Ah que coucou !
Au moment où cette anecdote est arrivée à Alphonse Daudet, il avait déjà plusieurs fois séjourné en Provence et, peut-être, avait-il déjà acheté son célèbre Moulin (lire à ce sujet : les Lettres de mon Moulin)... Dans cette Provence, il a été si enthousiasmé par un artiste local, un certain Moisson, qui joue du tambourin et du galoubet (une petite flûte), qu'ils se sont imaginés, avec son ami Frédéric Mistral, de porter cette musique typiquement provençale sous le ciel parisien afin de faire connaître cette culture. C'est ainsi qu'un jour de novembre, ce Moisson débarque chez Alphonse Daudet sans avertissement préalable, avec un simple lettre écrite par F. Mistral comme sésame pour entrer chez la famille Daudet.
Evidemment Paris ce n'est pas les montagnes de Provence, le ciel de Paris n'a rien à voir avec le soleil provençal qui fait chanter la Nature... et Alphonse Daudet s'aperçoit rapidement de son erreur... alors qu'il souhaiterait pouvoir en avertir Moisson avec toute la douceur et la diplomatie nécessaires pour qu'il comprenne qu'il doit retourner dans ses montagnes, il apprend que Frédéric Mistral avait écrit aussi à Félicien David [(13.04.1810 - 29.08.1876 - Français, Compositeur de musique (plus d'informations : BnF)] et Théophile Gautier [(30.08.1811 - 22.10.1872) Français, Ecrivain (plus d'informations : BnF)], qui furent, eux aussi, si enchanté par Moisson et sa musique qu'ils lui firent de la réclame afin de le lancer au Châtelet... mais voilà, la prestation artistique de Moisson ne rend pas pareil dans les montagnes et sous le ciel provençal que sur l'immense scène du Châtelet et bientôt le public quitte la salle...
Que va devenir Moisson suite à ce nouvel échec ? Vous le saurez en lisant le texte suivant :
accessible au téléchargement en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français
Bonne lecture !
Bisous,
@+
Sab
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