Ah que coucou !
On ne peut comprendre cet ouvrage, sans connaître, au préalable la définition du fordisme...
Source : Encyclopédie Larousse
... et on ne peut comprendre ce qu'est le fordisme sans connaître la définition du taylorisme :
Source : Encyclopédie Larousse
Quand on parle de Taylorisme on ne peut s'empêcher de se remémorer le célèbre film produit par Charlie Chaplin en 1936 : Les Temps modernes...
Ce livre, dont on parle aujourd'hui, fut édité au début des années 30 (et retravaillé dans les années 40), soit quelques années avant le film de Charlie Chaplin et préconise le Fordisme comme solution possible à l'atteinte du bonheur...
Comment certains définissent-ils le Bonheur ?
Pour de nombreuses personnes, le bonheur, aujourd'hui, a un lien très étroit avec "l'aisance financière". Ces personnes estiment que le Bonheur, c'est avoir de l'argent pour pouvoir s'offrir tout ce qu'on peut désirer. Et ces mêmes personnes, pour posséder de l'argent, sont prêtes à toutes les infamies, à renier tous les concepts fondamentaux qui font que l'Homme est un être humain, pour récolter le tout dernier petit sou... pour s'octroyer, par exemple, le dernier Galaxy dont ils ne pourront nullement utiliser toutes les fonctions (le monde entier n'est pas sous réseau 5G... et en France, même métropolitaine, nous en sommes encore loin : seules quelques zones géographiques ont accès à la 5G par exemple)... Nous avons été témoin que l'on pouvait faire dormir les gens dehors quand on leur promettait la mise en vente d'un jeu, d'un smartphone, etc. à un prix honteusement élevé dans telle enseigne à partir du lendemain matin - en n'oubliant pas de stipuler : "selon les stocks disponibles" ;)...
De cette notion de Bonheur actuelle, nous ne sommes plus si éloignés que cela de celle décrite par Aldous Huxley dans l'ouvrage suivant :
accessible au téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français
Au temps où se déroule cette histoire, la population est divisée en 5 groupes distincts : Alpha, Bêta, Gamma, Delta, Epsilon. Où les plus intelligents sont les Alphas, qui sont les maîtres de la planète (ils obéissent toutefois aux administrateurs mondiaux dont Mustapha Menier est le chef suprême). Les esclaves, qui sont condamnés à effectuer les tâches les plus ingrates ? ce sont les Epsilons...
De ce monde, Bernard Marx se sent étrangement exclus : bien qu'étant un Alpha. Il ne comprend pas d'où vient ce mal-être qu'il ressent... il ne comprend pas pourquoi il est si différent des autres Alphas... il pense, comme de nombreux de ses concitoyens, que cela est le résultat qu'on ait accidentellement verser de l'alcool dans l'éprouvette d'où il est sorti quand il était en phase de "décantation".
Bernard est secrètement amoureux (si on peut, nous, qualifier cela d'Amour vu que le dit mot est devenu "ordurier" dans ce 26e siècle et que ceux qui ressentent le moindre "amour" se trouvent bannis et souvent déporter dans une des nombreuses petites îles quand cela vient à se savoir) d'une certaine Lenina Crowne...
Parce qu'il est impossible de faire des activités "seul", hors de toute communauté, de tout groupe, il lui propose de l'accompagner dans une réserve de Sauvages au Nouveau-Mexique, dans un lieu dénommé Malpais... où il demande à se rendre afin d'étudier les us et coutumes de cette population qui refuse la civilisation, qui refuse les doses de soma, cette drogue si utile qui permet d'oublier les petits tracas de la vie quotidienne et de nager toujours dans le bonheur... cette population qui refuse les bienfaits de la science (et de la médecine entre autre)... cette population qui veut conserver son droit de vieillir, sa liberté de penser par elle-même, sa liberté de faire ses erreurs et d'en assumer toutes les conséquences... sa liberté à procréer, à élever ses enfants hors de tout conditionnement... sa liberté à travailler comme elle l'entend... Bref, cette population qui veut garder intact son droit de naître, vivre et mourir sans contrainte "commerciale", "industrielle", "télévisée", "sociale" etc. que les dits-civilisés s'imposent, sans même s'en rendre compte...
A Malpais, Bernard fait la connaissance, accidentellement, d'un certain John dont l'histoire de sa mère lui commémore un souvenir que son chef lui a narré, avant son départ... cette Linda serait-elle donc cette Bêta dont lui aurait parlée ce Chef qui, pris de remords suite à cette confidence, ne pense plus qu'à une chose concernant Bernard Marx, l'expédier dans un sous-centre, en Islande !! mais alors... si cette Linda est cette fille regrettée, le Tomakin dont parle John en le qualifiant de "mon père", serait-il aussi ce chef ? dont le prénom n'est autre que Thomas ??? quel beau moyen de pression si cela s'avère être vrai car, ne l'oublions pas, il est interdit pour les civilisés (même Alpha) de procréer...
La suite de l'histoire ? je vous la laisse découvrir par vous-même.
Cet ouvrage est découpé en 3 parties. La première concerne les chapitres de 1 à 15, jusqu'à l'Emeute des Deltas parce que John, suite au décès de sa mère, veut les obliger à reprendre le contrôle de leur vie en commençant par abandonner leurs prises de soma... cette première partie nous explique le Monde tel qu'il est... avec d'un côté : ce monde auto-proclamé "merveilleux" et l'autre qualifié de "sale". La seconde (chapitre 16 et 17) met en opposition ces 2 univers à travers une discussion fort riche en renseignement sur les raisons qui ont faits que la population ait pu se résigner à abandonner toutes ses libertés, entre l'Administrateur suprême Mustapha Menier et le Sauvage, John. Et la troisième concerne la fuite de John pour un retour à la vraie vie, à la Liberté...
Bonne lecture !
Bisous,
@+
Sab
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire