Aujourd'hui nous allons revenir sur un fait datant des années 90... les années où on m'a proposé de devenir "reporter photographe"...
Tous mes proches connaissent mon goût pour la photographie... et ça ne date pas d'hier... certains prétendent même que c'est dans mes gènes vu que mon grand-père maternel a lui-même hérité de ce goût pour la photo de son père et de son grand-frère qui ont "connu" la naissance de la photographie en France...
Un jour on m'a proposé de me former au métier de photographe-reporter... formation assurée par un reporter-photographe libre (c'est-à-dire qu'il n'avait pas de contrat qui le liait à un journal)... pourquoi cela n'a-t-il pas marché ???
La première cause est due à une discussion que nous avons eue un jour, mon formateur et moi, discussion qui a mené à un désaccord palpable, sur le fait qu'un reporter-photographe doit être capable de "mourir pour une photographie" !! Tandis que mon formateur préconisait que nous devons être capables de sacrifier notre vie, notre famille à une photographie, j'ai prétendu son contraire... car, à quoi sert de sauver une photo si nous sommes incapables de la dispatcher aux différents journaux parce que nous sommes morts ou emprisonnés à vie ??? En effet, qui regarde la mémoire de l'appareil photo d'un des nombreux reporter-photographes qui décèdent annuellement pour avoir pris une photo qui a mis sa vie en danger ou qu'il ne fallait pas ??? J'ai beau me triturer les méninges afin de me souvenir de la dernière fois où une telle photo a été publiée, je ne trouve pas... quelqu'un a-t-il un exemple à nous fournir ???
La seconde cause est due au synopsis ;)... oui, pour être reporter-photographe indépendant, il faut connaître mieux un sujet que ceux qui vouent tout leur temps à l'étude de tel ou tel sujet.... oui, c'est incroyable tout le travail de documentation qu'il faut faire afin d'élaborer le synopsis pour un documentaire !!
La logique voudrait que nous faisions d'abord toutes les visites, les entretiens avec les spécialistes, etc. avant de faire un quelconque synopsis afin d'avoir les dernières découvertes dans notre reportage... mais voilà, à cause des différentes autorisations qu'il faut demander afin d'interroger tel ou tel individu, d'aller dans tel ou tel endroit, il faut écrire d'abord le synopsis (hic !) pour le présenter aux autorités compétentes... de ce fait, non seulement il faut être hyper documenté sur un sujet précis, mais nous ne pouvons pas nous laisser séduire par telle ou telle découverte que nous aurions faites lors des différents entretiens...
Voilà pourquoi Sab n'est pas devenue Reporter-Photographe et pourquoi elle ne le sera jamais : j'aime bien prendre des photo, certes, mais j'aime tout autant me laisser surprendre par ce qu'elles me font découvrir du monde qui m'entoure ;)...
Bisous,
@+
Sab
Ais-je bien lu ?
RépondreSupprimerUn désaccord palpable, sur le fait qu'un reporter-photographe doit être capable de "mourir pour une photographie.
Et puis quoi encore ? Il n’y a absolument rien de matériel qui mérite de mourir. Encore quelqu’un qui voulait endoctriner les autres. Je trouve ça révoltant !
Quant à un synopsis ça peut faire l’objet d’une seule page. Pourquoi voulait-il faire compliqué ?
Je crois que tu as bien fait de ne pas être Reporter-Photographe dans de pareilles conditions.
Et, puisque tu fais état de ton sens inné de la photo je vais te mettre à l’épreuve, seulement il faudra que tu viennes voir ces photos sur mon blog car je ne sais pas comment faire sur le tien. Déjà qu’avec WordPress je ne suis pas sûr de m’en sortir …
Bref, ces photos datent d’environ 1955 (après J.C), naturellement à cette époque les appareils photos n’étaient pas aussi performants que de nos jours, on appelait ça « des boîtes à savon », il fallait dévisser l’objectif ou tirer sur un truc coulissant, il n’y avait qu’une seule vitesse …
Les photos ne sont pas très bonnes. Mais elles sont toutes les deux truquées ; l’une représente une partie de belote où je joue avec moi-même, et ma frangine avec elle-même dans des attitudes différentes. Idem pour la photo où l’on voit le chariot. (Si ma mémoire est bonne ces photos ont été prises par mon frangin avec un PHOTAX).
Mais quel était donc le principe qui permettait de truquer ainsi une photo ????
De quoi intriguer un Reporter-Photographe non ????
PS : J’avoue ne pas y connaître grand-chose en photographie !
Tu es dans le vrai. C’était une boîte en carton que l’on mettait au bout de l’objectif et qui, par un système de glissières permettait de prendre la moitié de gauche puis la moitié de droite sur la même photo, l’appareil ne bougeant naturellement pas de son trépied. Chose que les appareils actuels ne peuvent, en général, pas faire car chaque fois qu’on appuie sur le déclencheur, c’est une nouvelle photo ; ce qui n’était pas le cas avant où l’on se retrouvait parfois en surimpression si l’on avait oublié de tourner la pellicule.
RépondreSupprimerTa perspicacité et ton esprit d’analyse me conduisent à dire que tu aurais fait une excellente reporter photographe …
PS : D’ici peu, j’enlèverai les 2 photos de mon blog car je me suis aperçu que des « margoulins » n’hésitaient pas à s’en servir pour leur propre compte.