Ah que coucou !
Tout est déjà dans le titre ;)... le reste, ben, c'est dans l'article suivant ;)...
Bonne lecture !
Bisous,
@+
Sab
Tout est déjà dans le titre ;)... le reste, ben, c'est dans l'article suivant ;)...
Bonne lecture !
Bisous,
@+
Sab
Le
Chemin de fer à l’Exposition
(n°
121, mai 1878)
Il se fait, en ce moment, des
essais sur nos grands chemins de fer, de nouveaux signaux, pour
éviter les accidents de rencontre entre les trains parcourant une
même voie.
Ces signaux servent à
annoncer simultanément au personnel de deux gares qui se sui-vent et
aux agents de la voie entre ces deux gares, le départ de chaque
train, les demandes de secours en cas d’accidents, la nécessité
d’arrêter un ou plusieurs trains en route, etc.
Chaque gare de passage est
munie de deux appareils à cloches placés chacun à l’une des deux
extrémités du bâtiment. Un courant électrique permanent circule
entre chaque groupe de deux gares, en passant par les postes répartis
le long de la voie, notamment dans les maisons des garde-barrières.
En interrompant et en
rétablissant ensuite dans un poste quelconque le courant
électrique, on met simultanément en mouvement, dans le poste et
dans chacun des autres, un marteau qui frappe sur la cloche
correspondante. Les appareils sont mis en mouvement au moyen d’un
bouton, sur lequel il suffit d’appuyer le doigt autant de fois
qu’on veut frapper de coups de cloche, et en espaçant ces coups
suivant certaines conventions qui en déterminent la signification.
Ainsi, lorsqu’un train part,
c’est-à-dire, se dirigeant dans le sens de Paris, quitte une gare,
il est annoncé à la gare suivante par six coups de cloche donnés
deux par deux. Un train impair, c’est-à-dire se dirigeant du côté
de l’Italie, est annoncé à son départ d’une gare par neuf
coups donnés trois par trois.
Les signaux électriques à
cloches nous paraissent destinés à rendre de grands services sur
les sections à voie unique, et nous félicitons la Compagnie de
Paris-Lyon-Méditerranée d’en faire l’essai. Jusqu’à présent,
les départs de train étaient annoncés de gare à gare par le
télégraphe ; mais une fois le train parti, il était
impossible de l’arrêter entre deux stations ; avec les
signaux électriques à cloches, tout garde-barrière pourra
maintenant, sur l’avis d’un chef de gare, arrêter un train en
marche et éviter ainsi de graves accidents.
Jules Brunfaut.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire