Ah que coucou !
Texte trop court pour vous le proposer au format pdf. Vous le trouverez sous ma signature.
Bonne lecture !
Bisous,
@+
Sab
Soudain,
il n’y a rien à voir en chemin, et il n’y a rien quand j’arrive
là-bas, et je me retrouve dans un café, à écouter parler une
femme qui porte sur le dos plus d’argent que je n’en possède.
Elle
est parée de jaune, de bijoux, et d’une langue que je ne comprends
pas. Elle parle de quelque chose qui n’a aucune importance, mais
elle insiste. Je devine tout cela parce que l’homme qui est avec
elle n’en croit rien et fixe l’univers d’un regard vide.
L’homme
n’a pas dit un mot depuis qu’ils ont pris place ici, devant des
tasses de café express qui les accompagnent comme des petits chiens
noirs. Peut-être qu’il n’a plus envie de parler. Je pense que
c’est son mari.
Tout
à coup, elle se met à parler anglais :
-
Il devrait savoir. Ce sont ses fleurs, dit-elle, dans la seule langue
que je comprenne.
Et
une absence de réponse recouvre en écho l’espace de la
conversation, jusqu’au début, où rien ne pouvait être différent.
J’étais
désigné, de toute éternité, pour rapporter ceci : je ne
connais pas ces gens-là, et ce ne sont pas mes fleurs.
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