Ah que coucou !
Nouvelle trop courte pour que je vous la propose au format pdf. Vous la trouverez sous ma signature.
Bonne lecture !
Bisous,
@+
Sab
Gnôle
et nana, gnôle sans nana, re-gnôle et re-nana, c’est toujours le
même refrain. Je reviens à cette histoire comme quelqu’un qui est
parti, mais qui, de toute éternité, devait revenir, et c’est
peut-être pour le mieux.
Je
n’ai trouvé ni statues, ni bouquets, ni bien-aimée pour me dire :
-
Maintenant nous ferons flotter de nouveaux étendards sur le château,
et tu les auras toi-même choisis.
… et
pour prendre de nouveau ma main, prendre ma main dans la sienne.
Que
dalle !
Ma
machine à écrire file comme un cheval qui se serait échappé du
ciel et plongerait dans le silence, et les mots galopent en bon
ordre, tandis que dehors le soleil brille.
Peut-être
les mots se souviennent-ils de moi.
On
est le 4 mars 1964. Les oiseaux chantent sur la véranda, derrière
la maison, toute une bande d’oiseaux dans une volière, et j’essaie
de chanter avec eux : Gnôle et nana, gnôle sans nana,
re-gnôle, et re-nana, me revoilà en ville.
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