Ah que coucou !
Texte trop court. Vous le trouverez sous ma signature...
Bonne lecture !
Bisous,
@+
Sab
Ce
début d’avril de bordel de merde s’annonce avec un message d’une
jeune dame sur la porte d’entrée. Je lis les message en me
demandant ce qui peut bien se passer.
Je
suis trop vieux pour ce genre de truc. Je ne peux pas tout faire à
la fois. Donc je vais aller récupérer ma fille et faire de mon
mieux de côté-là ; c’est-à-dire l’emmener jouer dans le
parc ;
Je
n’ai vraiment pas envie de me lever de mon lit, mais il faut que
j’aille aux toilettes. En revenant, je vois quelque chose, un
message ou quelque chose comme cela, collé sur la vitre de la porte
d’entrée. Cela fait une ombre sur la vitre.
Et
puis tant pis. Que quelqu’un d’autre se démerde avec ces trucs
compliqués de début d’avril. Moi, je suis allé aux toilettes,
c’est déjà pas mal. Je retourne me coucher.
Je
rêve que quelqu’un que je n’aime pas promène mon chien. Le rêve
dure des heures. La personne chante une chanson au chien, mais je ne
distingue pas ce que c’est ; il me faut tendre l’oreille, et
encore ! je n’y comprends toujours rien.
Je
me réveille avec le moral à plat. Qu’est-ce que je vais faire du
reste de ma vie ? J’ai vingt-neuf ans. Je décolle le message
de la porte et retourne me coucher.
Je
le lis, la tête sous le drap. Je n’y vois pas très clair, mais
c’est toujours mieux que tout ce qui a pu m’arriver aujourd’hui.
C’est un petit mot d’une nana. Elle est passée très
discrètement ce matin et a laissé le mot sur la porte.
C’est
pour s’excuser d’avoir fait toute une scène l’autre nuit.
C’est en forme de devinette. Je n’y comprends rien. De toute
façon, je n’ai jamais aimé les devinettes. Qu’elle aille se
faire foutre !
Je
vais chercher ma fille et l’emmener jouer au jardin public de
Portsmouth Square. Je l’observe depuis maintenant une heure. En
m’interrompant de temps en temps pour écrire ça.
Je
me demande s’il arrivera un jour à ma fille par un début d’avril
de bordel de merde, de laisser un message sur la porte d’un homme,
et qu’il lira au lit, la tête sous le drap, avant d’emmener sa
fille au parc et de lever les yeux, comme je viens de le faire, pour
la voir jouer dans le sable avec un seau bleu.
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