15 février 2013

Versailles : Le Château


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Ah que coucou !
 
On ne peut, à mon avis, pas visiter et connaître la France sans être allé au moins une fois dans la banlieue parisienne, à Versailles, pour y visiter la demeure que le Roi Soleil, Louis XIV, a fait construire ainsi que le parc qui l’entoure (pour accéder au site du Château-musée, cliquez ici).
Personnellement je ne l’ai, hélas, visité qu’une seule fois, et j’y retournerais bien volontiers pour voir ce que j’ai oublié la première fois (comme tous les châteaux et les lieux si riches en Histoire, il faut plusieurs visites pour TOUT voir), s’il n’était pas si loin de chez moi… Toutefois, ce n’est pas mes souvenirs que je regroupe dans le diaporama ci-dessous, ce n’est pas non plus, un résumé du site officiel. Non, c’est le Château et une partie du parc tel que nous ne les verrons plus, car il s’agit de quelques cartes postales anciennes (début du 20e siècle) provenant de la collection de ma mère :
 
 
Mais voir le Château en image, lire les informations du site officiel, nos connaissances peuvent toutefois être enrichies par l’extrait du Livre d’Or consacré à Paris et sa banlieue, livre élaboré par Giovanna Magi que je vous conseille d’acheter car il regroupe de nombreuses informations sur notre capitale et sur notre Histoire :
 
Situé au Sud-Ouest de Paris, Versailles fut un modeste village jusqu’au moment où, en 1624, Louis XIII y fit élever un petit château comme rendez-vous de chasse, transformé et agrandi par la suite par Louis XIV. Le château prit son aspect actuel en 1690, après des travaux longs et compliqués exécutés sous la direction de Le Vau, de Hardouin-Mansart et de Le Nôtre, qui s’occupa surtout de l’aménagement des grandioses jardins. En 1682, Versailles prit la place de Paris en tant que capitale du royaume, lorsque Louis XIV y fit transférer le gouvernement, dans le but d’avoir mieux en main la noblesse. A dater de cette année-là jusqu’au 6 octobre 1789, Versailles vécut son moment enchanteur, dans la magnificence et le faste d’une Cour oublieuse des conditions de vie difficiles dans lesquelles était tombé le pays, mais toujours prête à de nouveaux fastes, à d’interminables parties de chasse et à des fêtes grandioses. Le 6 octobre, donc, le Roi Louis XVI et sa famille rentrèrent à Paris dans leur carrosse doré, après qu’un cortège de marchandes des halles avait marché sur Versailles, en une manifestation sans précédent. Le château, privé de sa Cour princière tomba à l’abandon, fut saccagé à plusieurs reprises et dépouillé de nombre de ses œuvres d’art, jusqu’à ce qu’il soit restauré par Louis-Philippe, qui en fit un musée de l’Histoire de France en 1837. Occupé par les Allemands en 1870, il vit le couronnement de Guillaume de Prusse comme Empereur d’Allemagne. Enfin, en 1875, la République y fut proclamée et en 1919 on y signa le traité de paix avec l’Allemagne. Depuis la vaste demi-lune de la Place d’Armes, on jouit de la vue du superbe palais avec ses trois cours successives : la première appelée la cour des Ministres, au fond de laquelle se trouve la statue équestre de Louis XIV ; la seconde appelé la cour Royale, à laquelle avaient accès les carrosses royaux, et la dernière appelée la cour de Marbre, entourée de ce qui fut le premier noyau du château de Louis XIII, avec ses briques rouges qui alternent avec les pierres blanches. De la cour Royale, on peut rejoindre, en passant sous une arcade, la façade occidentale du palais, la plus célèbre et sans aucun doute la plus belle. Elle s’étend sur 680 mètre de la façade, avec les harmonieux jardins qui se déploient devant. C’est à l’architecte Le Vau que l’on doit le corps central en saillie, tandis que les deux ailes qui sont en retrait, créant ainsi un effet d’harmonie et d’élégance, sont de Hardouin-Mansart. Chaque corps se compose de deux ordres, l’ordre inférieur étant à arcatures à bossage, et l’ordre supérieur à pilastres encastrés adossés à de hautes fenêtres. Les deux ordres sont couronnés d’un attique à balustrade, destiné aux appartements des membres de la nombreuse cour, tandis que le corps central et les deux ailes étaient destinés à la famille du Roi et aux princes du sang. De la cour Royale, par l’aile Gabriel dite aussi aile Louis XV, on accède à l’intérieur du palais. Ici se trouve aussi le Musée de l’Histoire, dont les onze salles illustrent les époques de Louis XIII et de Louis XIV. D’ici on peut passer dans l’Opéra, conçu par Gabriel en 1770, pour le mariage de Louis XVI avec Marie-Antoinette : il est de forme ovale, orné de précieuses moulures en bois doré sur fond bleu. Au second plan, la Chapelle, construite d’après un projet de Hardouin-Mansart, de 1698 à 1710, mérite une attention particulière. Comportant trois nefs, elle a des piliers carrés qui soutiennent les arcades, surmontées d’une galerie à colonnes cannelées. Toujours au même étage, on peut admirer les six salons de l’Appartement du Roi, où le souverain recevait la Cour trois fois par semaine, de 6 heures à 10 heures du soir ; l’Appartement du Roi, avec la chambre de la Reine, théâtre des heurts sanglants entre les gardes de Marie-Antoinette et quelques insurgés le matin du 6 octobre 1789. Mais la plus magnifique pièce du palais est certainement la Galerie des Glaces à laquelle on accède par le Salon de la Guerre. Chef d’œuvre de Hardouin-Mansart, qui la fit construire en 1678, elle a 75 mètres de long et 10 de large, et sa voûte a été décorée par Le Brun de peinture célébrant les victoires des Français. Sa célébrité et sa beauté lui viennent des hautes fenêtres qui donnent sur le parc, auxquelles correspondent autant de glaces sur la paroi opposée, de sorte que toute la Galerie est ainsi inondée de lumière, et qu’il semble que la verdure et la paix des jardins pénètrent silencieusement jusqu’à l’intérieur du palais.
 
Les jardins de Versailles méritent un discours à part, car ils sont considérés à juste titre comme le prototype des jardins à la française, avec leur style élégant, jamais excessif bien que riche de trouvailles artistiques et d’invention décorative. Ils furent dessinés par Le Nôtre, de 1661 à 1668, ils couvrent une surface de 100 hectares et sont à la partie intégrante et complément nécessaire du palais. Une géométrie stricte et précise préside à leur réalisation, mais cela ne présente pas pour autant un quelconque danger de monotonie, avec la perspective toujours variée que créent dans tous les coins du parce les parterres, les bosquets, les statues et les fontaines avec leurs jets d’eau. Une fois descendus de la terrasse centrale, nous trouvons le chef d’œuvre de Marsy, le bassin de Latone, représentant la déesse, avec ses enfants Diane et Apollon, qui trône sur des vasques concentriques qui s’élèvent en pyramide. De cette fontaine par la longue pelouse appelée le Tapis-Vert, qui mène au grand Bassin d’Apollon. Ici, Tuby a imaginé le char du dieu traîné par quatre chevaux, qui sort de l’eau en un mouvement impérieux, tandis que les tritons soufflent dans leurs conques pour annoncer l’arrivée du dieu. Derrière ce groupe de sculpture, qui, par son impétuosité et sa majesté est un peu comme la synthèse de toute une époque au cours de laquelle Versailles vécut sa plus grande splendeur, s’étale une vaste étendue de verdure, divisée par le Grand Canal qui s’étire sur près de deux kilomètres, et qui est coupé en sa moitié par le Petit Canal. Plusieurs fois imité au cours des siècles suivants par les Cours d’autres pays, Versailles est le témoignage le plus éclatant du degré élevé de maturité artistique que cette époque sut atteindre.
 
Giovanna Magi
 
Bisous,
@+
Sab

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