'une histoire "entre copains", utilisant leur propre vocabulaire avec leur faute de prononciation et de d'orthographe, jouant à la guerre contre ceux de leur âge du village à côté, qui construisent des cabanes... bref, l'histoire de mômes ayant leurs soucis d'enfants ;)...

A ma connaissance 2 adaptations ont été faites pour le cinéma. La première en 1962 et la seconde en 2011.
Cette dernière adaptation que j'ai regardée il n'y a pas longtemps m'ayant fort déçue, j'ai décidé de me replonger dans le roman que voici :


accessible au téléchargement / lecture en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français

Lebrac, le chef de la clique (aussi surnommé "le général"), ses lieutenants : Camus, La Crique, Grangibus, Tintin et ses soldats, dont Tigibus, Bacaillé, Gambette, Boulot, pour ceux dont on parle le plus, forment l'armée de Longeverne, village franc-comtois au début du XXe siècle, qui guerroie depuis des générations l'armée de Velran, un des village voisins, dirigée par Aztec des Guès... qui dit guerre entre enfants parlent de "frondes", d'épées / sabres, de triques... et quand on fait des prisonniers, on ne les garde naturellement pas, mais on leur enlève tous leurs boutons, lacets, bretelles, et parce que les chaussettes à cette époque-là sont tricotées à la main, les enfants des familles les plus aisées portaient des porte-jarretières pour les faire tenir. Le but finit donc par être : si on est fait prisonnier, il ne faut pas que papa et maman s'en aperçoivent, il faut donc se mettre à la couture et remettre en place ce qui a été pris. Evidemment ceux ne sont ni les Longeverne ni les Velrans qui vont rendre les boutons, etc. prit à l'adversaire... il faut donc avoir ses propres réserves, et c'est ainsi que les enfants se trouvent imposables d'un sou à verser tous les mois. Evidemment, un sou, c'est beaucoup trop pour nombreux d'entre eux, alors Lebrac décide de leur expliquer quels stratèges ils peuvent utiliser pour avoir un sou à mettre dans la cagnotte tous les mois. Cette cagnotte est confié à un trésorier, et qui mieux que Tintin peut s'en charger - surtout que sa sœur Marie, l'amoureuse de Lebrac, a proposé aux troupes de recoudre les boutons et de leur confectionner un sac (style sac pour les billes) pour y mettre leur mercerie... Mais dans cette France rurale, il n'est pas facile pour des garçons d'aller acheter ce style de fourniture : ils ne savent pas trop bien le prix et en plus, la marchande a tendance à poser trop de questions tellement cela est inaccoutumé et hors-normes ; alors on demande à Marie de s'en charger et c'est ainsi qu'elle revient avec 33 sous de marchandise sans avoir éveillé la méfiance de la marchande.
Mais le problème est que le maître, Mr Simon, s'aperçoit que Tintin a dans ses poches de nombreux boutons et l'explication que Tintin lui donne le fait douter de l'honnêteté de Tintin qu'il accuse de les avoir volés à sa mère. En prévenant ses parents, Tintin, en rentrant, se fait gronder... et finit par craquer, le lendemain il avertit Lebrac qu'il ne veut plus être le gardien du "trésor", qui, en plus, l'empêche de participer à la guerre.
C'est comme ça que nait l'idée d'une cabane et...

La suite ? venez la découvrir dans le roman !
Bonne lecture !

Certains peuvent penser qu'il est plus facile de regarder une des versions qui ont été faites pour le cinéma... Eh bien sachez que ni l'une ni l'autre n'en est son miroir. Certes il y a bien dans chacune les enfants "principaux" mais, dans la version de 1962 l'action se situe après la seconde guerre mondiale, on y trouve un "tracteur", une mule têtue, un Lebrac fugueur, un Lebrac puni en devant aller à l'internat où il y retrouve Aztec des Gués... ainsi que beaucoup d'histoire non contées dans le roman... dans la version 2011, on a l'impression qu'ils ont utilisé la version de 1962 pour en créer une autre, plus moderne en loupant le fait que la majorité des enfants, aujourd'hui, jouent plus à l'intérieur qu'à l'extérieur et que les parents hésitent à laisser leurs enfants aller jouer seul avec d'autres enfants... de ce fait, cette version 2011 m'a énormément déçue... c'est pour cela que je vous propose que vous compariez le roman et la version au cinéma avec celle que je préfère (malgré qu'on y retrouve quasi rien du roman ;)) de 1962.



Bisous,
@+
Sab

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