15 novembre 2023

Jean Racine : Les Plaideurs

Ah que coucou !

Léandre et Isabelle, amoureux l'un de l'autre, souhaitent se marier. Mais voilà, le père d'Isabelle est, ce qu'on pourrait nommer aujourd'hui, un procédurier qui, selon les pronostiques que tous peuvent faire, mène sa famille à la ruine à cause de tous ces procès que parfois il gagne et qu'autre fois il perd...
Il ne se passe pas une journée sans qu'il porte plainte contre tous...

Le père de Léandre, Dandin, lui, est un juge qui connaît très bien le père d'Isabelle pour le rencontrer souvent dans les tribunaux...
Chicanneau, de ce fait, souhaite, pour accélérer ses affaires, pouvoir aller plaider chez Dandin... il n'est pas le seul à avoir cette idée... la Comtesse, qui plaide contre Chicanneau dans l'affaire du chapon mangé par le chien, aussi apprécierait pouvoir avoir un juge sous la main pour juger ses affaires dans son sens...
Mais voilà, Dandin, lui, n'apprécie pas du tout un tel arrangement et ordonne à ses domestiques de garder les portes closes. Résultat : et Chicanneau et la Comtesse essayent de forcer la porte.
Pour les calmer et pouvoir en venir au contrat de mariage, Léandre décide de se faire passer pour un sergent de ville, pendant que l'Intimé, le secrétaire de son père, se fait passer pour avocat... et...

La suite ? vous la connaîtrez en lisant la pièce suivante :


accessible au téléchargement / lecture en cliquant ici
Format : pdf
Langue : Français

Cette pièce, bien que 17e siècle, est aujourd'hui encore d'actualité car la mode qui nous vient des USA nous encourage à porter plainte pour un oui, pour un non, sans aucune considération humaine, en encombrant nos tribunaux pour des broutilles souvent. Ce procédé tente à nous faire croire que tout se monnaie, que les sentiments humains sont moins importants qu'un dédommagement financier... à croire que le principal n'est pas qu'un criminel se repente d'avoir volé / tué... mais qu'il donne de l'argent aux victimes comme si on lui donnait l'autorisation de tuer, de voler, etc. du moment qu'il paie pour. Pourtant n'est-il pas plus important qu'un criminel regrette son crime plutôt qu'il s'en soustrait grâce à de l'argent ?? Car un criminel qui se repend ne renouvellera pas son crime contrairement à un criminel qui paie qui, selon ce qu'il a sur son compte en banque, va estimer qu'il pourra recommencer...

Bonne lecture !

Bisous,
@+
Sab

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire